• Casabanca

    Ces derniers jours j'avais un peu de temps à tuer alors j'en ai profité pour mater ça entre autres:

     

     

    Monument du cinéma qui a parfois été considéré comme le plus grand film de l'histoire du cinéma, du moins de l'autre côté de l'atlantique.

    Le résumé (seon Telerama) :

     

    1942. Des milliers de réfugiés, venus des quatre coins de l'Europe, affluent à Casablanca, dans le fragile espoir d'obtenir un visa pour les Etats-Unis. Le Café américain leur sert de lieu de rendez-vous avec leurs contacts. Le propriétaire, Rick Blaine, est un homme secret au passé obscur, un individualiste farouche, cynique et désabusé. Le meurtre de deux émissaires nazis porteurs de lettres de transit conduit à Casablanca un important dignitaire allemand, le major Strasser. Peu après, le résistant roumain Victor Laszlo et sa troublante épouse, Ilsa, débarquent à leur tour au Café américain. Rick reconnaît en Ilsa la femme avec laquelle il a eu une liaison à Paris deux ans auparavant...

     

    Humphrey Bogart AKA Phil Marl... euh Rick Blaines, la classe américaine.

     

    Il faut dire que j'avais déjà vu ce film mais je n'en avais gardé pratiquement aucun souvenir si ce n'était d'avoir vu un bon film. Je ne vais pas m'étendre en dithyrambes ou autres, c'est en effet un très bon film. C'est un film ultra réglé finalement. De l'histoire, aux acteurs en passant par la mise en scène tout est carré et pointu. Au point que c'est précis et réglé comme une montre suisse. Suisse oui mais pas neutre pour autant car c'est justement de prendre position dont parle le film. Le film prend d'ailleurs bien soin de ne pas réduire la situation à un manichéisme déplacé. Il souligne la place des résistants européens (français et allemands), et que de nombreux personnes ont profité de la situation pour s'enrichir (passeurs, acheteurs de biens, policiers véreux), le héros lui-même a fait de sa neutralité son credo jusqu'à l'arrivée d'Ingrid Bergman. Et comme dans tout,film "noir" c'est une femme qui fout la merde.

     

    Ingrid Bergman par qui tout arrive

     

    Une fois n'est pas coutume, c'est la femme qui va permettre au héros de récupérer une conscience morale et va l'obliger à mettre son cynisme au placard et à prendre position. Aussi se dessinent un triangle amoureux et un questionnement moral très bien retranscrits à l'écran. Il faut dire que la distribution ultra classe (avec une Peter Lorre malheureusement trop peu présent à mon goût), le scénario carré et la mise en scène milimétrée aide grandement à la réussite du film. Pourtant j'ai une retenue sur le film. Non pas qu'il y ait quelque chose que je n'ai pas aimé dedans mais simplement je n'arrive pas à comprendre le statut de classique parmi les classiques. OK c'est un très bon film ou un très grand film et je ne remets même pas ce status en question mais à mes yeux  il n'est pas meilleur qu'un autre classique tel que La Soif du Mal par exemple même s'ils n'ont rien à voir. Enfin bref ça n'empêche que ça reste un grand film.

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  • Commentaires

    1
    Hanzo the Razor
    Jeudi 5 Mars 2015 à 22:53

    "Here's looking at you kid..."

    Casablanca ça se voit et ça se revoit...

    2
    Vendredi 6 Mars 2015 à 06:14

    Pas faux! Et puis bon Bogart - Bergman, c'est un couple mythique du ciné (à l'écran j'entends). Ca me rappelle mon enfance à mater le cinéma de minuit le dimanche sur la 3

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