• Les Frissons de l'Angoisse

     

     

     

     Le résumé:

     

    Lors d'une représentation pour promouvoir ses talents, une célèbre médium découvre qu'un spectateur dont elle ignore l'identité a commis un horrible meurtre. Alors qu'elle se repose suite au choc, elle est à son tour sauvagement assassinée. Témoins accidentel de la scène, son voisin, un pianiste renommé, va mener son enquête avec l'aide d'une journaliste. Mais à mesure qu'il se rapproche du tueur, il comprend qu'il devient à son tour une cible privilégiée.

     

     

     

     

     

     

    Pour faire simple, ce film c'est un classique du giallo. Oui, le giallo, ce genre typiquement italien mêlant enquête policière, épouvante et horreur. Un cousin éloigné des slashers ricains, avec des meurtres aussi graphiques (si ce n'est plus), sauf qu'ici y a pas d'ado à la con et que de manière générale les persos sont moins idiots et les histoires plus tordues.

     

     

     L'horrible marionnette du tueur

     

    A noter l'aspect psychanalytique qui apparait systématiquement dans ces films. D'ailleurs et bien qu'il ne soit qu'italo américain, De Palma s'est aventuré dans le genre avec Pulsions, son petit classique avec Michael Caine qui fait grandement référence aux gialli.

     

     

     

    Les dessins d'enfance du supposé assassin

     

     

     

    Je ne suis pas un spécialiste du genre, j'ai du voir un Bava (La Fille Qui en Savait Trop) et quelques Argento (de mémoire: Le Chat à 9 Queues, L'Oiseau au Plumage de Cristal, Ténèbres, et le Syndrome de Stendhal, Suspiria et Phenomena n'étant pas des gialli à proprement parler). Et tous ces films je les ai vus il y a un bail donc.

    Ce qui est cool avec le Net, c'est qu'on apprend des trucs comme le fait que Dario Argento a choisi David Hemmings suite à son rôle dans Blow Up d'Antonioni (que je n'ai toujours pas vu) auquel ce nouveau rôle fait écho. De la même manière un plan fait clairement référence aux Oiseaux de Nuit de Hopper. Perso j'étais passé à côté en matant le film. Comme quoi, moi et l'analyse...

     

     

     Marcus Daly (David Hemmings), témoin du meurtre de sa voisine

     

     

    Ah ouais d'ailleurs j'ai eu l'occasion de voir Dario Argento il y a une dizaine d'années à la cinémathèque. Bien qu'il soit assez perché (et faut l'être pour réaliser un film comme Le Syndrome de Stendhal avec sa fille), le mec est assez marrant.

     

     

     Dario Argento, réalisateur allumé

     

     

    Le titre original est tout de même nettement moins con que celui sous lequel on le connait en France.

    Ce qui est très fort dans ce film c'est la manière dont est géré le suspense. Il n'y a pas vraiment de suspense d'ailleurs sur qui ou comment chaque individu va survivre ou non.  Tout repose plutôt sur l'attente. On sait que quelque chose va arriver, que quelqu'un va mourir mais on ne sait ni quand ni comment. Tout le génie de la mise en scène d'Argento repose sur l'utilisation du steadycam et du hors champ pour nous faire épouser tantôt le point de vue du tueur, tantôt de la victime, ou encore celui du spectateur. Argento joue aussi beaucoup sur la dilatation de l'action et les contrastes, multiplie les points de vue (de la victime, du tueur, du spectateur), ce qui s'avère sévèrement efficace niveau flippe.

     

     

     L'oeil de l'assassin

     

     

    Doté d'une superbe BO des géniaux Goblin (des habitués d'Argento) et de meurtres particulièrement sadiques et graphiques, ce film est bien à la hauteur de sa réputation et fait toujours son effet 40ans après sa sortie.

     

     Profondément rouge, profondément classique.

     

     

     

     

    Partager via Gmail Delicious Technorati Yahoo! Blogmarks Pin It

    Tags Tags : , , , , , , , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :