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    Alors que les élections au poste de gouverneur de l'Illinois approchent à grand pas, Tom Kane qui règne sans partage sur la mairie de Chicago depuis plus de dix ans, apprend qu'il est atteint d'une maladie neuro dégénérative. Son médecin l'informe qu'il lui reste au mieux  deux ans à vivre pendant lesquels sa santé physique et surtout mentale ne va cesser de se détériorer. Bien décidé à aller jusqu'au bout de son mandat, Kane va soudainement et sans raison soutenir un autre candidat. Ce choix brutal et son changement d'attitude lui vaudront un paquet  d'inimitiés, à commencer par le gouverneur candidat à sa propre succession, et entraineront une suite de conflits qui risqueront de lui coûter son mandat.

     

    C'est qui le patron?

     

    Les arcanes du pouvoir ont toujours fasciné mais il faut reconnaître que ces dernières années les séries avec un contexte politique sont devenues légion: il y  a eu Spin City, The Wire avec tout un pan sur la politique de Baltimore, The Good Wife avec ses élections de maire et procureur, A la Maison Blanche avec Martin Sheen, plus récemment Scandal et surtout House of Cards évidemment.

     

    Alors quel intérêt de voir celle-ci?

    Déjà, il y a la musique comme en témoigne ce très beau générique:

     Satan, your kingdom must come down

    Avec une superbe chanson de Robert Plant (fondateur du légendaire groupe Lep Zeppelin pour les gens qui vivent sur Mars) au titre évocateur. D'ailleurs une partie partie des épisodes de la première saison se terminant avec une oeuvre d'Erik Satie, mon compositeur préféré, cette série ne peut que me plaire.

     

    Il faut savoir avant tout que malgré qu'elle soit dans l'air du temps, Boss a plusieurs atouts non négligeables. Elle est produite par Gus Van Sant déjà et ce n'est pas rien. Et puis il suffit de voir le premier épisode pour comprendre le ton de la série. Plus qu'une série politique, il s'agirait presque d'une tragédie montrant la déchéance d'un vieux lion affaibli et attaqué de toutes parts mais qui s'obstine à vouloir rester le roi. Dans le rôle de ce Richard III 2.0 Kelsey Grammer est juste énorme. Charismatique au possible sa prestation justifie à elle seule le titre de la série (il a d'ailleurs gagné un grammy award pour ce rôle). Il a beau avoir vaguement gravi les échelons, Tom Kane est le patron de Chicago et entend bien le faire comprendre à tout le monde quitte à baiser des proches.

    Tom Kane (Kelsey Grammer) et sa femme (Connie Nielsen)

     

    Côté casting les producteurs ont fait les choses: du chauffeur au gouverneur, tous les acteurs sont excellents, mention spéciale à la belle Connie Nielsen, parfaite (comme d'hab) dans le rôle de la femme du maire, et Kathleen Robertson rescapée de Beverly Hills et hyper convaincante en femme à lunettes (ha ha!!) constituant l'avant garde de l'équipe du maire.

     

    Kitty (Kathleen Robertson) et Ben Zajac (Jeff Hephner), un aspirant gouverneur libidineux

     

    Alors est-ce que la série est parfaite pour autant? Pas vraiment en fait. Peut-être pour se démarquer des autres séries politiques à la mode comme House of Cards (encore) les auteurs ont cru bon de rajouter un personnage de fille indigne (une grosse toxico) et d'axer via ses aventures tout une partie de la série autour des ghettos de Chicago. Humm mauvaise idée. Franchement quel est intérêt de nous raconter son histoire d'amour toute pétée avec un dealer tout aussi foireux? Pourquoi essayer de nous refaire ce que The Wire a déjà fait en 10000 fois mieux? Parce que question street crédibilité avec son "Bodie"  au rabais tout droit sorti d'un pub pour Calvin Klein, on repassera...

     

    Bodie (à droite), D'angelo,Pooh et Wallace: dealeurs street crédibles

     

     

    Darius (Rotimi) et sa shlag de meuf: dealeur fragile

     

    Vous voyez la diff ? Putain le mec est dealeur et il tombe amoureux d'une tox!! Ca existe pas ça! Aussi paradoxal que ça puisse paraître, si les dealeurs de rue méprisent un genre de personnes ce sont bien les tox. Pas besoin d'en vendre ou d'en prendre pour le savoir c'est une vérité admise, point. Les toxicos sont les gens les moins fiables du monde et la plupart feraient n'importe quoi pour une dose. Les mecs se sont pas foulés là dessus. D'autant que les 2 se révèlent assez vite insupportables. Par contre ce qui est marrant c'est que même dans la série tout le monde les prend pour des clowns (je vais arrêter de vanner ce mec, je viens d'apprendre qu'il est nigerian donc il remonte dans mon estime ha ha).

    Mais même si la réhabilitation d'une cité de Chicago et l'influence du vote noir qui va avec (encore comme dans The Wire, tiens) prend une part non négligeable des enjeux de la 2ème saison avec l'introduction du rappeur TI comme relai entre le hood et la politique ( un Stringer Bell du pauvre quoi, mouais...), la série souffre trop d'un manque de crédibilité et de la comparaison avec son ainée pour prétendre à être intéressante à ce niveau.

    D'ailleurs quitte à parler ghetto à Chicago, je pige pas comment les auteurs ont pu ne pas évoquer tous les gangs qui pullulent dans la ville et défraient la chronique depuis un petit moment. Si on parle de Chicago sans les Gangsta Disciples, les Black Disciples ou les Latin Kings, c'est comme parler des rues de LA sans parler des Bloods, des Crips ou de la 18. Enfin bref, heureusement que Sanaa Lathan (toujours aussi fraîche) vient à la rescousse dans la saison 2 pour assister le maire dans ce chantier de rénovation casse-tête.

     

     Mona Fredricks (Sanaa lathan), la jolie et naïve chef de cabinet du maire

     

    De la même manière la série tombe parfois dans le faussement glauque avec des meurtres et des règlements de comptes ni très intenses ni très intéressants mais dans l'absolu ce n'est pas très dérangeant. Tous ces défauts sont néanmoins assez mineurs pour ne pas entacher le plaisir que procure cette série. Avec ses intrigues assez tordues sur fond de scandales politico financiers, elle dresse une galeries de portraits assez forts et convaincants: le maire et sa femme bien sûr mais aussi leurs ennemis et alliés tels que le conseiller, le conseiller municipal, le gouverneur et le trésorier Zajac en brillant politicien doublé d'un queutard de première division. Il ne faut pas oublier non le journaliste Sam Miller même si on ne connaîtra finalement jamais les motivations de son acharnement vis à vis de Tom Kane.

     

    Bref, j'en ai assez dit. Dans la jungle des séries celle-ci ne figurera pas dans un top 10 mais reste une série politique passionnante sur les enjeux de la gestion d'une des plus grande villes du pays. Elle s'est malheureusement terminée au bout de 2 saisons mais vaut le coup d'oeil ne serait-ce que pour les perfs d'acteurs et l'ambiance de la série.

     

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  • Cop

    J'ai déjà vu cette image quelque part...

     

    Bon pour le résumé, allez voir sur Google ou bien référez-vous au premier ou 2ème article que j'ai écrit sur ce blog. Allez en bref: Lloyd Hopkins, un flic brillant et torturé de Los Angeles, enquête sur un tueur en série qui ne l'est pas moins...

     

    C'est toujours  difficile d'émettre un avis un tant soit peu objectif sur un film lorsqu'on a lu le bouquin d'origine au préalable. Néanmoins il est très très difficile d'adapter la plupart des bouquins, et ceux d'Ellroy ne dérogent pas à la règle. Aussi on peut se rappeler du fiasco artistique du Dahlia Noir (n'en déplaise aux fans de De Palma), et de la semi réussite de LA Confidential (en contrepartie d'une trahison du bouquin) et à ce jeu là ce film ne s'en sort pas trop mal. Vu la densité du livre origine comme la plupart des livres de Ellroy, James B Harris a dû taillader et surtout prendre le parti de ne suivre que le point de vue de Lloyd Hopkins. Finalement, et malgré la suppression ou la mise en retrait de certains personnages, le film se révèle fidèle au roman. Très brutal, James Woods interprête un Lloyd Hopkins qui, bien que différent de celui du roman, est excellent de folie et de nervosité et contribue grandement au niveau du film.

     

    Lloyd Hopkins (James Woods), flic ultra brillant et totalement borderline

     

     

    Je n'ai pas assez de recul pour juger pleinement le film mais ce dernier m'a donné la mauvaise impression d'être un assemblage de scènes clés du bouquin, ce qui fait que je n'arrive pas à savoir si la structure du scénario fonctionne bien. En tout cas le film est violent à souhait, les cadavres s'entassant à un rythme soutenu. Mais surtout, il est glauque. Le pire dans tout ça c'est qu'il est très édulcoré par rapport au roman (plus de viol ni de sous texte homosexuel).

    Finalement, quand on voit le résultat, on se dit que c'était pas une mauvaise idée d'écrémer un peu la noirceur du truc en fait.

    Un bon polar comme on n'en voit plus trop et une bonne adaptation même si le roman est largement au-dessus.

     

     

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  • Je l'avais chez moi depuis un bail alors je me suis dit qu'il fallait bien que je le mate un de ces quatre avant de le rendre à son propriétaire.

     

     

     

    Oubliez d'office vos blagues pourries sur le fait qu'on est en 2015. Ici on n'est pas dans un post apo italien genre Les Guerriers du Bronx mais dans du cinéma, du vrai.

     

    Résumé: Tom et Evelyn, un couple de touristes espagnols ont décidé de laisser leurs deux enfants et de profiter de deux semaines de vacances en bord de mer. La côte espagnole étant envahie de touristes, ils décident de louer un bateau pour se reposer à l'écart de la foule dans sur la petite île d'Almanzora. A leur arrivée, ils s'aperçoivent que tous les habitants ont disparu à l'exception des enfants.

     

    Tom et Evelyn, sa femme enceinte, en route pour des vacances de type farniente

     

    Dès le départ le film donne le ton. Dans le genre générique qui fout mal à l'aise ce film se pose là. Les images d'archives montrant les ravages  des différents conflits mondiaux sur les enfants (Auschwitz, guerre de Corée, Indo Pakistanaise, Vietnam, Biafra...) sont entrecoupées d'un chant d'enfant bien glauque. Le générique se termine d'ailleurs sur des enfants mourant de fin, laissant le film commencer avec un plan sur des occidentaux bien portants à la plage. C'est pas difficile de comprendre l'image. D'ailleurs, comme le rappelle l'héroïne à son mari en parlant dune hypothétique guerre en Thaïlande: "ça ne nous concerne pas, c'est en Asie..."

     

    Il est clair qu'un film pareil a dû attendre la disparition de Franco pour voir le jour. De toute façon une oeuvre aussi barrée et malsaine ne pouvait être réalisée qu'en réaction au régime totalitaire encore en place peu avant.

     Un vieillard qui ne va pas tarder à servir de pinata

     

    Ce qui est intéressant c'est que  malgré un pitch qui s'y prêterait, Ibanez évite de tomber dans la facilité d'un bête survival. Aussi la tension palpable dès le début va crescendo à mesure que les héros comprennent que quelque chose ne tourne pas rond sur cette île. Pour les enfants qui rôdent autour d'eux tout le long du film, tous les événements qui ont lieu sur l'île ne sont qu'une suite de jeux et d'amusement.

     

    Le trailer allemand (mais ça ne change rien)

     

    Pour faire bref: l'histoire est top, la mise en scène est géniale, le casting est excellent (mention spéciale aux enfants, bien flippants pour la plupart). Bref tout est réussi.

     

    Film culte interdit dans de nombreux pays pendant plusieurs années, avec son histoire au carrefour entre La Nuit des Morts Vivants et Sa Majesté des Mouches, Les Révoltés de l'An 2000 se révèle être un véritable cauchemar sur pellicule largement à la hauteur de sa réputation.

     

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  • Il manque les deux derniers gosses sur l'affiche

     

    Production Showtime à qui on doit entre autre Dexter, Homeland, Californication (en gros c'est pas HBO mais ça se rapproche de AMC)

    Résumé d'après Wikipedia:

    La série suit la famille de Frank Gallagher, un homme irresponsable qui passe son temps à boire et à tenter de profiter du système. Sa femme a abandonné sa famille en laissant leurs six enfants à leur père, qui sont donc livrés à eux-mêmes. Ils apprennent à se débrouiller et à subvenir à leurs besoins ensemble sous l'autorité de Fiona, l’aînée, qui apprend les difficultés de diriger une maison.

     Fiona (Emmy Rossum), l'ainée débrouillarde de la famille

     

    Ne vous fiez pas à l'affiche du haut qui sent bon la bonne humeur et la déconnade. Cette série est vraiment le top de ce qui se fait en matière de cassocerie. Pour se faire une idée du truc, il faudrait imaginer un croisement entre La Vie à Cinq (si si), Mariés 2 Enfants, Absolutely Fabolous et un truc genre The Corner ou la saison 4 de The Wire avec les gosses. Ouais c'est assez dur de se faire une idée mais en gros c'est ça.D'ailleurs le générique, assez génial et original, donne le ton:

     

     

     Il faut savoir que bien que ce soit l'adaptation américaine de la série anglaise éponyme, Shameless vaut le coup ne serait-ce que parce que l'ambiance est bien retranscrite (malgré que l'on ressente fortement le contexte anglo-saxon à travers certains trucs comme l'épicerie ou le petit frère bagarreur par exemple). Ce n'est pas un hasard si la traversée de l'Atlantique s'est bien déroulée, c'est parce Paul Abbott lui-même, le créateur de la série originale et grand connaisseur en la matière (voir son enfance catastrophique dans sa bio ), a grandement participé au développement de la version US.

    Mais surtout, elle mérite d'être vue ne serait-ce que pour la performance de William H Macy. Il est juste énorme dans le rôle du patriarche clodo totalement à la ramasse.

     

    Frank Gallagher (William H. Macy) patriarche déjanté source principale d'emmerde de ses proches

     

    Second rôle de première classe William H. Macy a fait montre de son talent dans pleins de films de grands réals comme Paul Thomas Anderson et les frères Coen (Boogie Nights, Magnolia et surtout Fargo). Avec son visage atypique (un croisement entre James Cagney et Droopy),  et son air d'Américain moyen à moitié ahuri/ lâche, il est devenu spécialiste des rôles de mecs fourbes, timides, voire associaux sous le costume de monsieur-tout-le monde.Il est d'ailleurs à Shameless ce que Steve Buscemi est à Boardwalk Empire: si tous les persos et leurs interprêtes sont au top, c'est clairement lui qui porte la série. Personnellement je trouve difficile d'imaginer quelqu'un d'autre que lui pour incarner Frank Gallagher après l'avoir vu dans le rôle.

     

    Concernant la série en elle-même, malgré le fait qu'elle traite de la vie de la famille Gallagher, elle en profite  pour aborder différents thèmes liées à la précarité: pauvreté, violence, alcoolisme, drogue, délinquance, misère sexuelle, communautarisme etc. La liste est longue et la série se révèle parfois assez dure, voire carrément glauque lors de certains passages assez barrés, au point que j'ai du arrêter de la mater un moment tellement elle me mettait mal à l'aise. Heureusement tout ceci ne serait pas supportable sans un humour en partie dû à l'énorme connerie de Frank qui a toujours le don de se mettre dans une merde pas possible. Et puis la série ne se limite pas à ça heureusement mais chaque épisode offre son lot de connerie incommensurable:

     

    Kevin le voisin (Steve Howey), aux prises avec sa femme Veronica (Shanola Thompson) et sa belle-mère (!!!)

     

    Bref j'ai pas tout vu mais cette série drôle et dure à la fois mérite le visionnage ne serait-ce que pour la galerie de personnages aussi perchés que touchants (Fiona et Lip, les ainés, en tête) qu'elle décrit et la manière dont elle dépeint les quartiers populaires de Chicago.

     

    A réserver à un public averti

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  • A la base j'aurais bien aimé parler de Foxcatcher que j'ai vu récemment mais j'ai pioncé pendant une heure environ (j'étais naze), alors je vais plutôt parler de ce film que je viens de voir.

     

     

     

     

    J'étais pourtant parti pour voir autre chose du style Jupiter ou je sais pas quoi mais suite à une petite brouille avec ma femme j'ai décidé de me faire une petite vengeance en choisissant un film d'horreur rien que pour la faire chier (ha ha!). En plus j'en avais lu du bien. Bien m'en a pris.

    Le trailer VF (film à voir en VO of  course)

     

    Résumé d'Allociné:

    Après une expérience sexuelle apparemment anodine, Jay se retrouve confrontée à d'étranges visions et  l'inextricable impression que quelqu'un, ou quelque chose, la suit. Abasourdis, Jay et ses amis doivent trouver une échappatoire à la menace qui semble les rattraper...

     

    Autant le dire tout de suite, si vous vous attendez à voir un film d'horreur lambda passez votre chemin. Assez déstabilisant malgré une introduction plutôt intense et une musique "autre", le film démarre finalement comme un petit film indé façon Sundance au point que j'ai même fini par avoir un doute sur l'origine du truc un moment.  Pourtant on est bien aux Etats Unis, dans un de ces lotissements middle-class à la Desperate Housewives. C'est d'ailleurs un des seuls repères qu'on a. Comme me l'a fait remarquer quelqu'un sur un forum le réal s'est amusé à brouiller les pistes avec des tenues un peu vieillottes et de vieux appareils (vieille télé, machine à écrire etc.) Même la principale voiture doit dater de 30ans. La couleur est annoncée. c'est du cinéma référentiel, et référentiel dans le bon sens. On pense notamment aux films de Carpenter (Halloween en tête), d' Argento (Suspiria) et de Hideo Nakata (Ring forcément, mais aussi Dark Water).  Néanmoins ce n'est pas un film de fan pour autant. Contrairement aux slashers habituels avec la fameuse symbolique de la virginité comme ils l'expliquent dans le premier Scream (en gros la salope du film va forcément crever et l'héroïne qui veut pas trop niquer a des chances de survie), le réal a eu la bonne idée de détourner ces codes pour en faire une espèce d'allégorie sur le sida, car comme dans Ring il s'agit bien d'une malédiction qu'on se refile. Ici pas d'ados hyper cool-riches-beaux façon Gossip Girl mais plutôt des jeunes tout ce qu'il y a de plus banals.

    Jay et ses amis en pleine enquête

     

    C'est d'ailleurs assez étonnant au départ de se retrouver avec un film indépendant un peu fauché mais bon il vérifie l'adage "c'est pas la taille du budget qui compte", ou  plutôt "mieux vaut de bonnes idées qu'un gros budget" (ou un truc comme ça). Aussi pour effrayer pas besoin d'effets spéciaux à 3 millions mais juste une mise en scène intelligente. Pas de jump scare à la con, que la menace soit présente ou latente, le sentiment de peur est toujours palpable, que ce soit à travers un arrière plan, un jeu de champ/contre champ ou encore de manière bien plus originale.

     

     

    Jay (Maika Monroe) aux prises avec un étrange tortionnaire.

     

    D'un point de vue scénaristique, l'histoire est finalement assez classique mais suffisamment bien amenée et surtout conserve une part de mystère d'un bout à l'autre du film.

    Bref, hormis hormis une musique un peu trop présente (même si elle est très bonne), ce film est une franche réussite, encore plus au vu de son budget probablement dérisoire. J'en dirai pas plus mais je le conseille clairement.

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