• Lune Sanglante

    Lune Sanglante, de James Ellroy

    Oui c'est bien James Wood

     

    Résumé selon Wikipedia :

    Un jeune homme, auteur de poèmes, est amoureux de l'artiste en herbe de son lycée, Kathy. Deux de ses camarades se font passer pour la jeune femme et le piègent. Ils le violent. Vingt ans plus tard, le poète est devenu un photographe. Il est aussi devenu un tueur obsessionnel. Il repère des jeunes femmes seules, pénètre leur intimité et les assassine en faisant passer leurs morts pour un suicide...

    Personne ne semble pouvoir stopper ce tueur compulsif, sauf Lloyd Hopkins. Surnommé par ses collègues Lloyd le dingue, Hopkins est doté d'une intelligence remarquable et d'une intuition à la limite du surnaturel. Il est obsédé par le crime, le sexe et la nuit. Marié et père de trois fillettes, il accumule les aventures avec les femmes qui croisent sa route... Il tombe un jour par hasard sur un des meurtres du poète, mais là où les autres ne voient qu'un suicide, il devine la piste d'une démence plus grave.

     

    Ce bouquin est d'ailleurs le premier Ellroy adapté au ciné (sous le titre de Cop). Je n'ai pas vu donc je n'en parlerai pas mais c'est plutôt sur le roman que je vais m'attarder.

    Alors voilà je ne suis pas un super grand fan de polar, enfin j'aime bien mais pas à grosse dose. Par contre je suis fan d'Ellroy. Ayant lu et adoré le Quatuor de L.A, je me suis laissé tenter par une de ses oeuvres de jeunesse, trouvée d'occase en bas de chez moi, pour savoir si l'animal avait déjà la griffe qui le caractérise (persos torturés, intrigue dense et tortueuse).

     

    Honnêtement, hormis le chapitre d'introduction qui fait froid dans le dos, la première partie du bouquin m'a un peu gonflé en fait. Ellroy  fait le boulot, propre, mais c'est du commun avec son héros intelligent même si lui aussi est confronté à ses propres démons. Ensuite au fur et à mesure, et bien qu'il renvoie très souvent au très intéressant Au delà du Mal, via la psychologie du tueur, l'horreur de ses meurtres, son intelligence et ses stratagèmes, le bouquin arrive à se démarquer à travers la complexité et protagonistes là où Shane Stevens faisait la part belle à son tueur magnifié. Plus le roman avance et plus on s'enfonce dans le glauque et le sordide jusqu'à un final assez éprouvant finalement.

    En bref ce n'est pas le meilleur Ellroy évidemment mais il n'en reste pas moins un très bon polar bien au dessus de la moyenne.

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