• Carla's Song

     

    5h du matin, impossible de me rendormir, je commence le taff à 11h. Qu'est-ce que je pourrais bien faire...

     

     

     

     

     

     

     

    Ce fílm me faisait de l'oeil. On pourrait ne pas croire comme ça mais j'ai un petit coeur tout mou. De ce fait j'ai une certaine prédilection pour ce genre de film intimiste avec un sous texte social (sisi).

     

    Ken Loach le "rouge". Ken Loach l'altermondialiste. Le cinéma de Ken Loach c'est du cinéma social certes mais pas seulement. Le cinéma de Ken Loach est ancré dans le réel mais c'est surtout un cinéma humain. Je n'ai pas vu beaucoup de ses films mais s'il y a bien quelque chose de flagrant c'est qu'il raconte avant tout des histoires. Et que ce soient des histoires d'indépendantistes désabusés, d'entrepreneuses cyniques, ca reste des histoires de personnes. Des personnes qui se cherchent, se perdent, se battent, mais des personnes bien humaines, bien ancrées dans leur époque et leur contexte et qui sont témoins ou actrices de la bêtise et de l'horreur de notre monde.  

     

     

    George (Robert Carlyle), un gentil chauffeur de bus généreux et immature 

     

     

    J'avais une certaine appréhension à voir ce film. Etant donné que j'ai rencontré des gens qui avaient fui les ravages de la guerre (à commencer par mon père d'ailleurs même si je ne pensais pas spécialement à lui), j'étais un peu mal à l'aise en suivant la pauvre Carla sur les traces de son passé. Heureusement, le film ne sombre jamais dans le glauque ou le voyeurisme morbide et dévoile la souffrance de Carla avec plein de pudeur.

     

     

    George, Carla et leur amour impossible 

     

    Côté interprétation Robert Carlyle est très bon dans son personnage  jeune prolo amoureux transi un peu naïf (d'ailleurs limite j'aurais pu être comme lui à une époque tellement je peux être un boloss par moments). De plus Scott "Le Silence des Agneaux" Glenn est au top dans son rôle d'américain louche expatrié. D'ailleurs ce film marque la première collaboration entre Ken Loach et Paul Laverty. C'est d'ailleurs son premier scénario et il semble s'être inspiré de sa véritable expérience d'humanitaire au Nicaragua. Mais la vraie perle du film c'est bien la Carla du titre. Oyanka Cabezas est juste magnifique de justesse et de fragilité dans la peau de cette femme brisée.

     

     

     

    Carla (Oyanka Cabezas), une réfugiée incapable de se reconstruire

     

    Bien plus qu'un simple réquisitoire vis à vis des exactions dues aux différents conflits en Amérique latine, Carla's Song c'est avant tout une belle histoire d'amour, une belle romance touchante qui permet d'évoquer un conflit trop rarement évoqué (la guerre civile du Nicaragua)

     

     

    Très beau film

     

     

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