•  

     

     

     

     

     

    Résumé Amazon

     

     

    Vaste chronique de la vie à Cuba, Trilogie sale de La Havane est un journal égoïste qui emporte le lecteur dans un tourbillon romanesque délirant. Malgré les fulgurances de la danse et du rhum, La Havane est une ville assombrie par la pénurie et le désespoir. Le narrateur déchu y vit dans la crasse et le sperme. Pas de philosophie ici, aucun manichéisme. Juste un homme, centré sur son sexe, ses maîtresses et ses angoisses.
    À la manière d'un Henry Miller, Gutiérrez sait, dans une langue vive et savoureuse, restituer le caractère essentiellement poétique, extrême, suicidaire mais constructeur de la vie sexuelle. Un roman au rythme de salsa !

     

     

     

    Waouh ce livre!

     

    A la base je crois que je cherchais un livre de Bukowski vu que j'ai jamais lu et en dérivant dans le rayon latino, je suis tombé dessus. Moi qui cherchais un truc un peu glauque barré j'ai été servi.

     

     

    Je pensais être un bon pervers vu les quelques dossiers que je me traine mais à côté d'un mec comme Pedro Juan Guitterez, je me rends compte que j'ai de la marge. Je joue en nationale et lui en ligue des champions bordel.

     

    Au menu donc, des pauvres, des nègres, des claudos, des chaudasses, des queutards, des putes, des vieilles, des vieux, du rhum, de la beuh, de la santeria, des putes, des mecs avec des bites de 30cm, des escrocs, des tafioles, des voyous, des violeurs, des réfugiés en Floride, des touristes, des putes, des putes, des criminels, des esprits et encore des putes. Rien que ça.

     

    Il faut dire que Pedro Juan ne nous épargne pas grand chose des bas-fonds de la Havane, lui ancien journaliste déchu, qui a appris à s'adapter à sa nouvelle condition de crève-la-faim. Il nous livre un portrait sans fard de la Havane, loin de l'image de carte postale et des sourires des locaux. 

     C'est bien simple, tout le monde en prend pour son grade, lui compris. En effet, il est loin de s'épargner et se décrit lui-même plus ou moins comme le parfait enculé de base, un mec qui ne pense qu'à lui et qui n'attend rien de personne.

     

     

     

     

    A travers les quelques 430 pages du "roman", Pedro Juan dresse un constat peu reluisant, voire même plutôt édifiant, du Cuba des années 90. Derrière le paysage de carte postale de la Havane, se cache toute une population en proie à une misère généralisée et à la famine, et le pays tout entier s'apparente ainsi à une jungle où comme il aime à la rappeler seuls les plus forts sont voués à survivre. Le système D devient la règle première et chacun se débrouille pour vendre ce qu'il peut pour vivre: sa force, ses compétences, de la drogue, des produits du marché noir, son corps... C'est d'ailleurs assez étonnant de suivre certains personnages ayant un travail plutôt respectable, comme cette infirmière ou cette travailleuse sociale, et de réaliser qu'ils gagnent parfois autant que les gens qu'ils sont censés aider. C'est là l'une des nombreuses aberrations qu'on peut noter dans ce Cuba où tout semble marcher de travers.

    Il y a aussi le racisme, un racisme primaire et ancré dans les mentalités où la couleur de peau prime sur tout le reste. Un peu comme dans tous les pays d'Amérique latine quoi. Néanmoins j'ai eu l'impression en lisant le bouquin que malgré tout les gens se mélangeaient de manière beaucoup plus naturelle que prévue en dépit des disparités.

    Fidèle à la crudité annoncée, aucun détail scabreux n'est oublié, du coup on plonge comme en immersion dans la misère ordinaire du narrateur entre les rats les cafards, les clodos et les femmes de mauvaise vie, leurs mésaventures et leurs drames parfois très glauques.

     

    Pourtant toute cette horreur serait peut-être difficilement supportable sans le cynisme et l'humour de Pedro Juan. Parce que oui, ce roman est drôle. C'est même un des trucs les plus marrants que j'ai lus. Les barres que je me suis tapées à lire les conneries qu'il raconte c'est affolant. Le mec peut te sortir dans le plus grand des calmes qu'il marche sur le Malecon (l'équivalent de la Promenade des Anglais) et qu'il voit un couple baiser dans la rue. Et bien sûr en toute logique il ne trouve rien de mieux à faire que de sortir son chibre et se taper une branlette en pleine rue. Normal.

    C'est probablement aussi le truc le plus "hot" que j'ai lu, à tel point qu'un moment je me demandais si je lisais pas un roman porno. Le mec ne pense qu'à baiser. J'épargne les détails mais il y va de bon cœur. Bordel, y a des moments où j'ai limite le barreau en lisant. Cet enfoiré n'a rien à envier à un acteur porno ha ha!!

     Malgré tout Pedro Juan n'en oublie pas de mettre également en avant le fait que même dans cette misère le peuple cubain malgré toutes les épreuves qu'il peut rencontrer n'en reste pas moins un peuple joyeux qui ne s'apitoie jamais sur son sort et profite du jour présent autant que possible. Comme si le message du livre était que la vie était trop courte pour se focaliser sur les problèmes. Et il aurait bien raison.

     

    La Trilogie Sale de la Havane est donc un très bon roman semi autobiographique (on peine à différencier l'auteur de son personnage) qui permet de découvrir un Cuba insoupçonné, à la fois beau et sordide, hilarant et cruel. Honnêtement j'en attendais pas grand chose et j'ai été agréablement surpris.  

     

    A découvrir

    Partager via Gmail Delicious Technorati Yahoo! Blogmarks Pin It

    votre commentaire
  •  

    Tout le monde ou presque connait Joan Cornellá (qui est espagnol),  ne serait-ce que via Facebook ou les autres réseaux sociaux. En revanche je ne suis pas sûr que tout le monde savait que ses saynètes à l'humour trash étaient considérées comme des œuvres d'art au point d'être exposées. En tout cas moi je savais pas.

     

     

     

    Joan Cornellá

     

     

     

    J'ai donc été à l'expo à Arts Factory, une petite mais sympathique galerie près de Bastille, en me demandant ce qu'il allait proposer par rapport à ce qu'on connait déjà du bonhomme.

     

    Bah la réponse est sans appel: rien.

     

     L'expo est cool, c'est pas le problème. Juste qu'on se retrouve devant des planches qu'on (que je) a déjà vues pour 80% d'entre elles. Rien de neuf quoi.

    Dommage

     

    Bon ça reste quand même cool de voir des gags en version animée et les planches en vrai.Ca m'a permis de retaper quelques barres avec des planches comme celle-ci :

     

     

     

     

     

     

    Ha ha!! C'est tellement con. Par ailleurs on peut y acheter des sérigraphies à tirage limité dont certaines valent un bon billet d'ailleurs. Après je ne sais pas qui voudra installer un truc pareil sur son mur mais bon pourquoi pas.

     

    Je vais pas m'étaler, pour faire court ça reste un truc sympa mais c'est dommage qu'il n'ait pas eu plus à présenter. L'expo plaira probablement encore plus à ceux qui ne connaissent pas. Bref allez y faire un tour ça mange pas de pain. Et puis en plus c'est gratuit 

     

     Allez next

    Partager via Gmail Delicious Technorati Yahoo! Blogmarks Pin It

    votre commentaire
  •  

     

     

     

     

    Résumé Allociné:

     

    Au fin fond de la campagne anglaise, une base militaire héberge et retient prisonniers un groupe d’enfants peu ordinaires qui, malgré le fait d’avoir été infectés par un agent pathogène « zombie » qui a décimé la planète, demeurent capables de penser et de ressentir des émotions. Lorsque la base est attaquée, Melanie, qui semble être la plus surdouée d’entre eux, réussit à s’échapper en compagnie de son professeur, de deux soldats et d’une biologiste qui ne voit en elle qu’un cobaye indispensable à la découverte d’un vaccin. Dans une Angleterre dévastée, Melanie doit découvrir qui elle est vraiment et décider ainsi de son propre sort comme celui de l’humanité tout entière.

     

     

     

     

      

     

     

    Mouais je sais pas si je l'ai déjà dit mais j'ai un peu de mal avec les films de zombie. Hormis ceux de Romero (RIP au passage) je les trouve pas très intéressants en fait. En général ils ne font pas flipper, et ont recours les mêmes ficelles scénaristiques et de mise en scène. Au final j'ai souvent la désagréable impression de regarder les personnages jouer à chat (ou cache-cache, ou chat perché, voire chat statue des fois).  Ce film ne déroge malheureusement pas à la règle. La plupart du temps on suit le petit groupe de survivants louvoyer entre les zombies en attendant que l'un d'eux fasse un truc con, ce qui loupe rarement, à tel point que je me demande pourquoi les gens sont toujours aussi cons dans un film d'horreur.

     

     

     

     


    Justineau (Gemma Arterton), une des moins cons de la bande

     

     

     

    Bref, il ne se passe pas grand chose et comme d'hab on suit une équipe aller d'un point A à un point B avec les motivations habituelles (survivre, rejoindre une base, la mer etc.). C'est bien le problème du film, ce qui fait que je n'ai pas grand chose à dire dessus.

    Même les personnages sont assez stéréotypés et on devine à peu près le déroulement de l'intrigue assez rapidement (qui va merder, qui va crever, qui va faire un coup de pute...).

     

    Côté mise en scène comme j'ai dit y a pas grand chose de très intéressant. Ah si je retiens un passage au croisement situé à mi-chemin entre la première saison de The walking Dead et... Shaun Of The Dead. Sisi. Je me doute que le budget a dû forcer le réal à revoir ses prétentions à la baisse mais quand même. On a aussi droit à une espèce de clin d'œil assez maladroit à Mad Max ainsi qu'à une ou deux scènes un peu foireuses comme une bagarre entre Melanie et une horde de voraces. C'est dommage.

     

     

     

     


    Dr Caroline Caldwell (Glenn Close venue toucher un biff), prête à tout pour créer un vaccin

     

     






    Bon il est anglais donc les acteurs jouent bien, surtout qu'il y a Glenn Close et la jolie Gemma Arterton. Ah Gemma Arterton... Elle passe 99% du métrage en treillis et pull militaire. Du foutage de gueule quoi. Enfin ça laisse suggérer ses gros seins c'est mieux que rien. Pour le reste de la distri on retiendra le bon Paddy Considine que je connaissais sans pouvoir me rappeler où je l'ai vu (c'est chiant ça). Enfin c'est un mec qui a joué dans pas mal de gros trucs notamment dans la saison 3 de The Peaky Blinders que je n'ai toujours pas vue d'ailleurs. Evidemment je suis obligé de parler de la petite Sennia Nanuan qui interprête le rôle principal. Très convaincante, elle est toute mignonne dans le film au point que je me suis demandé pourquoi les militaires étaient si durs avec elle au début du film avant de comprendre le délire.

     

     

     

     

     


    Melanie (Sennia Nannuan), une vorace plus intelligente que les autres

     

     

     

     

    Inconsciemment en la regardant dans le film je me disais qu'elle n'arrêtait pas de me faire penser à la rappeuse Casey version enfant. Elle était quand même plus mignonne heureusement.

     

    Voilà, je sais pas quoi dire de plus. The Girl With All TheGifts (le titre original) n'est pas un mauvais film en soit, c'est juste qu'il est tellement convenu qu'il déçoit au vu de ce qu'il aurait pu proposer. L'intérêt du film est néanmoins rehaussé par une fin assez inattendue et qui aurait pu me mettre une vraie claque si elle n'avait pas été très fortement inspirée par Je Suis Une Légende. Je parle évidemment du fabuleux roman de Richard Matheson hein, pas du film rincé avec Will Smith. Sachant qu'il a lui aussi été adapté d'un roman de M.R Carey, on est en droit de se demander ce que vaut ledit roman niveau pompage.

     

     

    Allez next

     

    Partager via Gmail Delicious Technorati Yahoo! Blogmarks Pin It

    votre commentaire
  •  

     

      

     

     

     C'est dur de voir les idoles de son adolescence tomber les unes après les autres. Certes on parle beaucoup de 2Pac, Biggie et Eazy E mais nombreux sont les soldats à être tombés pour X raisons. De Proof à Freaky Tah, de Guru à Pimp C,  la liste est longue. Après honnêtement c'est pas le genre de truc qui m'interpelle forcément. Hormis des mecs que j'adorais comme Big L, Guru et Sean Price, ça m'a rarement fait quelque chose. Quand on est de ma génération surtout on est en général plus réceptif à un Big Pun qu'à un Stack Bundles par exemple. Jay Dilla est devenu une espèce de légende à Detroit mais en ce qui me concerne sa mort ne m'a fait ni chaud ni froid. Par contre un mec comme Pee...

     

     

    Le Queens, et plus précisément Queensbridge (la cité du Queens aux 96 bâtiments), a toujours eu une place à part dans l'histoire du rap. Si le rap est né dans le Bronx il y a longtemps eu une rivalité avec le Queens au niveau de la légitimité. De fait il y a toujours eu un vivier de talents là bas, principalement depuis au moins la fin des 80's avec Marley Marl et l'émergence de son Juice Crew (qui comprenait entre autres: MC Shan, Roxane Shante, Biz Markie et même...  le jeuneTragedy). On va pas reparler d'un des beefs les plus emblématiques de l'histoire du hip hop avec KRS One mais voilà il y a toujours eu une écurie et une identité estampillée Queensbridge. Par la suite, au début des 90's, même si le Juice a progressivement perdu son essor, d'autres ont pris la relève. Nas tout d'abord, puis Mobb Deep, Big Noyd, Infamous Mobb, Capone de Capone-N-Noreaga (produits par Tragedy d'ailleurs), Cormega, Nature etc.  

     

     

    Pour tout amateur de rap cainri de l'époque un groupe comme Mobb Deep est plus ou moins équivalent au Wu Tang au niveau de l'impact qu'il a eu sur le rap en général. Si aujourd'hui le grand public ne connait pas forcément ce groupe, il faut savoir qu'il est en termes d'influence un des groupes les plus importants de l'histoire du rap. Ouais, rien que ça. D'ailleurs la chanson Shook ones (part 2) est une des plus citées du rap:

     

     

     

     

    Le rap français déjà, lui doit un lourd tribut tant sur la forme que sur le fond. C'est bien simple: sans Mobb Deep, il n'y aurait pas eu de Lunatic (dans la forme qu'on l'a connu), il n'y aurait pas eu non plus de Si Dieu Veut, et dans une moindre mesure d'Ecole du d'Argent. Musicalement à travers les prods de Havoc il ont marqué le rap avec une identité qu'on appellera ensuite le son de Queensbridge (ou QB pour les intimes).

     

     

     

    Le fameux "piano-violon", les instrus sombres qui ont fait leur renommée (en particulier sur l'album Hell on Earth et Murda Musik où ils samplent  sans vergogne Scarface à deux reprises ou encore King of New York) ont tellement traumatisé les rappeurs français que tous les rappeurs estampillés "rue" s'y sont retrouvés et ont fini par tous vouloir ce genre de son. De Lunatic à LIM, de Seth Gueko à Tandem, en passant par Sefyu, Salif et un millier d'autres ont fini par adopter leur style de Mobb Deep. On aime ou on aime pas mais leur influence est indéniable. Dans la forme mais aussi dans le fond car les chansons de Mobb Deep ne seraient pas ce qu'elles sont sans les couplets de Prodigy: sa nonchalance, son écriture crue et imagée qui dépeint sans complaisance les bas-fonds du Queens.  

     

     

     

    Personnellement je me souviens encore comment j'ai découvert Mobb Deep. C'était en 96, j'étais au Virgin des Champs Elysées (RIP à ce magasin), j'étais tombé sur une compile, BO d'un film  qui ne m'avait pas laissé un grand souvenir excepté ce morceau: 

     

     

    Par la suite un pote (mon pote du Chuchoteur lol) m'avait prêté une cassette où figurait le son Temperature's Rising. Quand j'ai vu qu'il s'agissait du même groupe j'ai acheté l'album direct et c'est devenu un de mes groupes de prédilection. 

     

    Je ne reviendrai pas sur la bio du groupe ou même de Prodigy mais si je l'ai toujours kiffé c'est aussi pour ses sorties toujours marquantes. Un peu comme Joe Budden ou 50 (chez qui le groupe était signé un moment), Prodigy s'est souvent illustré par sa grande gueule et ses embrouilles assez marquantes. De 2Pac (qui les insultera sur I Shot Ya suite à leur participation au fameux who Shot Ya de Biggie), à Keith Murray (qui lui a mis une droite suite aux propos peu élogieux de Prodigy envers les textes enfumés de Redman),en passant par Jay Z (qui l'avait bien affiché d'ailleurs) Saigon (embarqué malgré lui dans une histoire impliquant son ami le rappeur-voyou latino Tru Life, lequel vient d'ailleurs de sortir de huit ans de prison pour tentative de meurtre) ou encore Crooked I (que Pee avait considéré comme le pire rappeur en activité ha ha! C'est méchant ça), le mec avait le don de se faire des amis. Sa grande gueule de fouteur de merde  l'a même amené à se brouiller avec son binôme de toujours et même avec pratiquement tout l'entourage du groupe (2 des 3 membres d'Infamous Mobb, un groupe très proche). Il faut dire que sortir un livre où il accuse carrément un rappeur de Queensbridge (Capone de Capone-n-Noreaga pour ne pas le citer) d'avoir été une balance n'a pas trop joué en sa faveur. Ses sorties n'ont pas vraiment plu au point de ne plus avoir été en odeur de sainteté de son quartier d'adoption. En même temps le groupe ne partait pas vraiment du bon pied. Pour la petite histoire pour leurs pseudo, les deux gaillards ont trouvé l'inspiration à l'autre bout du pays. En effet, le South Central Cartel, un groupe de L.A South Central donc comprenait déjà un Havoc et un Prodeje. Apparemment les mecs l'ont assez mal pris. Normal en même temps, surtout quand on voit qui on retient aujourd'hui.

     

    D'ailleurs en écrivant ce billet j'ai réalisé que peu avant sa mort, il avait enterré la hache de guerre avec la plupart des gus précités comme Tru Life ou Keith Murray. Le temps fait parfois bien les choses.

     

     

    Prodigy c'était ça: un personnage assez barré, parfois à la limite de la caricature mais paradoxalement très touchant et plus subtil qu'il n'y parait. Un mec qui jouait les mafieux dans une chanson et parlait de sa drépanocytose qu'il trainait depuis toujours au point de le rendre accroc à la morphine comme dans cette chanson

     

     

     

     

     

     J'ai eu la chance de voir Mobb Deep en concert au Trianon il y a un peu plus de 3 ansje crois, et malgré le fait que le show avait été un peu décevant, cela faisait quand même quelque chose de les voir sur scène. Havoc et Prodigy avaient fait le taff et une partie de la scène rap français de l'époque avait fait le déplacement. C'était cool.

     

    Ces derniers temps il avait beau être tombé dans un oubli relatif, sorti des projets à l'accueil plutôt confidentiel, il n'en reste pas moins que l'annonce de sa mort a fait pas mal de bruit. C'est pas tous les jours que le Monde ou Télérama parle du décès d'un rappeur américain. Enfin si on en a parlé dans les média c'est pas pour rien.

     

    Avec sa mort, le rap perd une grosse personnalité du hip hop et la moitié d'un groupe emblématique du son des années 90. On a vu les hommages se multiplier sur le Net mais bon dans 90% dans cas ça reste de la com foireuse. Enfin il y a quand même une reconnaissance qui fait plaisir à voir. D'ailleurs au niveau des hommages il y a celui-là qui est assez énorme:

     

     

    Pour les non anglophones les mecs font leur émission traffic en reprenant des titres ou des paroles classiques de Prodigy. Non mais t'imagines Evelyne Dheliat faire la même choses avec Booba? Y a qu'aux States qu'on peut voir ça.

     

    Putain ça fait une semaine que je me refais ses gros classiques, et je me rends compte à quel point j'ai pu écouter Mobb Deep depuis mon adolescence. Dans le genre ça fait vraiment chier.

    L'artiste meurt mais au moins son œuvre lui survit

     

    RIP Prodigy

    Partager via Gmail Delicious Technorati Yahoo! Blogmarks Pin It

    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires