•  

    Le retour de Johnny Depp au polar.

     

     

    J'ai jamais trop capté pourquoi les mecs se cassaient la tête à traduire un titre anglais par un autre titre anglais (le plus con étant Harsh Times par Hard Times...). En même temps Strictly Criminal c'est probablement plus parlant et vendeur pour le public français. Mouais, enfin bref.

     

     

     

    Le résumé:

     

    Le film suit le parcours de l'impitoyable Jimmy Bulger, le chef du terrible Winter Hill gang et de son ascension pour prendre le pouvoir dans les rues de Boston. Tout cela avec la bénédiction "involontaire" du FBI.

     

     Le trailer officiel

     

     

    Strictly Criminal  marque le retour de Johnny Depp au polar  dur et froid façon Donnie Brasco et Ennemi Public. Et tout comme ces deux films, il  est d'ailleurs inspiré de faits réels.

    Si l'on s'en réfère au film, le Winter Hill Gang c'était quand même quelque chose. Les mecs faisaient la guerre à la mafia et un peu à tout se qui s'opposait à eux dans leur lutte pour le pouvoir. Après tout, il est logique que les Irlandais fassent régner la loi dans la ville la plus irlandaise des Etats Unis.

     

     

     Le vrai James "Whitey" Bulger

     

     

     Boston a le vent en poupe depuis quelques années. Parfois il suffit qu'un écrivain   talentueux et à succès fasse une déclaration d'amour à sa ville dans la plupart de ses bouquins pour qu'Hollywood s'y intéresse. En effet aussi loin que je me souvienne, si elle avait déjà été le théâtre de plusieurs films, dans mes souvenirs c'est quand même depuis Mystic River que les adaptations des romans de Dennis Lehane entre autres, se sont mises à se succéder (Gone Baby Gone, Shutter Island). Et quand une des plus grosses célébrités d'hollywood est un enfant du pays (Ben Affleck), ça nous donne aussi de Town, un très bon polar sur un gang de braqueurs. Il ne faut pas oublier les Infiltrés de Scorsese qui prend également pour cadre la ville de Boston et la mafia irlandaise. D'ailleurs même les séries s'y mettent puisque Ray Donovan y trouve un second cadre avec Los Angeles. A ce sujet, il semble que le personnage de James Woods soit relativement inspiré de Jimmy Whitey Bulger.

     Jimmy Whitey Bilger en plein exercice de son talent



    Ce qui fascine le cinéma avec Boston, ce sont ses particularismes tels que l'influence prégnante de la communauté irlandaise au sein de la ville, comme nulle part ailleurs aux Etats Unis (et pourtant ils sont partout). Logiquement les intrigues tournent autour de la communauté, la fraternité, la loyauté, l'église (catholique), voire l'Irlande et même l'IRA.

     

    Kevin Weeks (Jesse Plemons) du Winter Hill Gang, un Irlandais 100% rouquin comme on les aime

     

     

    Strictly Criminal ne déroge pas à la règle. Là par contre les publicitaires ont fait fort puisqu'il ne correspond en rien au film vendu par la bande annonce. Loin du polar hard boiled il s'agit d'une fresque mafieuse comme il y en a un milliard. Et si son histoire mérite qu'on s'y attarde, Jimmy Bulger, le personnage interprété par Johnny Depp, n'est décrit que comme un vulgaire sociopathe ultra paranoïaque et manipulateur. Bien que je n'aie jamais été  fan du gus, Johnny Depp reste un très bon acteur au delà de ses tics transformistes, et il reste très crédible dans ce contre emploi (même s'il surjoue un peu par moments avec ses dents pourries). Tiens, par contre un truc qui m'a choqué: on est en 2015, les mecs sont capables de faire courir des dinosaures, des super héros, des robots géants, exploser des planètes etc. Par contre faire des yeux bleus c'est si chaud que ça? Le mec ressemble à un vampire lol.

     

    Whitey les yeux bleus

     

     

    Le vrai problème du film en ce qui me concerne c'est surtout qu'au delà du fait que le mec ressemble plus à un vulgaire tueur en série qu'à un baron du crime organisé, il y a un déséquilibre dans le ton qui est donné. Au début assez neutre, il bascule progressivement vers le drame et finit en mode tragédie avec l'armée de violons. Bref, un parti pris un peu lourdingue pour un thème qui n'en méritait pas tant.

     

     Billy Bulger (Benedict Cumberbatch), ambitieux et ambigu politicien, et frère de Whitey

     

     

    Heureusement, les perso sont très bien fouillés, au point que le vrai héros c'est finalement l'agent du FBI John Connelly. Dans ce rôle Joel Edgerton est excellent en corniaud au point de voler la vedette à Johnny Depp selon moi. Avec sa grosse tête toute cabossée, il était déjà au top dans Animal Kingdom et donne une vraie épaisseur à son personnage de connard totalement obsédé par son quartier d'origine et sa relation avec Jimmy Bulger.

     

     L'agent du FBI John Connelly (Joel Edgerton) alias "le corniaud"

     

    Côté interprétation, on est dans le 3 étoiles avec Benedict Cumberbatch (Sherlock, La Taupe etc), Kevin Bacon, Peter Sarsgaard et Dakota Johnson qui font tous le taff propre. Une mention également à Jesse Plemons qui a visiblement pris pas mal de kilos pour le rôle.

     

    Bref pour résumer c'est un bon film mais pas vraiment plus. Il aurait pu être bien meilleur avec un vrai point de vue mais il reste sympa. En attendant quitte à se faire une fresque mafieuse autant se remater Romanzo Criminale.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Partager via Gmail Delicious Technorati Yahoo! Blogmarks Pin It

    votre commentaire
  •  

    Ce qui est marrant c'est que je suis allé le voir avec un pote et pendant les bande annonce, on voit un film avec des moutons, un paysage tout gris et déprimant, et des persos avec autant des gueules à sauter par la fenêtre, et qui s'appelle Béliers (un truc suédois, rien à voir avec La Famille Bélier donc). Et je dis à mon pote en rigolant :" ça c'est le genre de film à mater quand t'es de trop bonne humeur." Et puis le film commence et je me rends compte que j'ai été assez con pour aller voir un film sans doute aussi déprimant en fait.

     

     

     

     

     

    Résumé Allocine:

    Dans une ville côtière du Chili, des prêtres marginalisés par l’Eglise vivent ensemble dans une maison. L’arrivée d’un nouveau pensionnaire va perturber le semblant d’équilibre qui y règne.

     

     

    Le trailer

     

     

    Suite à un "accident" généré par l'arrivée d'un nouveau pensionnaire donc, un prêtre est dépêché en urgence afin de faire la lumière sur ce qui s'est réellement passé, tout en veillant aux intérêts de l'église.

     

     

    Padre Garcia (Marcelo Alonso), un prêtre idéaliste

     

     

    Après avoir réalisé le film No sur la fin du régime de Pinochet (interprété et produit par Gael Garcia Bernal, jamais bien loin quand il s'agit de s'impliquer dans des projets latino américains thématiquement ambitieux), Pable Larrain nous livre ce film à la fois très intelligent et intrigant. Outre un prêtre en particulier, on ne sait absolument pas pour quelle raison tous ces prêtres ont été virés de l'église. On pourrait penser à de la pédophilie mais, étant donné la répulsion qu'ils éprouvent plus ou moins pour le seul concerné explicitement, on est en droit de se poser des questions. Détournement d'argent? Pédophilie? Homosexualité? Zoophilie? Sexe tout simplement? On ne sait pas pas vraiment. La seule chose vraiment importante est qu'ils ont commis une faute aux yeux de l'église et de la morale en général.

     

     

    Le club des bannis

     

     

     

    El Club est typiquement le genre de film où on sait qu'il va se passer quelque chose qui va faire mal. On ne sait pas quoi ni quand mais on sait que ça va péter.

    Toute la tension autour d'un "accident" ne cesse de s'accentuer, où le malaise augmente jusqu'au moment où la fatalité va finalement prendre le dessus. Et tout ce que je peux dire, c'est que l'église ne sort pas grandie de cette histoire.

    Le sujet peut sembler complaisant, mais Pablo Larrain  a été suffisamment intelligent pour éviter de tomber dans le faussement glauque à outrance. Alors oui le film met assez mal à l'aise. Mais il n'empêche pas de laisser un peu de place à un humour bien noir qui donne lieu à des situations et répliques assez cocasses (ça doit être la première fois que j'utilise ce mot à l'écrit tiens).



    Sandokan (Roberto Farias), un paumé meurtri par l'église

     

    Même si certains personnages sont peu développés, la plupart sont très bien caractérisés. Le film fait la part belle à ces personnages torturés et en proie à de nombreux doutes malgré une profonde volonté de bien faire, comme ce prêtre idéaliste contraint malgré tout de veiller avant tout aux intérêts de l'église, la mère Monica en matriarche prête à tout pour conserver sa vie d'ascète au sein de cette maison.

     

    La bienveillante et mystérieuse Mère Monica (Antonia Zegers)

     

    Mais le personnage plus touchant reste le père vidal, et la relation à la fois touchante et ambigüe qu'il entretient non seulement avec son lévrier de course, mais aussi avec tous les autres personnages.

     

     

    Père Vidal (Alfredo Catro), un amoureux des chiens

     

     

    Malgré un faible budget et un côté un petit peu amateur à certains moments (les champs-contre champs, certains gros plans, une lumière trop diffuse), les décors naturels apportent un cachet indéniable et participent grandement à la beauté et tristesse de ce village perdu au bout du monde. Et surtout les acteurs sont très bons.
    El Club reste donc une très bonne surprise, le genre de petit film dont on n'attend pas forcément grand chose au départ et qui se révèle donc très sympathique malgré ses défauts.

    Bon film.

     

     

    Partager via Gmail Delicious Technorati Yahoo! Blogmarks Pin It

    votre commentaire
  •  

     

     

    Résumé Wikipedia:

     

    L'histoire se déroule dans une école renommée et très stricte auparavant réservée aux filles. Mais l'établissement change sa politique et scolarise cinq jeunes hommes qui par leur comportement, se retrouveront très rapidement en quarantaine. Ils devront faire face à toutes sortes d’embûches pour sortir de cette situation critique et échapper aux griffes du BDE, la milice qui gère la sécurité de l'établissement et leur détention.

     

     

    le premier épisode VOSTFR (apparemment faut se connecter pour le voir)

     

     

     Honnêtement, je suis pas du tout porté sur les ecchis. Les ecchis? Les ecchis, ce sont les mangas à tendance érotique, avec des connotations sexuelles et des petites culottes. Il faut bien faire la diff avec les hentais qui sont des mangas pornos. Les ecchis se limitent à des grosses allusions, des filles à forte poitrine dénudées, des puceaux et des pervers.

     

     En général les ecchis sont assez foireux mais ce truc... J'ai jamais vu un truc pareil sérieusement. Akira Hiramoto, le mec qui a écrit ça est un sacré barjot. Putain j'ai jamais vu un truc où l'auteur "dérespectait" à ce point ses personnages.

     

     Kiyoshi, le "héros" de cette histoire de tordus

     

     

    Prison School pour faire simple c'est un peu l'équivalent des films d'exploitation type Women In Prison (Ilsa la Louve, Pénitencier de Femmes, Femmes en Cage etc) version manga, mais à l'envers (ici les mecs sont prisonniers et les femmes tortionnaires), et en carrément plus con (et faut le faire parce que ces films sont déjà bien cons à la base).

     



     

     

    Il suffit de voir les profils des mecs à la base: un geek stratège obsédé par les 3 Royaumes de Chine, un obèse complètement maso, un tuberculeux chétif, une racaille de base et le héros type "average guy".



    Gackt(ou Gakuto en vo), alias le stratège

     

     

    Le trio de tortionnaires n'est pas en reste, bien au contraire:
    Meiko, la dominatrice à lunettes aux seins et au cul énormes.
    Hana, la karatéka vaguement garçon manqué
    Mari, la charismatique chef du BDE et accessoirement fille du proviseur.

     



    Mari, effrayante chef du BDE, la milice du lycée

     

     

    Aucun personnage, je dis bien aucun, ne sera respecté dans cet anime. La mongolerie de ce truc atteint un niveau jamais vu chez moi. A côté de ce truc, Gintama et Le Collège Fou Fou Fou c'est du Miyazaki.

     

    Meiko en pleine séance de torture

     

    Le mec s'est permis de ces choses. C'est à la fois hilarant et en même temps je me demande oú il est parti chercher tout ça. Je pensais avoir vu ce qu'il y avait de plus barré avec Ladyboy vs Yakuza mais preuve en est que j'étais loin du compte. Il faut voir le proviseur, un ersatz de Victor Newman, enterrer ses souvenirs de jeunesse (des photos d'ex à gros culs) la larme à l'oeil ou se faire systématiquement griller dans son bureau par sa fille (avec un "sex toy", sur un site de cul, avec les photos de ses ex).

     

     Le proviseur, un obsédé qui ne perd jamais sa prestance

     

    Franchement si ça s'était limité à du cul, j'aurais zappé, j'ai d'ailleurs failli au départ après deux épisodes (même s'ils sont très drôles), mais en vrai je me suis jamais autant tapé de barres de rire que devant ce truc. Ce qu'il y a de fort c'est que malgré les situations toutes plus débiles les unes que les autres, Prison School est franchement bien écrit. On suit les tentatives d'évasion, les plans échafaudés avec les failles qui vont avec et les retournements de situation aussi tordus qu'hilarants. Sincèrement, c'est digne des Evadés d'Alcatraz par moments.

     

     

    Les détenus au garde à vous

     

    Il faut les voir jouer leur vie pour répondre à  ce qui est le plus important chez une fille entre les seins et les fesses.

    Franchement le succès de l'anime est assez mérité pour moi. C'est graveleux à mort, ça plaira pas à tout le monde (aux filles déjà), l'humour parlera pas à tout le monde non plus mais pour peu qu'on se prenne au jeu c'est juste énormissime (le coup de la Méduse, je m'en remets pas). J'ai dû me faire les deux tiers de la saison en 1-2 jours tellement le suspense est bien géré (sérieusement).

     

     J'irai pas par quatre chemins. C'est déjà un classique pour moi. Dans le top de ce qui est sorti cette année. Bon à déconseiller aux moins de 16 ans tout de même (même si on sait que les collégiens connaissent mieux Brazzers  que Wikipedia de nos jours)

    Partager via Gmail Delicious Technorati Yahoo! Blogmarks Pin It

    votre commentaire
  •  

     

    En fait je l'ai vu mardi dernier mais la flemme de tout écrire depuis. Et puis vu l'actu j'ai un peu la tête ailleurs comme tout le monde.

     

     

     

     

     

     

     

    Résumé:

     

    Un message cryptique surgi du passé entraîne James Bond dans une mission très personnelle à Mexico puis à Rome, où il rencontre Lucia Sciarra, la très belle veuve d’un célèbre criminel. Bond réussit à infiltrer une réunion secrète révélant une redoutable organisation baptisée Spectre.
    Pendant ce temps, à Londres, Max Denbigh, le nouveau directeur du Centre pour la Sécurité Nationale, remet en cause les actions de Bond et l’existence même du MI6, dirigé par M.

     

    J'ai pas repris tout le résumé Allocine parce qu'il est trop long mais c'est tout comme.

     

    Le trailer

     

     

     

     Après une introduction musclée et un générique à rallonge (réussi ou décevant, c'est selon) on rentre dans le vif de l'histoire. James Bond a fait des siennes et est devenu personna non grata au MI6. Bref rien de nouveau sous le soleil. Pourtant il y a quand même un sentiment de mélancolie et de fin de cycle. C'est clair que c'est le dernier avec Craig et il se présente comme un baroud d'honneur. De ce fait, les scénaristes ont cru bon de faire un "film-somme", renvoyant aux précédents épisodes et faisant la part belle aux personnages récurrents de la série (M, bien sûr, mais surtout la jolie Moneypenny et Q).

     

     Q (Ben Wishaw), assez mis à l'honneur dans cet épisode

     

     

    Passons vite sur les écueils: James Bond se tape une milf de 50 balais (Bellucci, fatiguée), Léa "C'est Doux" (elle a une bonne tête de catin) joue au mieux comme dans une cinématique de Métal Gear, au pire comme dans un Dorcel ou un Jean Rollin, la course poursuite grabataire en Italie entre une Aston Martin DB 10 et une Jag m'a rappelé Mario Kart sur Super Nes. Bref comme d'hab c'est pas dans les scènes d'action que Sam Mendes excelle. Ah oui j'oubliais, une intrigue un peu foireuse en un méchant sous exploité.

     

    Léa Seydoux, très mauvaise mais qui parvient à donner chaud

     

     

    Pourtant, malgré toutes ces tares, le films se regarde sans déplaisir. Plus sombre, moins exotique mais rempli de plans assez magnifiques, le film se concentre sur un James Bond toujours aussi indiscipliné mais quelque peu fatigué et en proie à tous les doutes.

     

     James et sa meuf dans une séquence assez surréaliste digne d'Hitchcock

     

     

    Qu'importe s'il réussit à faire sauter toute une zone militaire ultra sécurisée avec un coup de feu hasardeux. Qu'importe si l'humour ne fait jamais mouche. Qu'importe les aberrations (le fameux "contre-ordre" lâché par Ralph Fiennes que j'essaierai de placer à un keuf un jour ha ha!). Qu'importe si, malgré une très bonne séquence rappelant un peu la scène culte de Eyes Wide Shut (en moins bien quand même faut pas abuser), ni les méchants, ni leurs motivations ne sont à la hauteur. On restera certes sur notre faim, mais on se rappellera aussi et surtout que ce cycle avec Daniel "Poutine" Craig bien qu'inégal (le nul Quantum of Solace), a bien relancé une franchise pourtant en bout de course avec Pierce Brosnan.

     

    Mr Hinx (Batista), impeccable mais malheureusement sous exploité

     

    Ah ouais,  outre Christoph Waltz et Batista on a également droit à une (trop courte) apparition de la toujours jolie Stephanie Sigman qui, après Narcos, continue sa lancée, et à celle plus importante d'Andrew Scott (qu'on a pu voir précédemment en Moriarty dans la très bonne série Sherlock) dans le rôle du connard de service.

     

    Stephanie Sigman maquillée comme une voiture volée mais jolie quand même

     

    Allez, on parle de James Bond hein pas du dernier Kubrick (oups), faut pas abuser. Chacun se fera son avis dessus mais perso malgré tous ces (gros) défauts j'ai bien kiffé.
    Reste maintenant à savoir qui reprendra le flambeau.

     

    Cadeau: une très intéressante interview sur les invraisemblances du scénario et leurs raisons. Il vaut mieux avoir vu le film avant de la lire par contre.

     

    Partager via Gmail Delicious Technorati Yahoo! Blogmarks Pin It

    votre commentaire
  •  

     

    Découvert par hasard sur le Net, j'ai envie de faire partager vu que je tourne beaucoup à ça en ce moment.

    Ce groupe est composé de Adam Wiltzie et de Dustin O'Halloran, 2 grands noms de la musique "ambient" et néoclassique. En effet Adam Bryanbaum Wiltzie, déjà fondateur du groupe Stars of The Lid (dont les couleurs préfiguraient le son de A Winged Victory For The Sullen), s'est également illustré en collaborant avec le compositeur Johann Johannson (compositeur attitré de Denis Villeneuve entre autres) et a signé de nombreuses BO (Dr House, Nip Tuck, Kenny Powers). Dustin O'Halloran lui aussi a officié en tant que pianiste et compositeur pour des BO de cinéma telles que Marie Antoinette de Sofia Coppola.

     

    Ne me demandez pas ce que signifie le nom du groupe, j'en sais absolument rien ( ah si en fait, c'est en rapport avec la Victoire de Samothrace, comme quoi avec Google, tout est possible). Je ne me souviens plus vraiment comment je suis tombé dessus (une playlist Deezer ou Spotify il me semble) mais j'ai accroché direct. C'est typiquement le genre de son auquel j'adhère.

    Ecouter A Winged Victory for the Sullen, c'est partir dans un trip méditatif et contemplatif. Leur son à la fois triste, beau et ethéré, rappelle les bandes originales de grands films esthétiques et contemplatifs comme celle de Hans Zimmer pour La Ligne Rouge de Terrence Malick avec une pointe de miimalisme.

     

    AWVFTS comme ils écrivent eux-mêmes s'inscrit bien dans la continuité de Stars of The Lid, précédent groupe de Adam Wiltzie, à ceci près que la dimension classique est plus présente.

     

    Leur premier effort, au titre éponyme, est sorti en 2011:

     

     Je l'ai découvert il y quelques mois et il m'a mis une grosse claque, à tel point que je le mettais en boucle assez souvent.

    Le deuxième, Atomos est sorti en 2014. Au début j'ai eu un peu de mal avec mais finalement je le trouve aussi bon si ce n'est plus que le précédent car encore plus en nuances.

     

     

     

     

    Le Atomos II par exemple, je le trouve assez magnifique, tout en beauté et en mélancolie. Je pourrais me passer un truc comme ça en boucle toute une soirée où j'écris (en fait je le fais régulièrement).

     

    Les mecs ont d'ailleurs fait un boiler room. Bon personnellement je ne comprends pas le principe car si le concert en lui-même est très très beau, il s'inscrit difficilement dans le concept à mon sens. Enfin ça doit être une histoire d'argent comme d'habitude. Enfin on s'en fout, c'est bien, c'est beau, c'est tout ce qui compte.

     

     

     

    Personnellement je n'avais jamais entendu parler de ce groupe et rien que pour ça je remercie Internet :)

     

    Je kiffe

     

     

    Partager via Gmail Delicious Technorati Yahoo! Blogmarks Pin It

    votre commentaire