• Bacurau

     

     

    Oui ça fait un bon mois que j'ai rien posté. Et non je n'ai toujours pas abandonné ce blog. J'ai juste été un peu occupé. J'ai changé de taf, eu pleins de trucs à régler. Et j'ai eu un peu la flemme aussi.

     

    Bon j'ai pas vu le dernier Tarantino (en même temps je m'en branle un peu), j'ai pas vu le dernier James Gray (j'espère aller le voir quand même). En revanche j'ai vu celui-là. Pas une volonté en soi d'ailleurs. Juste qu'un pote me l'a proposé.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Résumé Allociné:

     

    Dans un futur proche…  Le village de Bacurau dans le sertão brésilien fait le deuil de sa matriarche Carmelita qui s’est éteinte à 94 ans. Quelques jours plus tard, les habitants remarquent que Bacurau a disparu de la carte. 

     

     

     

     

     

     

     

    Mais mais qu'est-ce que c'est que ce film??

    Putain ça fait longtemps que j'avais pas vu un film aussi barré au ciné. Enfin ça doit faire 6 mois, le dernier étant le très curieux Meurs Monstre! Meurs! , film franco-argentin coproduit par Julie Gayet (!!) avec son fameux monstre en forme de bite géante qui cherche à enculer tout ce qu'il peut (ça ne s'invente pas). Vu que j'avais pioncé pendant au moins une demi-heure, je n'en avais pas parlé. En revanche comme j'ai (quasi) pas dormi pendant celui-là, je peux en parler un tout petit peu.

     

     

    Que dire? Sérieusement, que dire sur ce foutoir improbable qui navigue entre post apo, western, satire sociale, pamphlet et nanar (rien que ça)? Ben que c'est un joyeux bordel.

    En vrai on ne sait jamais sur quel pied danser avec ce film, ce qui en fait sa force et sa faiblesse. Parce que oui, le film est drôle, étrange, barré, loufoque, lent, un peu chiant par moments, très violent par d'autres, et même assez cheap. Ce qui en fait donc un métrage  assez singulier.

     

     

     

     

     

     

    Teresa (Barbara Colen), une rebelle charismatique

     

     

     

     

    Ainsi on suit les aventures d'un groupe de villageois, un peu les irréductibles Brésiliens, aux prises avec la corruption généralisée de l'état, mais également d'un obscure groupe de touristes aux intentions plutôt malsaines.

     Au programme: des paysages, une soucoupe volante digne des Envahisseurs (!!!), un "héros" avec la coupe de Robertoo Baggio et la dégaine de Van Damme dans Cyborg, des Américains qui jouent au paintball, des mecs à poil, des meufs à poil, un peu de cul, un peu de sang, un peu de gore...

     

     

     

     


    Un couple de naturistes moins cons que prévu

     

     

     

    Pourtant, sous couvert de ne pas se prendre au sérieux une seule seconde, le film se montre plus critique et courageux qu'il n'y parait. Critique envers le système déjà, où le village représente un peu les laissés pour compte du Brésil. Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si la population du village est si "basanée", et lutte contre les oppresseurs. Critique envers l'impérialisme américain aussi. Et enfin, critique envers les "collabos" Brésiliens qui bradent leur pays et leurs habitants. Ces derniers en prennent tout autant pour leur grade, comme ces riches Brésiliens plus royalistes que le roi raillés par les Américains qui ne les considèrent même pas comme de vrais Blancs. De là à y voir une image du président Bolsonaro...

     

     

     

     

    La révolution est en marche

     

     

     

    D'un point de vue purement factuel, pas grand chose à dire. L'image est plutôt belle, tout comme les décors, et contraste assez avec les costumes (totalement assumés, mention spéciale aux motards) et une mise en scène tous deux plus proches du post apo rital des années 70-80 que du film d'auteur lol. Le cocktail est assez spécial. Les acteurs sont d'ailleurs plus proches de la deuxième catégorie, c'est limite à celui qui cabotine le plus. Quant à Udo Kier, que je ne connaissais personnellement que de nom (je l'avais vu dans le Masters of Horror de Carpenter je crois et c'est presque tout), on peut se demander ce qu'il est parti foutre là. D'ailleurs on dirait que lui aussi se le demande par moments ha ha! La musique aussi est à l'avenant, oscillant entre de l'easy listenning pop brésilien "vintage" et un score très Carpenter des années 80. Mais ça passe bien.

     

     

     

     

     

    Michael (Udo Kier), un Américain en plein safari

     

     

     

    Alors oui, pour résumer, Bacurau, est un film un peu déstabilisant par son traitement. Je ne dirais même pas que c'est un bon film. Mais c'est une curiosité qui vaut un tant soit peu le détour, ne serait-ce que par son traitement  et les sujets qu'il évoque en filigrane.

     

    Allez next

     

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