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    Non je n'ai pas abandonné ce blog, je ne l'abandonnerai jamais (jamais!). C'est juste que... Enfin bref

     

     

     

     

     

     

     

    Je vais faire bref. j'ai pas été au ciné depuis au moins trois mois, je sors plus de chez moi, je mate que des séries Netflix et j'ai de plus en plus de mal à parler de quoi que ce soit sur ce blog. Enfin on s'en fout en même temps.

     

     

     

    Résumé:

    Manuel et Driss ont grandi comme deux frères inséparables dans la même cité. Mais aujourd’hui tout les oppose. Manuel est à la tête d’un trafic de drogue, alors que Driss est devenu flic. Quand celui-ci est promu aux Stups, son retour bouleverse les équilibres et met Manuel en danger.

     

     

     

     

     

    Personnellement je ne suis pas totalement convaincu par le résumé mais vu que c'est celui du distributeur on va pas chipoter.

     

    Ce que j'aime bien avec les films situés à Paris c'est qu'on reconnait forcément certains endroits où il a été tourné. Par exemple les Courtillières à Pantin dans la scène d'introduction, ou le nouveau palais de justice à Porte de Clichy (et toute la partie du 17ème qui croule sous les travaux d'aménagement). D'ailleurs j'ai été surpris en voyant qu'une scène avait carrément été tournée à 500 mètres de chez moi, à Colombes lorsque les protagonistes se retrouvent devant un hôtel.

     

    On va pas aller par quatre chemins, j'ai aimé ce film. Déjà parce que c'est rare d'avoir un polar français réussi (film français tout court diront les mauvaises langues). Et puis parce que en fait j'en attendais pas grand chose mais que j'aime beaucoup les acteurs principaux.

    Déjà pour parler du film, le réal David Oelhoffen et la scénariste Jeane Apkeman ont eu l'intelligence d'éviter les lieux communs sur le trafic de drogue et la banlieue en général. En plus de s'être apparemment un peu documenté sur le sujet, ils ont opté pour un traitement presque documentaire, plus proche de séries comme The Wire ou Gomorra que de films de gangsters. On est donc loin d'un délire mythologique à la Michael Mann par exemple (que les réals français essaient souvent et tristement de singer) mais finalement assez proche de Tavernier façon L627, enfin dans mes souvenirs en tout cas. Donc oui, l'approche naturaliste sert le film, d'autant que certains aspects évitent les écueils caricaturaux attendus (il n'y pas de rap par exemple), comme par exemple les jeunes qui vendent du shit et qui n'ont rien à voir avec les gros caïds discrètement postés deux étages plus haut.

    Pour autant le film n'en oublie pas de raconter une histoire, une histoire somme toute assez simple et plutôt prévisible mais suffisamment bien amenée à mon goût. Parce qu'au fond c'est juste l'histoire de personnes ayant grandi dans le même coin et ayant pris des chemins différents, chacun prêt à tout pour parvenir à ses fins quitte à s'arranger avec sa morale et ses principes.

    Il n'y a pas vraiment de gentils ou de méchants dans le film au final, juste des gens qui font ce qu'ils font avec leurs propres systèmes de valeurs.

    Concernant la mise en scène comme je l'ai dit, David Oelhoffen a opté pour une approche naturaliste mais ce n'est pas pour autant qu'il néglige la mise scène et certaines scènes "d'action" sont filmées avec une réelle intensité, d'ailleurs la scène du règlement (j'en dis pas plus) m'a encore rappelé une des premières scènes de Gomorra (encore cette série) lorsque Ciro se retrouve au bar. Donc oui Frères Ennemis est un film plus subtil et plus intelligent qu'il n'y parait.

     

    Est-il parfait pour autant? Bien sûr que non. On pourra reprocher par exemple un manque de fluidité dans la narration. Mon pote qui était au ciné avec moi (et qui n' a pas aimé) me disait qu'il avait trouvé que certaines séquences tombaient à plat ou étaient vaines, et qu'il n'avait pas réussi à avoir d'empathie pour aucun des personnages au final. C'est pas totalement faux. La schizophrénie du héros n'est par exemple pas exploitée de la meilleure manière.  Par ailleurs la fin du film renvoie un peu à tout ce côté crépusculaire que le réal à avait rejeté durant tout le métrage, et m'a donc un peu déçu.   Mais bon personnellement ça n'a pas entaché mon plaisir outre mesure.

     

     

     

    Après et il faut le dire, un des gros atouts du film reste sa distribution. Evidement Matthias Schoenaerts qui m'avait déjà bluffé à l'époque de Bull Head traine toujours sa grande carcasse de bœuf tout en parvenant à être parfait. Y a pas à dire, pour une fois qu'un acteur français a autant de talent, il faut qu'il soit belge.  Enfin bref, ici il reste égal à lui-même et incarne donc parfaitement Manuel, un dealeur pris dans un engrenage qui le dépasse.

     

     

     

    Manuel (Matthias Schoenaerts), un dealer en tenailles entre les flics et un contrat sur sa tête

     

     

    Mais surtout personnellement j'ai aussi été voir le film pour Reda Kateb. J'aime beaucoup cet acteur avec sa tête atypique(que j'avais découvert à l'époque d'Engrenages où il jouait un rappeur dealeur). Et s'il s'est évidemment fait remarquer pour son rôle de Jordy le Gitan dans Un Prophète, il a su se démarquer de l'image de vulgaire voyou qu'on pourrait lui coller à longueur de film. Ainsi, si je n'ai pas vu Django dans lequel il illustre le fameux guitariste, ni Les Nouveaux Parisiens des mecs de la Rumeur, je suis content de le voir dans un rôle un peu à contre emploi. Ce rôle dans lequel il apparait comme un flic bouffi par l'alcool et fatigué permet de prendre la mesure de son talent d'acteur.

     

    Driss (reda Kateb), un stup issu d'une cité sensible

     

     

    Et puis, on notera évidemment la présence d'Abel Bencherif qui reprendrait presque son rôle dans Un Prophète, et de Fianso qui parvient étonnamment à faire oublier son insupportable coupe et (je l'avoue) joue bien mieux que ce à quoi je m'attendais de sa part. Et s'il n'a pas le premier rôle, le Ptit Loup (j'aime bien cette chanson, à chacun ses plaisirs coupables) a quand même un rôle suffisamment important pour qu'on entende à nouveau parler de lui au ciné.

     

     

     

     

    Fianso plus convaincant que prévu 

     

     

     

    Côté meuf, il faudra bien avouer que c'est un peu mince mais on peut malgré souligner les bonnes perfs de la jolie Sabrina Ouazani (putain j'ai vu une interview d'elle y a pas longtemps pour son film sur la danse, elle m'a choqué. Avec un de ces micro short rouge j'arrivais pas à me décoller de ses jambes, enfin bref), une actrice qu'on a pu voir dans un tas de trucs comme L'Esquive, Paris, La Graine et le Mulet etc. et évidemment qui prouve qu'avant d'être un physique elle est aussi une très bonne comédienne.

     

    Manuel qui tente de réconforter Mounia (Sabrina Ouazani), le femme de son ami

     

    On oubliera pas l'autre deuxième grand rôle féminin incarné par Gwendolyn Gourvenec, principalement connue pour avoir joué Mademoiselle Chiffre  dans le Petit Spirou. Je ne pense pas qu'elle ait les forme du personnage de la BD mais elle est physiquement sympathique en plus d'être très convaincante dans son rôle.

     

     

    Bon on va s'arrêter là. Pour résumer, Frères Ennemis n'est pas un film parfait, mais c'est un bon film, un bon polar sombre et nerveux. et puis pour une fois qu'un Français ne se loupe pas ce serait pas cool de ne pas le soutenir.

     

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    "Tarantinesque"... Hummm je ne sais pas comment réfléchissent les mecs de la com mais bon je ne sais pas si c'est une bonne idée de se comparer à Tarantino. Personnellement heureusement que j'ai pas vu l'affiche avant sinon j'aurais peut-être jamais maté le film lol.

     

     

     

     

    En ce qui me concerne à la base quand on me parle d'un film qui s'appelle Sans Pitié je pense au film avec Kim Basinger et Richard Gere mais bon on est en 2018 et le film a disparu de la mémoire collective. Dommage parce qu'il était plutôt sympa ce film (n'oublions pas qu'un film qui se passe en Louisiane ne peut pas être totalement mauvais).

     

    Enfin bref.

     

     

    Résumé Wikipedia:

     

    Lorsque le jeune Jo Hyun-soo sort de prison, Han Jae-ho qui est le lieutenant du trafiquant de drogue Ko Byung-chul l'attend. Ils ont fait connaissance en prison et Han Jae-ho lui avait proposé de rejoindre son équipe après leur libération. Une fois dehors ils participent à un trafic de drogue avec des Russes. De son côté, l'inspectrice Chun met tout en œuvre pour faire tomber les barons de la drogue.

     

     

     

     

    On va la faire rapide parce que sinon je vais mettre une semaine et pondre un pavé digne de Victor Hugo(...)

    Le titre, et la tagline, sont en fait bien plus parlants que n'importe quel résumé tant ils décrivent parfaitement l'essence même du film: tous les moyens sont bons pour parvenir à ses fins. Et effectivement, pratiquement n'importe lequel des protagonistes est prêt à manipuler et surtout sacrifier n'importe quel autre personnage afin d'atteindre son objectif, en l'occurrence obtenir le pouvoir, le conserver, ou bien arrêter les truands. En fait, et c'est plutôt malin, le jeu ici n'est pas de savoir "qui est qui" mais plutôt "qui va baiser qui". 

     

     

     

    Han Jae-Ho (Seol Kyeong-Gu), un caïd aux dents longues

     

     

     

    Le problème, c'est que je comprends aussi mieux la note d'intention des pubards, enfin plutôt l'accroche "Tarantinesque". C'est un truc qui me fait souvent chier avec les coréens d'ailleurs, à savoir une propension assez soulante à jongler entre le premier et second (voire) troisième degré. Aussi, et bien que le film soit assez "sérieux" dans le ton, on se retrouve de temps à autre avec une séquence bien cliché qui tranche globalement avec le reste (au hasard une séquence qui montre comment Han Jae-Ho a pris le pouvoir en prison, ou encore l'introduction de Jo Hyun-Soo dans la même prison).

      

    Dans l'absolu ce ne serait pas méchant si le film ne prenait pas un gros virage en adoptant une tournure dramatique genre "polar crépusculaire". Sans raconter la fin on se retrouve presque devant un dénouement à la Heat: il fait nuit, il pleut, les hommes sont sombres...zzzzz on s'en branle putain! Le film opte pour un ton à la fois nerveux et presque caricatural pendant une heure et demie et on devrait se taper un délire pareil à la fin? Ouais mais non.

     

     

     

    Jo Hyun-Soo (Yim Si-Wan) déchiré entre son objectif et sa loyauté

     

     

    Le pire étant que le film fonctionnait plutôt bien avec ses clichés (le parrain qui fait des pubs à la con pour ses activités légales genre Los pollos Hermanos), les acteurs sont géniaux de cabotinages ( Seol Kyeong-gu et ses rires intempestifs en tête) et même Yim Si-Wan et sa tête de chanteur androgyne de K-pop (c'est d'ailleurs le cas, il fait partie du groupe ZE:A) finit par convaincre. Mais bon voilà. A force de manger à tous les râteliers, on finit par se casser les dents.

     

    Chun In-sook (Jeon Hye-jin), une policière vraiment prête à tout pour coincer les malfrats

     

     

     

    Il n'en demeure pas moins que  dans la mare des films coréens, Sans pitié est un trhiller plutôt sympathique et surtout un film hautement recommandable, avec une mise en scène très maîtrisée et plutôt inventive, même si je regrette que le côté jouissif du film disparaisse en cours de route.

     

    Dommage mais pas si grave.

     

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    Bon j'ai un peu mis le blog à gauche, à la fois faute de temps, d'organisation et aussi, il faut le dire, de motivation. d'ailleurs ça fait plus d'un mois que j'ai fini cette série mais bon on dira rien.

     

     

     

     

    Résumé Wikipedia:

     

    Nick Sax est un ancien policier, désormais tueur à gage sans domicile fixe, drogué et cynique. Après avoir été blessé par balle et laissé pour mort, il est pris en charge par des ambulanciers qui lui prodiguent les premiers soins d'urgence. Lorsqu'il revient à lui, il est désormais capable de voir Happy, une minuscule licorne volante bleue particulièrement bavarde. Happy est l'ami imaginaire d'une petite fille nommée Hailey, kidnappée par un fou déguisé en Père Noël. Lorsqu'il découvre qu'Hailey est l'enfant qu'il a eu avec son ex-femme, Nick accepte d'aider Happy à partir à la recherche de la fillette et d'affronter les pires gangsters de la ville.  

     

     

     

     

     

     

     

    Je pensais pas trouver plus barré que Preacher mais les mecs ont néanmoins réussi à faire plus débilos.

    Tirée d'une BD (comme Preacher) créée par Grant Morrison et Darick Robertson (également créateurs de la série), Happy! raconte donc les (més)aventures de Nick Sax, autrefois brillant inspecteur de la crim déchu et devenu tueur à gages à moitié clodo. Enfin ça c'est que le début parce que le surnaturel vient faire irruption dans sa vie non seulement à cause d'une obscure incantation occulte mais également et surtout à cause de l'apparition d'un mystérieux ami imaginaire.

    Au menu : violence graphique (et gratuite), irrévérence (avec une scène qui va relativement loin), humour noir, sous entendus sexuels (avec une bonne histoire de pédophilie), et une bonne dose de débilité. Tout ceci baigné dans une ambiance allant du glauque à l'enfantin. Parce que c'est la particularité de Happy! la série comme le personnage: c'est que la fameuse licorne bleue est un ami imaginaire, avec toute l'innocence que ça comporte. En effet Happy est un animal tout gentil et tout plein qui découvre la noirceur du monde réel, et également celle du héros, enfin de l'antihéros. Nick Sax est d'ailleurs tellement un anti héros qu'il en deviendrait un cliché. Mais bon en vrai, on s'en fout, il reste dans le ton d'une série qui ne se prend pas au sérieux une seule seconde.

     

    C'est un peu la force et la faiblesse du truc. Ca part tellement dans tous les sens que perso je n'ai pas pu m'empêcher de me dire que la BD devait rendre tellement mieux le côté WTF.

     

    Happy, c'est lui

     

     

     

    Il va de soit que la série repose grandement sur le charisme de Chris Meloni (qui produit également le show). Et en effet, si les acteurs sont bons, il porte évidemment la série, limite trop. C'est limite un festival lol.
    D'ailleurs on ne peut s'empêcher de penser à un reflet de la carrière de Chris Meloni, le brillant interprète du lieutenant Elliot Stabbler durant plus de dix ans. Un peu comme si Happy! racontait la déchéance du même personnage après s'être fait virer de la police. Un clin d'œil assez marrant dans la mesure où il a d'ailleurs quitté New York Unité Spéciale parce qu'il s'était lassé et voulait explorer d'autres trucs. Bah il s'est pas privé

     

     

    Nick Sax (Chris Meloni), un ex flic déchu reconvreti en tueur à gages

     

     

     

    Côté interprétation, outre Chris Meloni, on retrouve Lili Mirojnick, Ritchie Coster, Joseph D Reitman ou encore Medina Senghore, bref que des acteurs inconnus au bataillon.

    Ah si on peut noter la présence de Debi Mazar (l'agent de Johnny "Drama" dans Entourage) et surtout Patrick Fischler que j'avais personnellement remarqué dans Mad Men (où il avait d'ailleurs déjà un rôle de connard).

     

    Smoothie (Patrick Fischler), un homme de main particulièrement sadique

     

    Bref, je vais m'arrêter là. Sans être la meilleure de l'histoire (ou même de l'année), Happy reste une série avec un bon capital sympathie, ne serait-ce qu'à cause de Chris Meloni et des personnages en général. Et puis elle est mignonne cette licorne.

     

    Une seconde saison est prévue. Wait and See

     

     

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    Des fois je vais au ciné je sais même pas pourquoi...

    Rien qu'au vu de la bande annonce, cela n'augurait pas vraiment du meilleur

     

     

    résumé Allociné:

     

    L’insolent mercenaire de Marvel remet le masque !
    Plus grand, plus-mieux, et occasionnellement les fesses à l’air, il devra affronter un Super-Soldat dressé pour tuer, repenser l’amitié, la famille, et ce que signifie l’héroïsme – tout en bottant cinquante nuances de culs, car comme chacun sait, pour faire le Bien, il faut parfois se salir les doigts

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Et en effet, le film est assez foireux. A la limite le premier était relativement honnête à défaut d'être inoubliable. Un peu cheap certes, mais y avait quand même quelques trucs qui marchaient malgré un antagoniste pas vraiment à la hauteur (le mec s'appelle Francis! Putain Francis quoi!). Mais je sais pas, y avait quand même un petit truc sympathique, déjà dû au fait que le film n'était qu'un divertissement sans grande prétention.

     

     

     

     Deadpool face à l'impitoyable Francis (Ajax dans le comic)

     

     

     

    Là par contre, s'il n'a toujours pas le budget d'un Wolverine (auquel le film fait une fois de plus référence), il a quand même coûté un peu plus. Néanmoins la surprise n'est plus au rendez-vous et le film fonctionne nettement moins.

    Déjà l'histoire est toujours aussi foireuse. Même si elle commence relativement correctement (sa meuf est tuée avant même le générique, l'introduction de Cable), on se rend compte qu'au fur et à mesure de son déroulement, les scénaristes ne savaient plus trop quoi faire. Du coup le film part totalement en roue libre avec un méchant pas totalement méchant, un autre méchant pas vraiment méchant non plus et une intrigue assez naze en fait: Deadpool cherche à mourir, Deadpool cherche la rédemption à travers un ado mutant tourmenté. Putain on parle bien de Deadpool? Le mec est censé être un mec amoral au possible, voire relativement sadique. Un sociopathe de compète quoi. Bah non. A la place on a un héros dépressif qui fait des blagues pipi caca quand ce ne sont pas des allusions gays assez lourdingues quoi. Mouais. L'humour est d'ailleurs un des trucs qui rendent le film assez pathétique. Bah oui, pas très drôle, assez réchauffé, le film regorge de "privates jokes" et autres "easter eggs" comme ils disent de l'autre côté de l'atlantique. Bon c'est bien marrant les références aux origines canadiennes de Ryan Reynolds ou aux multiples rôles de Josh Brolin dans l'univers Marvel (Cable et Thanos) mais ça va deux secondes quoi. On remplit pas un film avec ça...

     

    Deadpool et ses blagues toujours plus (bi)sexuelles

     

     

     

    Bon y a quand même quelques trucs sympathiques. Le casting déjà qui nous permet, outre Ryan Reynolds (qui m'a toujours fait penser à Ben Affleck, et c'est pas un compliment), de retrouver le toujours très bon Eddie Marsan (Une Belle Fin, Ray Donovan etc.), les jolies et sexy Morena Baccarin (Homeland) et Zazie Beetz (je viens de capter que c'est la meuf de Donald Glover dans Atlanta d'ailleurs).

     

     

    Neena Thruman / Domino (Zazie Beetz), une petite fraicheur dont le pouvoir est l'effet du même nom.

     

     

    Et puis surtout il y a Josh Brolin. Je kiffe bien cet acteur. En dehors du fait que c'est un très bon acteur (on parle souvent de Del Toro pour Sicario mais sans lui le film serait également nettement moins bon), il a aussi et surtout le charisme de ces vieux acteurs au visage buriné comme James Coburn ou même Nick Nolte. Une vraie "gueule" en somme. Tiens pour l'anecdote, Ryan Reynolds a joué le héros de Amityville, rôle tenu dans l'original par James Brolin, le père de Josh (vous avez suivi). Et si Josh a un faux air de Nick Nolte, son père à l'époque avait la même tête que Christian Bale, c'est assez frappant. Enfin bref, on s'éloigne.

     

     

    Cable (Josh Brolin), un Terminator à la sauce Marvel en gros

     

     

    Niveau humour donc, comme j'ai dit, ça ne vole vraiment pas haut, mais on peut tout de même sauver le sketch assez marrant sur la création (et semi destruction) de la X Force, avec quelques caméos comme Terry Crews, Matt Damon ou même Brad Pitt (que je n'avais pas reconnu perso, c'est un collègue qui me l'a dit).

     

    La X Force version 1.0 (avec plein de cameos et de clins d'oeils aux Marvel)

     

     

    Ah oui côté antagoniste il ont enfin mis un mutant célèbre et ultra culte (un de mes préférés d'ailleurs). Le problème c'est qu'à la fin ils l'ont tellement pas respecté que ça m'a limite fait regretter Francis.

     

    Bref, encore une fois on est loin de l'esprit complètement barré de la bande dessinée. Je passerai probablement mon tour pour le 3ème s'il arrive un jour. Dommage

     

    Allez next.

     

     

    Ah oui et comme c'est un projet de la Fox (hors MCU donc), comme ils prévenaient dans le premier, inutile d'attendre quelque chose après le générique.

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    Résumé allociné:

     

     

    Pour pimenter leur vie de couple, Max et Annie animent un jeu une nuit par semaine. Cette fois ils comptent sur Brooks, le frère charismatique de Max, pour organiser une super soirée à thème autour du polar, avec vrais faux malfrats et agents fédéraux ! Brooks a même prévu de se faire enlever…. sauf qu'il reste introuvable.

     

     

     

     

     

     

     

    J'ai coupé le résumé parce qu'ils racontaient trop leur vie et accessoirement l'intrigue du film.
    Je savais  pas trop à quoi m'en tenir. D'ailleurs j'avais même pas lu le résumé. J'avais juste vu la gueule de Jason Bateman sur l'affiche et comme j'aime bien cet acteur bah voilà quoi. D'ailleurs c'est fou ça, depuis Comment Tuer Son Boss, on le voit partout ce mec. Bon en fait c'est pas vrai, on le voyait déjà avant. Après tout il a explosé grâce à Arrested Development, la géniale série complètement mongole (qui me plait donc, et dans laquelle Michael Cera faisait aussi ses armes), puis dans Juno (où il retrouvait Michael Cera, comme quoi...), puis dans un millions de comédies et de séries (la très bonne Ozark, qu'il produit et dont il réalise quelques épisodes). Enfin bref, il est partout. Avec sa tête d'Américain moyen un peu naïf, il me fait un peu penser à Steve Carrel mais version upgradée, en plus beau quoi.

     

    Pour en revenir au film donc, celui-ci commence plutôt pas trop mal, avec la rencontre entre Max (Jason Bateman donc) et Annie (la jolie Rachel McAdams), puis l'évolution de leur couple autour de l'amour inconditionnel qu'ils portent aux jeux en tout genre.

     

     

    Max (Jason Bateman), Annie (Rachel McAdams) et leurs amis prêts pour une nouvelle "soirée-jeux"

     

     

     

    Et le délire autour de leurs soirées jeux est plutôt sympa... du moins jusqu'à l'arrivée de Brooks, le grand frère de Max qui réussit tout mieux que ce dernier. Ce n'est pas que ce dernier gâche le film vu qu'il est interprété par le toujours cool  Kyle Chandler (pleins de films et les séries Demain à la Une, Bloodline, Friday Night Lights). C'est plutôt qu'à partir de ce moment le film fait furieusement penser à un autre film. Oui oui, je parle bien de The Game, le film de Fincher auquel il emprunte le même concept d'espèce de mise en abyme.  A partir de là, les choses se gâtent légèrement. Non seulement le film semble avoir un air de déjà-vu, mais en plus il ne remplit même pas son contrat au niveau humour. Bah oui, le film n'est pas drôle et c'est bien le plus triste. Il doit y avoir un ou deux  gags marrants mais franchement les mecs se sont pas foulés.

     

     

    Brooks (Kyle Chandler), le grand frère cool

     

     

    C'est d'autant plus triste que le film se regarde sans déplaisir mais sans grand intérêt également. Et si la distribution est au top comme prévu, elle ne peut pas combler les carences d'un script assez faiblard qui tente de complexifier une intrigue assez foireuse pour donner l'illusion que les mecs se sont cassé la tête lol. Côté distrib tiens, outre Jason Bateman et Kyle Chandler et la jolie Rachel McAdams (je l'ai déjà dit?), on retrouve aussi Lamorne Morris (mais si! New Girl, avec la bonnasse Zooey Deschanel, sœur d'Emily et accessoirement sosie officiel de Katy Perry), la belle gosse Kylie Bunbury (Twisted, une série archi nulle, Under The Dome ou d'autres trucs sans intérêt), le bellâtre Billy Magnussen (le nouvel Aladin à venir, et surtout As the World Soap, un soap à la longévité historique), Danny Huston (fils de John et frère d'Angelica, 30 Jours de Nuit, American Horror Story etc.), Michael "Dexter" C. Hall (qui cabotine étonnamment), Jeffrey Wright (un miller de films dont la saga Hunger Games et les derniers James Bond) et la comique Chelsea Peretti (La série mongol Brooklyn Nine Nine) dans un rôle à la limite du caméo. Bref que du beau monde.

     

     

    Kevin (Lamorne Morris) et Michelle (Kylie Bunbury) au milieu d'un gag pas marrant

     

     

     

    Pourtant s'il y en a un qui porte le film (parce qu'il en faut toujours un), c'est l'inénarrable Jesse Plemmons. Fort de son physique improbable (on dirait le fils caché de Matt Damon et de Philip Seymour Hoffman, et c'est pas moi qui le dis), le mec semble avoir hérité du talent d'acteur de Seymour Hoffman et du charisme de Matt... euh de papa Hoffman (il joue d'ailleurs son fils dans The Master). Bref, le mec est partout depuis quelques temps (Strictly Criminal, Barry Seal, Hostiles, Le Pont Des Espions, Pentagon Papers, Friday Night Lights, Black Mirror etc.) et prouve que sa popularité n'est pas injustifiée.

     

     

    Gary (Jesse Plemmons), l'étrange voisin devenu persona non grata des "soirées jeux"

     

     

    Côté réal, rien à dire, ni en bien ni en mal, si ce n'est quelques efforts de mise en scène non négligeables comme un très bon plan séquence lors d'une partie improvisée de football américain, avec un œuf de Fabergé en guise de ballon et une baraque à deux étages en guise de stade. Vu le genre de production, c'est déjà pas si mal.  La musique du toujours très bon Cliff Martinez donne un petit cachet à l'ambiance nocturne du film (même s'il s'est pas trop foulé vu à quel point ça ressemble à ses derniers trucs pour Refn).

     

    Bon je crois que j'ai tout dit sur ce truc réalisé par Jonathan Goldstein et John Francis Daley, la tête à claques de Freaks n Geeks et de Bones (oui, le psy là). Pour résumer, Game Night n'est pas un mauvais film, mais reste une petite déception comparé à certains trucs du genre sortis ces dernières années. Dans le même genre, autant se refaire Crazy Night qui est déjà bien plus marrant.

     

     

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