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    On va passer vite fait sur la bio:

     

    Né en 1988, Joyner Lucas (c'est son vrai nom) est originaire de Worcester dans le Massachussetts. Fan de rap depuis toujours il a commencé à rapper à l'âge de 10ans. Il a sorti 3 mixtapes mais avant d'acquérir une certaine notoriété grâce à son titre Ross Capipcchioni. S'en est suivi (508)507 2209, sa 4ème mixtape et la première en major. 

     

    Et voilà.

     

     

     

    Joyner Lucas c'est quand même l'auteur d'un des sons les plus "viraux"  de la fin de l'année dernière. En effet, sur les réseaux sociaux il était difficile de passer à côté de ce son au titre assez évocateur.

     

     

    Pourtant s'il a bénéficié un bon buzz grâce à cette chanson assez polémique, Joyner Lucas est loin d'être un nouveau.

    Personnellement je l'ai connu il y a quelques années avec Ross Capicchioni.

     

     

     

    Ce titre au contenu assez effarant est en fait tiré d'un horrible fait divers (on peut dire que le mec revient de loin), une démarche qui rappelle un peu 2Pac et son Brenda's Got a Baby. Un fait divers, dont il narre le récit à la fois du point de vue de la victime et du criminel, qui renvoie à la face sombre des Etats-Unis. Ce titre qui a eu un certain impact à l'époque   (et qui est sorti avec l'autorisation du fameux Ross Capicchioni), a tout de suite placé Joyner Lucas au rang des storyteller du rap U.S actuel, une discipline dont il a fait sa spécialité. En témoigne le nombre assez important d'histoires (réelles ou imaginées, drôles ou tragiques) qu'il a illustrées dans ses chansons. Et il le fait plutôt bien, voire très bien et de manière parfois assez complexe, comme on peut le voir dans Keep It 100 où il raconte les péripéties d'un billet de 100 dollars à travers ce qu'il y a de moins glorieux dans le monde de l'argent facile (détournement, drogue, pari, braquage, prostitution, mendicité...)

     

     

     

     

     

    Une chanson que je connais pratiquement par cœur à force de l'avoir écoutée. D'ailleurs si on tend bien l'oreille on peut sentir l'influence de Masta Ace, une référence assez avouée de Joyner Lucas, la légende de Brooklyn étant également connue pour sa facilité à narrer des histoires (Masta Ace a quand même sorti 3 albums concept avec l'histoire d'un rappeur comme ligne directrice). Joyner Lucas se permet d'ailleurs de le citer dans I'm Not Racist en reprenant une rime du "maître" (tirée de la chanson Beautiful)
    Pour la petite histoire, 20Syl et Hocus Pocus avaient sorti un morceau avec le même thème (la chanson "Pascal" les péripéties d'un billet de 500) mais bon, si le résultat était sympathique et que 20Syl n'est pas mauvais, y a pas photo non plus.

     

     

    Sa mixtape nommée (507) 508- 2209 d'après son n° de téléphone de l'époque (le mec qui perd pas le nord, il dû le changer depuis lol), illustre bien le goût de Joyner Lucas pour ce type de morceaux, et s'il lâche quelques morceaux "humoristiques" très second degré, il en profite pour évoquer certains sujets de société comme le rôle des parents dans l'éducation, le suicide, l'avortement. Bref, des trucs qu'on voit pas tout le temps dans le paysage du rap.

     

    Pourtant Joyner Lucas n'est pas vraiment le genre de mec à s'enfermer dans une case.  Que ce sont sur du boom bap ou de, la trap, voire des instru minimalistes, que ce soit en storytelling ou en pur ego trip, le mec est tout terrain.

    Une autre particularité ironiquement moins visible de Joyner Lucas, c'est le soin qu'il apporte à ses clips, qu'il corréalise pour la plupart d'ailleurs. Assez bien pensés en général, ils illustrent bien les storytellings avec une approche assez cinématographique. Il en profite d'ailleurs pour se mettre en scène de manière parfois originale et/ou discrète, dans la peau d'un personnage lambda (par exemple le dealer de taz au début du clip de Keep It 100, ou le criminel de Ross Capiccioni), ou n'apparait d'ailleurs parfois même pas du tout.

     

     

    Souvent là où on ne l'attend pas, surtout après avoir sorti un truc aussi fort que I'm not Racist, le mec est revenu peu après avec un projet en commun avec... Chris Brown. Un projet bien barré et bien golmon où, pour l'occasion la fameuse tête à claques s'est même mise à rapper et il faut le dire le résultat est plutôt pas mal.

    Enfin, il est néanmoins revenu récemment avec Frozen, un morceau sur les accidents de la route (...)  

    Bon on va rapidement oublier son embrouille foireuse avec Logic, le talentueux rappeur avec la dégaine de Big Flo et Oli. En plus d'être inutile, elle est loin d'être intéressante.

    Bref, s'il est habitué à des coups d'éclats et si son talent est reconnu par ses pairs, Joyner Lucas n'a toujours pas la renommée qu'il devrait avoir. A l'heure où un Lil Pump explose les charts avec un Gucci Gang aussi pathétique qu'efficace, Joyner Lucas (qui a "parodié" ce hit dans un remix improbable) attend encore son heure.

     

    En espérant pour lui que ce soit pour bientôt. Attention quand même à ne pas devenir le chargé de com des services sociaux.

     

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    Résumé Actes Sud:

     

    Voici un livre de Mémoires qui nous révèle la formation d’un des esprits les plus brillants de l’Afrique noire. Amadou Hampâté Bâ raconte ici sa petite enfance et son adolescence, à l’époque où, dans le Mali du début du XXe siècle, il s’initiait aux traditions ancestrales, fréquentait l’école française en même temps que la coranique, courait la savane, découvrait le colonialisme et s’apprêtait à devenir l’un des derniers grands dépositaires d’une civilisation orale en pleine mutation.
    Roman d’aventures, tableau de mœurs et fresque historique, ce livre restitue dans une langue savoureuse et limpide toutes les richesses, les couleurs et la vie du grand récit oral africain, et donne une belle leçon d’humour, de tolérance et d’humanité.

     

     

     

     

    Et c'est tout. Parce qu'en fait je vois trop quoi dire dessus. C'est d'ailleurs assez bizarre. J'ai bien aimé le bouquin qui est très intéressant et tout, mais je ne sais pas quoi dire de plus que le résumé. C'est fou ça.

     

    On va commencer par le début et parler un peu de son auteur.

     

    Dans le monde de la littérature, et pour les Africains de l'ouest en particulier, Amadou Hampâté Bâ est loin d'être un inconnu. Ecrivain et ethnologue, il fonde à l'indépendance du Mali l'institut des sciences humaines à Bamako, puis devient membre du conseil exécutif de l'Unesco de 1962 à 1970. Il a d'ailleurs effectué de nombreuses missions de conservations du patrimoine pour l'Unesco comme la "collecte" de contes traditionnels peuls et plus généralement d'Afrique de l'Ouest. Lors d'un discours à l'UNESCO il déclare une phrase qui deviendra proverbiale: « En Afrique, chaque fois qu'un vieillard traditionaliste meurt, c'est une bibliothèque inexploitée qui brûle », en réaction aux propos d'un sénateur américain sur l'ignorance supposée des peuples d'Afrique avant l'arrivée de l'homme blanc. Ce qui me fait vaguement penser aux "bienfaits de la colonisation" chers à notre ancien président... Au delà de ces polémiques, il est inutile de dire qu'Amadou Hampâté Bâ est devenu une des personnalités littéraires les plus importantes du mali et globalement d'Afrique de l'ouest.

     

     

     

    Amadou Hampaté Bâ, l'enfant du Mali

     

     

    Bon histoire de broder un peu, et parce qu'il faut bien rentabiliser les 440 pages, Amkoullel L'Enfant Peul, est un livre à mi chemin entre le roman autobiographique, le roman d'apprentissage et le roman historique (si si). Car c'est bien d'histoire dont il est question. Plus encore que l'histoire d'Amadou Hampâté Bâ, il s'agit également de l'histoire de toute une partie du Mali de son évolution des royaumes toucouleurs, dogon et bambaras jusqu'à la domination coloniale. Tout un pan de l'histoire de l'Afrique de l'ouest dont le jeune Hampaté Ba sera tout au long de sa vie le témoin. En effet tout au long du roman le petit Amkoullel sera amené à voyager du Sénégal au Mali en passant à le Burkina Faso. Et il en profite pour nous dévoiler les coutumes des sociétés africaines, leur organisation, les rites d'initiation, la présence de l'islam et celle des croyances ancestrales etc., que ce soit dans la communauté peule, dogon ou bambara. Ainsi il m'a permis par exemple de découvrir l'existence des "associations" (waaldés chez les Peuls) qui régissent la vie des gens des villes et villages et ce dès leur plus jeune âge.

     

    On sent dans le roman un véritable attachement de Hampâté Ba à toute la culture et l'histoire de l'Afrique de l'Ouest, depuis son enfance où il se passionne pour les contes traditionnels et les chants des griots à la gloire des héros peuls et toucouleurs, un attachement qui le poursuivra toute sa vie vu qu'il consacrera une grande partie de sa carrière à tenter de préserver le patrimoine culturel de la région.

    Pourtant malgré tout l'intérêt historique et culturel du bouquin, il ne faut pas oublier que celui-ci est avant tout un roman, et qu'il raconte son histoire. D'ailleurs il a bien raison tant sa vie semble avoir été remplie. De la même manière il en profite pour narrer celle de ses aïeux dont le parcours assez incroyable de certains témoigne de la place du destin dans l'histoire de sa famille.

     Amadou Hampâté Bâ est célèbre pour ses talents de conteurs et le roman, très rythmé et très bien écrit, bénéficie du talent de son auteur et de son sens de la narration. En ce sens il m'a curieusement rappelé par moments des livres comme le Gône du Chaaba ou même la Guerre des Boutons, enfin des livres sur l'enfance de leur auteur.

     

    Bon assez parlé, comme prévu L'Enfant Peul est un très beau roman sur l'Afrique, la colonisation et surtout l'histoire de son auteur jusqu'à son passage à l'âge adulte.  La seule réserve que je pourrais émettre est la surenchère de protagonistes au début du roman, dont il est difficile de se rappeler tous les noms. Hormis ça, c'est du tout bon.

     

    A lire ou à relire.

     

    A noter qu'il a écrit une suite de ses mémoires intitulée Oui Mon Commandant! 

    Je la lirai quand j'aurai le temps.

     

    Allez next.

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    Résumé allociné:

     

     

    Pour pimenter leur vie de couple, Max et Annie animent un jeu une nuit par semaine. Cette fois ils comptent sur Brooks, le frère charismatique de Max, pour organiser une super soirée à thème autour du polar, avec vrais faux malfrats et agents fédéraux ! Brooks a même prévu de se faire enlever…. sauf qu'il reste introuvable.

     

     

     

     

     

     

     

    J'ai coupé le résumé parce qu'ils racontaient trop leur vie et accessoirement l'intrigue du film.
    Je savais  pas trop à quoi m'en tenir. D'ailleurs j'avais même pas lu le résumé. J'avais juste vu la gueule de Jason Bateman sur l'affiche et comme j'aime bien cet acteur bah voilà quoi. D'ailleurs c'est fou ça, depuis Comment Tuer Son Boss, on le voit partout ce mec. Bon en fait c'est pas vrai, on le voyait déjà avant. Après tout il a explosé grâce à Arrested Development, la géniale série complètement mongole (qui me plait donc, et dans laquelle Michael Cera faisait aussi ses armes), puis dans Juno (où il retrouvait Michael Cera, comme quoi...), puis dans un millions de comédies et de séries (la très bonne Ozark, qu'il produit et dont il réalise quelques épisodes). Enfin bref, il est partout. Avec sa tête d'Américain moyen un peu naïf, il me fait un peu penser à Steve Carrel mais version upgradée, en plus beau quoi.

     

    Pour en revenir au film donc, celui-ci commence plutôt pas trop mal, avec la rencontre entre Max (Jason Bateman donc) et Annie (la jolie Rachel McAdams), puis l'évolution de leur couple autour de l'amour inconditionnel qu'ils portent aux jeux en tout genre.

     

     

    Max (Jason Bateman), Annie (Rachel McAdams) et leurs amis prêts pour une nouvelle "soirée-jeux"

     

     

     

    Et le délire autour de leurs soirées jeux est plutôt sympa... du moins jusqu'à l'arrivée de Brooks, le grand frère de Max qui réussit tout mieux que ce dernier. Ce n'est pas que ce dernier gâche le film vu qu'il est interprété par le toujours cool  Kyle Chandler (pleins de films et les séries Demain à la Une, Bloodline, Friday Night Lights). C'est plutôt qu'à partir de ce moment le film fait furieusement penser à un autre film. Oui oui, je parle bien de The Game, le film de Fincher auquel il emprunte le même concept d'espèce de mise en abyme.  A partir de là, les choses se gâtent légèrement. Non seulement le film semble avoir un air de déjà-vu, mais en plus il ne remplit même pas son contrat au niveau humour. Bah oui, le film n'est pas drôle et c'est bien le plus triste. Il doit y avoir un ou deux  gags marrants mais franchement les mecs se sont pas foulés.

     

     

    Brooks (Kyle Chandler), le grand frère cool

     

     

    C'est d'autant plus triste que le film se regarde sans déplaisir mais sans grand intérêt également. Et si la distribution est au top comme prévu, elle ne peut pas combler les carences d'un script assez faiblard qui tente de complexifier une intrigue assez foireuse pour donner l'illusion que les mecs se sont cassé la tête lol. Côté distrib tiens, outre Jason Bateman et Kyle Chandler et la jolie Rachel McAdams (je l'ai déjà dit?), on retrouve aussi Lamorne Morris (mais si! New Girl, avec la bonnasse Zooey Deschanel, sœur d'Emily et accessoirement sosie officiel de Katy Perry), la belle gosse Kylie Bunbury (Twisted, une série archi nulle, Under The Dome ou d'autres trucs sans intérêt), le bellâtre Billy Magnussen (le nouvel Aladin à venir, et surtout As the World Soap, un soap à la longévité historique), Danny Huston (fils de John et frère d'Angelica, 30 Jours de Nuit, American Horror Story etc.), Michael "Dexter" C. Hall (qui cabotine étonnamment), Jeffrey Wright (un miller de films dont la saga Hunger Games et les derniers James Bond) et la comique Chelsea Peretti (La série mongol Brooklyn Nine Nine) dans un rôle à la limite du caméo. Bref que du beau monde.

     

     

    Kevin (Lamorne Morris) et Michelle (Kylie Bunbury) au milieu d'un gag pas marrant

     

     

     

    Pourtant s'il y en a un qui porte le film (parce qu'il en faut toujours un), c'est l'inénarrable Jesse Plemmons. Fort de son physique improbable (on dirait le fils caché de Matt Damon et de Philip Seymour Hoffman, et c'est pas moi qui le dis), le mec semble avoir hérité du talent d'acteur de Seymour Hoffman et du charisme de Matt... euh de papa Hoffman (il joue d'ailleurs son fils dans The Master). Bref, le mec est partout depuis quelques temps (Strictly Criminal, Barry Seal, Hostiles, Le Pont Des Espions, Pentagon Papers, Friday Night Lights, Black Mirror etc.) et prouve que sa popularité n'est pas injustifiée.

     

     

    Gary (Jesse Plemmons), l'étrange voisin devenu persona non grata des "soirées jeux"

     

     

    Côté réal, rien à dire, ni en bien ni en mal, si ce n'est quelques efforts de mise en scène non négligeables comme un très bon plan séquence lors d'une partie improvisée de football américain, avec un œuf de Fabergé en guise de ballon et une baraque à deux étages en guise de stade. Vu le genre de production, c'est déjà pas si mal.  La musique du toujours très bon Cliff Martinez donne un petit cachet à l'ambiance nocturne du film (même s'il s'est pas trop foulé vu à quel point ça ressemble à ses derniers trucs pour Refn).

     

    Bon je crois que j'ai tout dit sur ce truc réalisé par Jonathan Goldstein et John Francis Daley, la tête à claques de Freaks n Geeks et de Bones (oui, le psy là). Pour résumer, Game Night n'est pas un mauvais film, mais reste une petite déception comparé à certains trucs du genre sortis ces dernières années. Dans le même genre, autant se refaire Crazy Night qui est déjà bien plus marrant.

     

     

    Allez next

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    Ca fait longtemps que j'avais pas fait d'expo. C'est d'autant plus dommage qu'il y en a pas mal qui m'intéressent en ce moment (Le Tintoret, etc.) Enfin j'ai pu me faire celle-là c'est déjà bien

     

     

     

    En fait, je connais Eugène Delacroix de nom comme tout le monde mais bon, au delà de la fameuse Liberté Guidant le Peuple et son autoportrait au Gilet Vert, tous deux présents sur le billet de vingt francs à l'époque (je crois que c'était bien celui-là), je ne connais rien de lui. Ah si, il y a la Mort de Sardanapale aussi. Donc ça fait trois tableaux, c'est pas fameux... 

     

     

    La Liberté Guidant le Peuple (1830), probablement son plus célèbre tableau

     

     

    Etrangement, l'expo ne mentionne pas le fait que l'artiste s'est lui-même inclus dans cette peinture sous les traits du combattant au fusil et au haut-de-forme. Bon après, c'est peut-être pas lui mais il me semble avoir lu ça il y a de nombreuses années. J'ai la flemme de vérifier

     

    Bon en vrai c'est très étrange mais, même si je n'avais absolument aucune idée de ce à quoi je devais m'attendre, j'ai néanmoins réussi à être assez surpris par le style de Delacroix. En fait, contrairement à ce qu'on pourrait penser, son style est tout sauf identifiable. Très prolifique, Delacroix s'est essayé à de nombreux styles et même s'il s'est tout d'abord illustré avec un style un peu hérité des grands peintres néoclassiques (avec sa période "grecque" qui renvoie un peu aux peintures napoléoniennes de Géricault etc), il s'en est finalement détourné pour aller à gauche et à droite. Du coup, si on l'associe inévitablement au romantisme, d'autres peintres et d'autres courants l'ont tout autant influencé comme Goya à une certaine période, et surtout Rubens dont le spectre plane au-dessus d'une grande partie des œuvres présentes à l'expo (et auquel Delacroix semble avoir voué un véritable culte).

     

     

     

    La Chasse aux Lions (1854) qui renvoie aux scènes de chasse de Rubens

     

     

    Au delà de l'intérêt somme toute parfois relatif de certains tableaux, la grand point fort de l'expo en ce qui me concerne et de permettre de découvrir les nombreuses facettes d'un peintre moderne et prolifique qui s'est essayé à de nombreuses expériences comme en témoignent ses lithographies qui ont accompagné une édition de faust, ses peintures inspirée de l'œuvre de shakespeare ou encore sa période marocaine.

     

     

     

     Hamlet et Horatio (1839)

     

     

    Bref, Delacroix est un artiste qui n'a cessé de tenté de se réinventer et si logiquement sa patte est plus difficilement identifiable, c'est finalement tout à son honneur d'avoir toujours tenté d'injecter de la modernité dans son approche artistique.

     

     

    Bonne expo. Enfin, à 17balles (x2) plus les 15 balles de parking c'est le minimum. En plus comme on est malins, on n'a pas eu le temps de profiter de la collection permanente (comprise dans le prix) car le musée allait fermer. C'est là qu'on se souvient que c'est cher Paris.

     

    Une curiosité: si je ne dis pas de connerie la fameuse Mort de Sardanapale n'est pas exposée. Néanmoins, deux copies sont exposées: la première est plutôt une étude en préparation du tableau. La seconde quant à elle est en fait une copie faite par Delacroix peu après que l'originale eut enfin trouvé preneur, l'artiste ayant eu du mal à s'en séparer.

     

     

     

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