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    En voici un joli roman que  m'avait fortement conseillé un collègue (ils sont intéressants mes collègues hein)

     

     

     

     

     

     

    Résumé de l'éditeur:

    Antonio José Bolivar Proaño est le seul à pouvoir chasser le félin tueur d'hommes. Il connaît la forêt amazonienne, il respecte les animaux qui la peuplent, il a vécu avec les Indiens Shuars et il accepte le duel avec le fauve. Mais Antonio José Bolivar a découvert sur le tard l'antidote au redoutable venin de la vieillesse: il sait lire, et il a une passion pour les romans qui parlent d'amour, le vrai, celui qui fait souffrir.
    Partagé entre la chasse et sa passion pour les romans, le vieux nous entraîne dans ce livre plein de charme dont le souvenir ne nous quitte plus.

     

    Apparemment rien n'aurait pu prédire l'énorme succès de ce livre.  Il s'agissait du premier roman d'un obscur écrivain qui venait de fêter ses 41ans, édité qui plus est par une petite maison d'édition locale.  Comme quoi tout peut arriver. Bon c'est la version de l'éditeur parce qu'en vrai le bonhomme a eu une vie plutôt agitée: activisme, prison (logique sous Pinochet), amnistie, exil, voyage, journalisme,activisme... Ca aide un peu à avoir matière à écrire et se faire éditer.

     

    Luis Sepulveda

     

     

    Malgré l'éloge que mon collègue en avait fait, j'avoue avoir eu un petit a priori au vu du titre. J'imaginais un truc un peu niais et cul-cul-la-praline. Il n'en est rien en fait.

     

    Hormis Gabriel Garcia Marquez et Paulo Coelho, il ne me semble pas avoir lu d'écrivain latino américain.

    J'avais encore à l'esprit le réalisme magique et la description des villages pittoresques des œuvres du célèbre écrivain colombien. D'ailleurs en lisant le début de l'histoire j'imaginais un décor proche du village du roman Chronique D'Une Mort Annoncée. Cependant s'il s'agit à chaque fois de petits villages perdus au fond de nulle part les différences sont notables. Au sympathique village côtier à l'histoire chargée de vagues de migrations (Indiens, Espagnols, Arabes...) s'oppose ici un hameau paumé au fin fond de l'Amazonie dont la population est davantage composée d'aventuriers, de chercheurs d'or et d'Indiens miteux abandonnés par leurs clans. Ici la nature est hostile à l'homme moderne et le lui fait savoir.

    Et puis la traque est annoncée, et là on entre dans le vif du sujet. Le roman bascule alors dans une ambiance de survival. Une plongée dans les abymes d'une nature hostile, où le moindre faux pas peut être fatal et où le chasseur peut se transformer en proie à son tour. Cette ambiance m'a fortement fait penser à Apocalypto par exemple au niveau de la traque et du retour de l'homme vers une animalité, une tentative de communion absolue avec la nature comme unique moyen de vivre, voire de survivre.

    A travers très court roman (120 pages), Luis Sepulveda (qui, tout comme son héros, a véritablement vécu un temps parmi les indiens Shuars d'Amazonie) a voulu déclarer son amour de la nature, et pousser un cri d'alarme contre une société moderne qui ne cesse de s'éloigner d'elle, et de ne plus la comprendre au point de ne plus la respecter. Il a d'ailleurs dédié son œuvre à un de ses amis activistes défenseur de l'Amazonie mort peu avant sa parution dans d'étranges circonstances.

     

    Le Vieux qui lisait des Romans d'Amour est un très beau roman dont le succès n'est pas usurpé. 

     

    A noter: le roman a été adapté au cinéma avec Richard Dreyfus (oui oui, le Richard Dreyfus de Rencontre du Troisième Type) dans le rôle titre. Aucune idée de ce que ça vaut par contre.

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    "Tiens tu lis James Lee Burke? C'est super j'en ai pleins! Attends je vais t'en ramener quelques uns qui sont super".

    Hummm... au vu de son engouement pour l'auteur, comment dire à ma collègue que j'accroche que moyennement justement? J'ai toujours pas trouvé. Et me voilà avec trois romans sur les bras.

     

     

     

     

     

    Résumé

     

    Alors qu'il est assis dans un bar de La Nouvelle-Orléans, le vague à l'âme, Robicheaux aperçoit un jeune dealer qui a été chargé de tabasser le père Jimmie Dolan, son ami. Robicheaux enquête et croise le chemin d'un ancien amour. Dans ce roman crépusculaire, marqué par l'absence et la mort, James Lee Burke confronte son alter ego Robicheaux à une descente aux Enfers. Sur les Champs-Élysées de La Nouvelle-Orléans, pas de félicité mais une ligne de tramway désaffectée, à l'image du terrible destin de Junior Crudup.

     

     

    On retrouve donc une fois de plus Dave Robicheaux, policier de la Paroisse d'Iberia, ex alcoolique de son état.  Le bougre est toujours aussi attachant que chiant dans sa droiture et sa propension à jouer les fouilles merdes. A ses côtés on retrouve toujours son acolyte Clete Purcell. James Lee Robicheaux en profite pour nous faire découvrir toute une galerie de personnages hauts en couleur, du riche notable propriétaire terrien au caïd producteur de films pornos passant par un obscur tueur irlandais et un vieux bluesman de génie que l'histoire a oublié. C'est d'ailleurs un des points forts du roman car même s'ils sont loin d'être originaux, les personnages ont suffisamment d'épaisseur pour qu'on y croit.

     

    Bon côté style par contre on va pas passer par quatre chemins: les horribles tics qui m'insupportaient déjà dans Creole Belle sont également présents ici. Je ne comprends toujours pas son délire d'essayer d'écrire comme Proust putain. Personnellement, j'y arrive toujours pas.

     

    On va croire que j'abuse en parlant de son style mais voilà un exemple:

     

    "Je repris le dernier cliché de la série et contemplai une nouvelle fois le visage de Junior Crudup fixant le maton à cheval, sur la rive du bayou qui faisait face à la demeure de Castille Lejeune, sa houe au dessus de son épaule faisant un angle bizarre, le visage perplexe face à un monde dont les règles étaient telles qu'elle lui garantissaient d'en être exclu à jamais."

     

    ou encore:

     

    "Il arrive que les gens ordinaires commettent de mauvaises actions. Une décision professionnelle prise sur un coup de tête, une rencontre romantique dans un bar de nuit, une rivalité avec un voisin à propos de l'emplacement d'une clôture, n'importe lequel de ces moments apparemment insignifiants peut déclencher une série d'événements qui, comme un clou rouillé dans la plante du pied, sont à même d'empoisonner systématiquement l'existence d'un individu normalement respectueux des lois et de le propulser dans un monde qui, jusque-là, n'existait à ses yeux que dans l'imagination perverse des romanciers de gare."

     

     

     

    Zzzz... C'est d'un pompeux. Y en a sans doute qui kiffent mais perso je trouve ça hyper chiant. On dirait qu'il veut essayer de montrer qu'il peut écrire comme un poète. Mouais. Lis Kundera Tonton, tu verras que la simplicité peut aussi être la marque des grands.

    Et encore il est loin d'en abuser autant que dans l'autre roman que j'ai lu.

     

    En revanche, si l'histoire contient quelques similitudes avec Creole Belle (j'ai l'impression que c'est le cas des autres bouquins également), elle est un peu plus recherchée et aboutie que dans l'autre roman. En fait ce qui est intéressant c'est qu'elle s'articule à la fois autour d'une enquête sur un meurtre datant d'une cinquantaine d'années, mais également sur une affaire bien actuelle. Et puis bon, James Lee Burke est moins parti vers le glauque à outrance.

    En fait je me rends compte que les ingrédients (du porno, un mec disparu, une femme fatale perturbée, un anti-héros désabusé, du pétrole, une famille riche et pleine de secrets) sont plus ou moins les mêmes que ceux du Grand Sommeil. En effet, on est en plein roman noir. Heureusement l'histoire reste sensiblement différente de celle du classique de Chandler.

     

    Il parait que seuls les cons ne changent pas d'avis. En vrai c'est n'imp car après avoir été assez déçu de Creole Belle, j'ai été assez con pour en lire un autre après avoir dit que c'était mon premier et dernier roman de l'auteur. Enfin je ne regrette pas non plus donc c'est plutôt bon signe. Sans être un des meilleurs polars que j'ai lus, Dernier Tramway pou les Champs Elysées reste un roman très recommandable (bien plus que Creole Belle pour ma part) et a fait remonter James Lee Burke dans mon estime. Bon après j'ai rendu les autres à ma collègue parce que faut pas pousser non plus.

     

    Bon livre.

     

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  • Je ne sais pas si je l'ai déjà dit mais j'aime beaucoup la folk. C'est un genre qui me parle assez bizarrement, le côté calme ou même enjoué qui évoque les grands espaces et les contrées lointaines, les chansons d'amours malheureuses qui évoquent les années 60 alors que j'étais même pas né), je sais pas y a un truc qui parle à ma sensibilité. Et puis la folk c'est aussi un genre qui laisse une grande place à l'écriture et à la poésie. Du fait de ses influences (la Beat generation, le romantisme, les mouvements hippies, libertaires et/ou contestataires), il est assez courant de voir des textes assez engagés et/ou introspectifs. Enfin il me semble.

    Cette année a été marquante pour ce genre musical suite à deux annonces presque consécutives: l'entrée de Bob Dylan dans le cercle prestigieux des auteurs lauréats du prix Nobel, et bien sûr le récent décès de Leonard Cohen. 

    Alors que le grand Bob Dylan vient d'être récompensé du prix Nobel de la littérature pour l'ensemble de son œuvre, il faut rappeler que la folk, le genre qu'il a grandement contribué à faire émerger, a connu nombre d'artistes qui n'ont pas rencontré le même succès au point de tout arrêter du jour au lendemain. Paradoxalement la disparition subite de certains artistes talentueux a contribué à créer une aura autour d'eux au point de leur faire rencontrer un succès tardif, voire même posthume.

     

     

    Nick Drake

     

     

    Probablement le plus célèbre, et le plus torturé. Je connaissais vaguement de nom, mais j'en ai eu marrre de le confondre avec Nick Cave sachant pertinemment qu'ils n'ont rien à voir, alors je me suis penché sur sa disco. De la folk pure et dure, des chansons douces amères qui permettent assez facilement de déceler le mal-être qui rongeait l'artiste au point qu'il en vienne à mettre fin à ses jours. Heureusement qu'ila eu le temps de faire trois albums avant.

     

    C'est beau, je kiffe salement

     

     

     

    Vashti Bunyan

     

     

    Quelque peu moins torturée que son collègue du dessus, Vashti (c'est son vrai prénom) Bunyan n'est pourtant pas indienne. Selon Wiki, elle descendrait même d'un grand auteur religieux anglais du 17ème siècle. Faut croire que ses parents ont viré hindou en cours de route. Pour en revenir à Vashti, alors la meuf a sorti un album (très fraîchement accueilli niveau vente) et , découragée, a tout simplement arrêté la musique... Jusque dans les années 2000 où on a enfin réévalué son talent, lui permettant un come back inespéré. Effectivement en écoutant son album, j'aime beaucoup son timbre de voix et l'inspiration un peu médiévale qui se dégage de certaines chansons avec la flûte, ou le hautbois qui sort de nulle part lol. C'est doux, reposant et enchanteur. Après honnêtement ça reste un peu spécial.

     

     

     Bridget St John

     

     

    Découverte par John Peel, un DJ clé de cette période et découvreur de talents, Bridget St John a immédiatement rencontré un succès d'estime. Néanmoins les ventes de ses albums n'ont malheureusement jamais suivi et au bout de quatre albums à 30 elle décide de mettre fin à sa carrière. C'est en fait une fin toute relativement car si elle choisit de ne plus sortir de disque, elle décide malgré tout de continuer à se produire de temps en temps. J'ai découvert au moment d'écrire cet article. Je n'ai écouté que l'album Ask Me No Questions,  et effectivement, comme avait dit John Peel, on sent un peu le rapprochement avec Nick Drake même si les chansons sont peut-être un peu plus doucereuses. C'est beau.

     

     

     

    Sibylle Baier

     

     

    On n'est pas obligé d'être Ricain ou anglais pour faire de la folk. Preuve en est avec Sibylle Baier, allemande de son état. Auteur d'un unique album n'ayant pas rencontré le succès, la jeune femme opte pour une décision radicale. En effet, elle choisit de raccrocher sa guitare définitivement et de retourner dans l'anonymat pour se consacrer à l'éducation de ses enfants. Ses morceaux referont surface au milieu des années 2000. Et son album rencontrera enfin son public, un peu tardivement pour qu'elle décide de remettre le couvert toutefois. Personnellement j'aime beaucoup. Néanmoins le style ultra épuré (guitare-voix) et la fragilité de sa voix rendent l'écoute de l'album relativement déprimante sur la durée. Heureusement quelques chansons enjouées permettent de remonter un peu le moral.

     

     

    Judee Sill

     

     

    Si Nick Drake est le plus torturé des artistes folk, Judee Sill est indubitablement l'une des plus marquées vu le parcours chaotique qu'elle s'est payé.  On ne dirait pas à voir sa tête d'Amy Farrah Fowler mais la malheureuse a eu une vie de cassoce comme pas permis. Pour résumer: son père meurt quand elle a huit ans, sa mère se marie avec une célébrité de l'animation mais les relations sont tendues à la maison. Du coup elle enchaine les (grosses) conneries et devient délinquante à temps partiel, si bien qu'avec son copain de l'époque elle enchaine les braquages d'épicerie (!!) et finit inexorablement en prison pour mineurs.  C'est là bas qu'elle découvre la musique. A sa sortie elle reprend des études d'art mais sa mère meurt alors qu'elle n'a que 17ans. Le choc est tel qu'elle arrête l'école et quitte le domicile pour se mettre avec un dealer. Elle se marie avec un musicien et vit à Las vegas mais tous deux deviennent accrocs à l'héroïne. Elle retourne finalement en Californie où elle fait le tapin et a quelques affaire de drogue qui l'emmènent une nouvelle fois en prison. Elle apprend à ce moment là que son frère vient également de mourir (!!!) ce qui la pousse à tenter de raccrocher et se mettre sérieusement à la musique. La drogue aura finalement raison d'elle, elle meurt d'une OD en 1979 à l'âge de 35ans.
    On pourrait en faire un film limite, et paradoxalement je pense qu'il y a un nombre incalculable de chanteuses avec le même type de parcours, qui sont passées à côté du rêve américain.

     

     

    Etrangement on ne ressent pas vraiment la douleur de cette vie dans ses belles chansons qui sont plutôt relativement enjouées tantôt folk, tantôt blues.

     

     

     

    Evidemment il y en a beaucoup d'autres (comme Susan Christie, Kate Wolf ou Karen Dalton que j'ai découvertes à l'occasion de ces écrits) dont une très grande majorité que je ne connais même pas. Néanmoins je trouve important au moment où on célèbre deux icone de ce genre de se rappeler que s'ils ont grandement contribué à son émergence, la folk existe aussi et surtout parce que des centaines ou peut-être des milliers d'autres artistes ont emboîté leurs pas sans pour autant rencontrer le succès de Simon & Garfunkle, Cat Stevens ou Jon Baez. Ou dans le meilleur des cas un succès tardif. Mais bon après tout c'est le jeu de l'art. 

     

    Vive la folk.

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    Résumé:

     

    A l'approche de ses cinquante ans, Rocco veut raccrocher et abandonner le porno. Malheureusement ses démons l'ont déjà sorti une fois d'une retraite anticipée. Dépendant sexuel, il vit de plus en plus mal sa carrière et sa vie de famille. Le film retrace sa tentative de mettre fin à sa carrière et nous permet de découvrir un peu plus l'homme derrière la légende.

     

     

     

     

    Rocco, la légende de toute une génération. Quand j'étais ado je ne sais même pas s'il y avait un Italien plus célèbre que Rocco Siffredi en France. Le docu s'attache à suivre Rocco durant sa dernière année d'activité au plus près afin de dresser un portrait sans fard de l'acteur. Quiconque a déjà vu ou lu une interview du bonhomme sait qu'il ne fait pas dans la langue de bois. De ce fait, lorsqu'il se laisse filmer il se livre et dresse un constat assez peu reluisant de sa carrière et de sa vie.

     

    Rocco Tano de son vrai nom est issu d'un milieu modeste et a grandi dans une famille italienne assez typique.  Même si la religion est peu évoquée, on se doute qu'elle a eu une grande importance dans son enfance vu le regard très ambigu qu'il entretient avec sa carrière. Au cours du docu on découvre de plus en plus la difficulté qu'il éprouve à lier sa vie de père de famille et de mari aimant avec son métier. De la même manière on s'aperçoit qu'il a développé un rapport quasi freudien avec sa mère qui a conditionné une certaine culpabilité et une grande colère.

    Même si le documentaire n'échappe pas à certains écueils formels (mise en scène un peu trop appuyée question dramaturgie et à la limite du voyeurisme niveau cul et paradoxalement assez cru), il remplit aisément sa mission en nous décrivant la personnalité complexe qui se cache derrière le mythe.

    Rocco apparait alors comme un homme intelligent et torturé, un homme bourré de contradictions en lutte perpétuelle avec ses démons. Et finalement son portait en fait quelqu'un d'assez touchant.

     

    Bon par contre son cousin qui l'a suivi dans sa carrière apparait comme un putain de boloss, limite boulet tellement il plane. Je suis pas sûr qu'il ait apprécié le film ha ha!

     

    Bref ça reste un très bon docu. A voir.

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  •  Des fois je mate mon blog et je vois un article que pour X raisons j'ai jamais terminé et donc que je n'ai jamais publié (et je me rends compte qu'il y en a plein). Alors je le supprime s'il n'est vraiment plus d'actualité ou bien si je me suis déjà bien investi et qu'il est conséquent je le termine à l'arrache. Ce qui est le cas de celui-ci qui date du mois d'août.

     

     

    Pour en revenir à l'article donc, quand ma femme m'a proposé d'aller à Lisbonne, je lui ai répondu: pourquoi faire? C'est pas que je les aime pas hein, mais si je veux voir des Portos j'ai qu'à aller à Drancy, ou à St Denis, ou au Rez-de-Chaussée de mon immeuble (on se refait pas). Non, franchement ça me chauffait pas, déjà qu'avec Bienvenue chez les Tos (je connais plus le nom du film), le délire m'avait soulé alors aller chez eux...

     

    Et puis finalement, vu que seuls les cons et les morts ne changent pas d'avis, que malgré leur communautarisme exacerbé ils restent relativement sympathiques (ils sont gentils les Tos) et que tous les gens que je connais qui ont été à Lisboa comme on dit m'ont vanté les mérites de la ville, alors j'y suis allé à reculons mais j'ai mis mes a priori de côté..

    C'est parti pour le racontage de mes vacances, étape par étape.

     

    1- L'aéroport.

     

    Fidèle à moi-même, je pars à Orly avec ma femme à 14h et, bouchons sur le périph aidant, j'arrive à 16h30 pour un vol prévu à17h40. Ouais, c'est juste, mais bon on a enregistré nos bagages, c'est cool on va embarquer... et c'est le début des emmerdes.

    (Note: cette histoire est véridique). Quand j'étais ado, j'avais une petite réputation de chat noir. J'ai plus toutes les histoires en tête mais il m'est souvent arrivé des trucs de merde bien comme il faut avec malgré tout un dénouement heureux (lol). Ah si: du style rater un avion au retour de Madagascar et rester bloqué un certain temps sur place, perdre mon passeport le jour où je dois partir au Nigeria, me faire virer d'un hôtel à Nice pour vol (et évidemment j'avais rien fait)...  Un poissard avec de la chance dans ma poisse. Un autre exemple parmi tant d'autres: j'ai été 2 fois à Dam (deux fois mémorables d'ailleurs). Je ne parlerai pas de la première où on était 5 et abrégerai la deuxième (ou on était 2)... Quoi qu'il en soit dans les 2 cas on est arrivé à l'improviste et on l'a payé la première nuit (on a dormi dans un parking la première fois et "dormi" dans un hôtel miteux pour clodos la deuxième). Enfin  bon, pour le second séjour à Dam, par le plus grand des hasards avec mon pote on a raté le car de retour pour Paris et on est restés à Dam avec presque rien en poche. On a pris un train pour Rotterdam qui semblait plus proche, puis on a fraudé dans le Thalys comme des clandestins (cachés à 2 dans les chiottes pendant un peu plus d'une heure). La pression était tellement forte qu'on a craqué et qu'on est descendu à Bruxelles. Avec les 5€ qui nous restait on a bouffé un grec à deux et par chance  mon pote a eu la bonne idée d'aller au guichet d'Europcar et nos billets ont été changés sans frais. En y repensant je me dis qu'on a été cons et qu'on aurait pu les changer directement à Dam en fait mais ça n'aurait pas été marrant. D'ailleurs pour compléter le tableau, une fois arrivés à la gare routière, on s'est fait accueillir par la douane  histoire de nous souhaiter la bienvenue en France et nous faire oublier le mal du pays. Heureusement qu'on était clean... 

     

    Là en l'occurrence la roue a tourné. Orly: on arrive avec ma femme au portique de sécurité et la sécu contrôle nos bagages à main dans leur scanner... Et là c'est le drame, l'improbable se produit.

    "Madame, vous avez une arme dans votre valise." On comprend pas, la meuf de la sécu ouvre la valise de ma femme, fouille et dans le double fond, trouve une vieille réplique de pistolet automatique genre Beretta 92F mais à billes.

    "Veuillez restez là je vous prie"

    Ma femme bouche bée, moi pareil. Sauf qu'évidemment je savais d'où il sortait.

    Ce truc je l'avais acheté il y a une vingtaine d'années environ aux puces de Clignancourt. Ca se vendait beaucoup à l'époque puis il me semble que ça a été interdit car ça ressemblait trop aux vrais (certains s'en sont servis pour faire des braquo d'ailleurs). Bref, je l'avais acheté il y une éternité et jamais utilisé d'ailleurs.

    On attend. Le "responsable" nous fait signe de patienter en attendant l'arrivée de la police". On attend... On entend nos noms dans le haut-parleur: " Pour le vol XXX à destination de Lisbonne, dernier appel pour l'embarquement pour Mr et Mme Soneseeza (lol). Le responsable va voir la personne de l'embarquement pour leur demander de patienter mais se mange un vent. L'avion part sans nous. Ca commence...

    Ma femme commence à stresser car c'est un peu l'affiche. Moi je la rassure, puis je repense à la tuerie de Nice qui a eu lieu une semaine avant et je me mets à stresser aussi.

    Les keufs arrivent, quatre, 3 mecs, une meuf.

    La meuf: "vous avez des enfants avec vous?
    - Non
    - Qu'est-ce que vous faites avec ça alors?"

    Je lui explique l'histoire, tellement improbable que j'ai du mal à y croire moi-même. J'ai acheté ce truc il y a un bail donc, à l'époque où je vivais encore chez ma mère. J'ai déménagé depuis. Ma mère (ou peut-être même moi à l'époque), a rangé le truc dans la valise, ma mère est morte, j'ai récupéré la valise.

    La keuf: "et vous n'avez pas fouillé la valise?"

    Bah non, elle était vide a priori, et ma femme qui l'avait prise pour son bagage a main, n'a pas fait attention.

     Sur les 4 keufs, la meuf est cool, un mec est cool,un autre semble plus ou moins neutre (il fait partie de la sûreté ou un autre truc, la main près du flingue), son collègue, un gros rougeaud me regarde tellement mal que j'évite de le regarder dans les yeux. Ce fils de p... a la main collée à son flingue et c'est limite si je l'entends pas me sortir une réplique à la Dirty Harry du style "make my day motherfucker". Il m'a fait flipper cet enculé.

     

     

    Fouille au corps, contrôle, re-fouille, re-contrôle. Les passagers nous regardent comme des terroristes ou des trafiquants (au choix). On avait évité les menottes. On attend. Je me vois déjà passer la semaine à Fleury comme un pouilleux pour un soupçon de terrorisme.

    Finalement au bout d'une heure, ils décident de nous relâcher. En fait les procédures ont changé et personne entre la sûreté et la police ne voulait prendre la responsabilité de faire quoi que ce soit avant confirmation (je le comprends parfaitement).

     Les keufs 2 sympas nous sortent "ça arrive souvent rassurez-vous. On va vous accompagner au guichet pour voir avec l'agence pour changer vos billets. Au pire vous leur dites que vous êtiez avec la PAF (police des frontières je crois) pour leur expliquer."

    Très sympas donc. Ils nous accompagnent. Là on tombe sur une pétasse qui nous calcule pas, puis qui nous sort au bout d'un moment : "vous avez raté l'avion c'est votre faute. Les billets sont modifiables en payant un supplément de 50%." Sachant que l'aller coûtait environ 238 € par tête et le retour 50€ (...), on se mangeait 119€ en plus et à multiplier par deux. En plus le prochain vol était le lendemain à 6h. Ambiance...

    On commence à s'embrouiller avec la meuf de la compagnie, les flics qui étaient en retrait s'éclipsent discrètement et nous laissent nous débrouiller avec elle. Evidemment le "appelez le PAF, ils vous diront" n'a pas marché. Au bout d'une heure on a fini par céder et vu que le vol suivant était à 6h on a pris un hôtel à l'aéroport. Facture: 238+55= 293€, avant même de prendre l'avion. J'ai encore du mal à m'asseoir putain...

     

     Evidemment j'ai fait la gueule toute la soirée même si avec le recul j'aurais pu faire la même connerie que ma femme, à savoir ne pas vérifier le double fond d'une valise que j'ai depuis des années.

     

     

    Arrivés à Lisbonne, on prend le taxi pour notre appart AirBnB. La ville est belle et le taxi s'enfonce dans des ruelles étroites, monte, descend. Au bout de 20-30mn on arrive au pied de l'immeuble pour une course qui nous coûte... 14€. Vu la somme, le sourire commence à un peu revenir.

     

    2- AirBnB

    L'appart est au 3ème sans ascenseur dans un vieil immeuble. L'immeuble est assez vétuste mais l'appart est cool, fonctionnel et plutôt grand. On est pas dans l'hyper centre mais pas trop loin non plus, vers Alcantara pour ceux qui connaissent. Le quartier est populaire (dans le bon sens du terme) et plutôt bien desservi avec un Lidl à côté et des stations de bus et tramway à proximité. Evidemment c'était trop beau pour être vrai. Le lendemain matin on se rend compte qu'il n'y pas d'eau chaude. Et bien entendu on est samedi. Il faudra attendre lundi après midi pour que la chaudière soit réparée. Résultat douche froide pendant trois jours et quand on est frileux comme ma femme, ça passe moyen. Pour continuer dans la foulée le lundi matin on a pu apprécier non pas le chant des doux passereaux, mais plutôt celui de la perceuse et de la disqueuse. En effet, il y avait , un chantier de ravalement de l'autre côté de la fenêtre. Cool pour les grasses mat.

     

    3- Lisboa

    Bon déjà le truc à savoir, c'est que comme beaucoup de capitales, Lisbonne c'est pas le Portugal. Donc je n'ai pas été au Portugal mais uniquement à Lisbonne, je précise. Le truc qui m'a choqué dans un premier temps c'est la conduite des Lisboetes. En 6 jours là bas, j'ai dû entendre autant de gens klaxonner qu'à Paris en 30 mn lol.Les mecs s'arrêtent aux clous pour laisser passer les piétons. Et puis c'est propre.

    Des touristes partout, des Français partout, des Français encore partout. Putain à la fin on en avait tellement marre qu'on évitait de parler français dès qu'on en voyait.

    Concernant la ville en elle-même, et bien elle est belle. Je n'aurais pas cru mais Lisbonne c'est putain de beau en vrai. Des collines, la vieille ville, le Tage, l'océan. Ce qui m'a choqué à Lisbonne au niveau architectural, c'est l'hétérogénéité des constructions. Si chaque quartier possède son identité, il y a un truc commun à tous. Dans chaque coin il est pas rare de trouver sur la même rue à la suite un vieux bâtiment d'inspiration "manuéline", un bâtiment moderne et un vieil immeuble tout pourri. Mais comme tout est peint en rose ou en jaune ça choque pas le moins du monde. Et en y regardant de plus près, dans toute la ville y a plein de baraques toutes vieilles mais comme toutes les baraques sont peintes, ça donne bien. Les mecs ils ont trouvé la parade et ça marche.

    Visiter Lisbonne c'est un peu étrange. En saison haute on dirait qu'il y a limite plus d'étrangers que d'habitants dans la ville. Les touristes sont partout, les flics aussi (et ils rigolent pas apparemment), et les voyous ou apprentis voyous se font bien discrets au centre ville. Du coup à part 2-3 gitanes à moitié à poil (sans déconner) et autant de gitans tatoués comme des bagnards, j'ai rien vu de spécial. Tu peux te balader limite à deux heure du mat t'auras presque autant de touristes qu'en journée.

     

    Alfama, l'hypercentre de Lisbonne

     

     

    Lisbonne est une belle ville, une ville cool tournée vers le tourisme. Une ville cosmopolite où chaque quartier a ses spécificités. J'avais pour habitude de donner un nom de quartier parisien à chaque coin de Lisbonne. Et pour faire l'analogie donc, t'as Martim Moniz, le Châtelet Lisboet  avec les mêmes Renois qui squattent au milieu des touristes (sauf que ce sont des Caps') et des Indiens en plus qui prennent la moitié de la place pour jouer au cricket. D'ailleurs en parlant d'Indiens, il suffit de marcher 5 mn pour avoir l'impression de se retrouver à Gare du Nord. Un peu plus loin on se retrouve à Alfama alias le coin le plus touristique de la ville et qui ressemble étonnamment à Pigalles (les bars à putes en moins), enfin Montmartre plutôt. C'est Montmartre sur Mer même, avec les collines qui donnent sur une super vue, le funiculaire étant remplacé par le célèbre tramway 28. Quel piège à con ce tram. Le truc est dans tous les guides, genre LE truc à faire, du coup tous les touristes squattent au terminus, ce qui peut donner plus d'une heure d'attente (pour prendre un tramway faut pas pousser). N'empêche comme on a été un peu moins con que la moyenne on l'a quand même fait mais en partant de l'autre terminus dans un joli quartier appelé Campo Ourique quelque peu excentré. Ouais il est cool le tram 28 mais il vaut pas toute la branlette qu'il y a autour. D'autant plus que les autres tramway sont aussi très cools et moins fréquentés.

     

     

    Le célèbre tram28

     

    En fait les quartiers de l'"hypercentre" de Lisbonne sont plus ou moins définis par une place centrale, la place de Baixa qui ressemble à République, la Praca do Commercio qui est en bord de mer, la Praca Duque de Saldanha et la Praca Marques de Pombal quelque peu excentrées mais blindées d'hôtels de luxe etc.
     

     

    3- La culture

    Bah déjà étant une ville européenne à l'histoire glorieuse on se doute qu'elle abrite en son sein un patrimoine culturel conséquent. Bah même si je serais incapable de citer un seul peintre portugais, c'est bien le cas. D'ailleurs j'avais vaguement entendu parler d'un séisme qui avait détruit une bonne partie de la ville mais je ne pensais pas que c'était à ce point. En fait il y a très peu de bâtiments qui y ont résisté et comme j'ai pu le lire quelque part Lisbonne n'a jamais récupéré son aura d'antan. Malgré tout il reste un patrimoine architectural important avec plusieurs châteaux, des églises (dont la basilique d'Estrela). La ville étant bâtie sur des collines, elle contient plusieurs funiculaires assez particuliers. Je n'ai pu faire que l'ascenseur de Santa Justa qui nous amène sur un plateau archi cool et duquel on a une vue assez impressionnante. Comme partout à Lisboa il y a la queue mais personnellement on a pu le faire deux fois, en journée et en soirée/nuit. Une astuce pour éviter les pièges à con. A Lisboa il est intéressant de payer un billet à la journée car quand on sait qu'il coûte 5€ mais qu'un trajet en tram en coûte environ 3, on peut se dire qu'il est rentabilisé avec un aller-retour. Par contre, ça doit être dans les guides mais j'ai pas fait gaffe, ce passe journalier fonctionne aussi avec les attractions type funiculaire. Pour résumer vaut mieux le faire un jour où on prend le passe car sinon c'est 5€ par personne. Quoi qu'il en soit ça reste à faire.

    Elevador de Santa Justa

     


    Bon perso j'ai pas fait de château (je pouvais pas tout faire) mais il parait qu'ils valent le coup.
    Ceci étant niveau culture si pour moi il y a un lieu incontournable, c'est bien Belem. Belem c'est un quartier excentré et assez étendu par rapport à un quartier dense comme Alfama ou Baixa, mais surtout c'est un quartier historique connu principalement pour sa tour et son salon de thé légendaire où on trouve les meilleures pasteis de la ville. Si la tour m'a relativement déçu(elle est pas très grande on pouvait pas y pénétrer, du coup on a l'impression de marcher beaucoup pour pas grand chose), le salon de thé est à la hauteur de sa réputation. Quiconque a déjà mangé des pasteis pense savoir à quoi s'attendre mais en fait non. Elles sont archi bonnes. On est pas au KFC ici ha ha! On peut faire la queue comme un couillon ou bien s'installer confortablement et profiter du joli décor que nous offre le lieu, c'est au choix.

     

     

     

    Le célèbre salon de thé Pasteis de Belem

     

     

    Pour terminer sur Belem, j'ai pas eu le temps de me ruer sur tous les musées de la ville mais j'ai quand même pu m'en faire un et non des moindres. Le Museu Colecção Berardo est un musée d'art moderne situé dans un complexe moderne pile entre la Tour et le salon de thé. En plus d'être dans un cadre élégant et agréable (il est climatisé, tant mieux pour les œuvres et pour nous), il a la particularité d'être gratuit. En fait c'est un milliardaire du nom de José Berardo qui a conclu un partenariat avec l'état pour exposer toute sa collection et le moins qu'on puisse dire c'est qu'elle est lourde sa collection! Du Picasso, du Delaunay, du Hockney, du Warhol, du Pollock, du Malevitch, du Klein... On a du y passer plus de deux heures facile. Honnêtement l'entrée coûterait 10€ que ça les vaudrait quand même mais c'est gratuit alors on en profite. Incontournable pour moi.

     

     

     

    Le musée Berardo, une pépite culturelle 

     

    Perso c'est juste un des meilleurs musées que j'ai faits.

     

    4 - Chill

     

    Lisbonne reste une ville côtière, on peut donc en profiter pour aller à la plage qui est même accessible en transports (enfin à en croire la tenue de certains parce qu'on l'a pas fait, la flemme). Par contre pour ceux qui veulent faire trempette, faut se rappeler que c'est l'Atlantique et qu'en conséquence l'eau est plus froide que sur la Méditerranée. Vaut donc mieux en profiter en été. Après pour ce qui est de la ville on a pas été en boîte donc je dirai rien dessus. Néanmoins il y a quelques rooftop assez sympas et un peu moins relou qu'à Paris comme le Lux (pas testé mais ils en disent du bien sur le Net donc à voir), ou encore d'autres dont un qu'on a fait mais que je ne retrouve pas sur Google. Enfin on s'en tape, y en a des cools pour prendre un petit verre avec une vue sur la ville comme dans 2 Flics à Miami. Sinon y a des bars agréables un peu partout, notamment à Alfama, où on peut voir l'océan au loin. 

     

    Un des nombreux rooftop de la ville

     

     

    Côté bouffe, comme on peut s'en douter Lisbonne est une ville bien moins chère que Paris. Ca se ressent  un peu partout, et en particulier à ce niveau. Du coup on peut se mettre bien pour pas cher du tout. Contrairement à ce à quoi j'aurais pu m'attendre, je n'ai pas spécialement vu de morue au menu des restos mais plutôt des fruits de mer, des calamars et surtout des sardines. La sardine c'est vraiment l'aliment vedette à Lisbonne en tout cas. Un resto qui n'en propose pas bah c'est pas un resto. Attention par contre aux pièges à cons: quand on mange au resto il faut savoir qu'on vous propose systématiquement des "entrées" genre tapas. On le signale en général mais celles-ci sont évidemment payantes (tout comme le pain), et si on ne fait pas gaffe la note peut vite grimper. Heureusement on ne paie que ce qu'on a mangé, et les restaurateurs habitués aux touristes prennent le soin de le signaler en général. Ceux-ci sont d'ailleurs plutôt globalement chaleureux et portés sur le service. D'ailleurs on a pu le constater de nos yeux avec un serveur qui nous a servi un peu comme de la merde. Il a pas fallu qu'on se plaigne  longtemps au patron sur son comportement (le serveur nous avait bien cassé les couilles à base d'insinuations douteuses) pour qu'il appelle le serveur en question et le vire sous nos yeux. Euh on en demandait pas tant non plus mais avec le recul il n'a eu que ce qu'il méritait. Quant à nous on a juste évité de nous balader un peu trop dans le coin pour nos deux derniers, histoire d'éviter de le recroiser (on sait jamais).

     

    Dans tous les cas, ça n'a pas suffi à entacher notre voyage. Honnêtement j'aurais pas cru mais Lisbonne ça tue. La vile est belle, les femmes sont belles (c'est vrai, oubliez le cliché des femmes à barbe), les gens sont cools, il fait beau, la vie est pas chère... En plus on a eu un dédommagement du proprio pour l'eau froide. Bref que demander de plus?

    Ne visitez plus Lisbonne, vivez à Lisbonne.

     

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