Ouais je regarde Cold Play, euh Cold Prey. Enfin c'est tout aussi chiant mine de rien.

J'en avais entendu du bien pourtant mais en fait non.

Quand je pense qu'il y a pas si longtemps j'encensais les Scandinaves. Pendant une heure et demie on suit cinq connards qui parlent en Krisprolls, dont une tête de lâche qui ressemble à Orelsan. Dès le début ona le droit aux clichés du slasher : cinq jeunes qui partent en vadrouille, dont le couple qui se galoche, le couple responsable (dont l'héroïne) et  le mec qui tient les deux chandelles (bah oui une par couple).  Evidemment ils restent bloqués et à la merci d'un tueur impitoyable.

C'est assez nul en fait. Tellement que par moments on pourrait croire que c'est français. Rien que la musique est tellement naze qu'elle semble avoir été faite par un mec de chez nous.

 Jannicke (Ingrid Bolso Berdal), la Lara Croft du film

On passe les trente premières minute à les regarder se taper leurs délires de golmon. Zzzz...  J'ai failli hésiter entre arrêter le film et l'accélérer, puis je me suis dit que j'allais écrire cet article en même temps, histoire de ne pas le perdre complètement (mon temps, pas le film). Du coup, au bout de trente minutes donc, ça commence à charcler... mais juste un peu hein. On n'est pas chez Argento ici.
Exit donc les meurtres sadiques et ultra graphiques. A la place on a droit à des boloss qui courent dans tous les sens avant de se manger quelques coups de pioches au petit bonheur la chance. Evidemment aucun de ces abrutis ne réfléchit à prendre quelque chose qui pourrait faire office d'arme avant la dernière demie heure et la disparition de la moitié du casting, et le premier a la bonne idée de s'emparer d'une grosse fourchette, le truc pour tourner la viande sur les barbecues:

 Ouais ce truc là. Parce que genre t'as un tueur de 2m50 qui te cherche, tu vas prendre ça. Pour faire quoi? Lui voler son steak?

Orels... Mikal (Endre Midtstigen) le mec qui veut sauver sa vie avec une fourchette

Quand au boogey man, on dirait un mec déguisé en Chewbacca (!!) et j'exagère même pas. Quand je pense que ce truc là a été un gros carton dans son pays, au point de faire trois suites, je me dis que y a de l'espoir en France.

 Bref, Cold Prey c'est naze. C'est un truc tellement balisé qu'on dirait que le scénariste l'a écrit avec le "manuel du slasher". Et quand on sort de Profondo Rosso de Argento ça fait mal au cul.

 NEEEEXT!!!