• Dur d'écrire

    On imagine souvent qu'il suffit d'avoir un peu d'imagination pour pondre un bouquin. Pourtant tout le talent du monde ne servira à rien si on n'a pas d'endurance. Car l'écriture pourrait s'apparenter à une course de fond, voir un marathon. On sait vaguement quand on le commence mais rarement quand on le finit. Bien sûr il n'y a pas de vérité, certains auteurs ont été capables d'accoucher de romans en quelques semaines. Pour d'autres il a fallu des années pour un seul livre. Personnellement, ça fait quatre ans que je travaille sur mon roman et je commence à peine à en voir le bout. Bien sûr, ce n'est pas mon taff donc je ne le fais pas à temps plein, voir parfois en dilettante selon les périodes.  Mon emploi du temps chaotique principalement du à mon boulot et ma famille me laissent parfois peu de temps pour m'adonner à ma passion. C'est probablement à cause de mon manque d'organisation car il parait que quand on veut on peut et qu'il faut savoir reconnaître ses priorités. Je suis assez une merde à ce niveau je l'avoue. En plus je suis incapable d'écrire chez moi. C'est un truc de fou, je suis capable  d'écrire à une terrasse de café, sur un banc, dans un parc, dans le métro et le bus mais pas chez moi. Le cadre ne m'inspire pas alors que je kiffe mon appart. Seulement voilà, chaque fois que je reste seul chez moi, je finis en mode Al Bundy à mater des séries ou des films à la con.

    Dur d'écrire

     

    Et à chaque fois je finis par me dire que j'ai perdu une journée d'écriture, donc potentiellement... 5 pages max. Bah ouais, parce que même pour les Kenyans de la littérature, l'écriture n'avance jamais aussi vite qu'on se l'imagine. Des détails, des descriptions, de nouvelles scènes viennent s'ajouter à chaque ligne. C'est parfois à la limite du pétage de plomb. J'avais déjà écrit un roman qui devait faire dans les 200 pages max et pour lequel j'avais bien souffert durant quelques années. Finalement je n'avais pas trouvé d'éditeur (j'ai pas cherché bien longtemps non plus) et il se repose tranquillement dans un placard. Pas grave, l'important était que je l'avais fini, que j'avais sorti ce que je devais sortir car j'en avais peut-être inconsciemment besoin. Il était ancré dans une époque et un contexte bien précis et je ne me vois pas tenter de l'exploiter aujourd'hui. J'avais eu quelques retours assez bons mais je n'y ai pas cru suffisamment à l'époque. Pas grave, c'est derrière moi maintenant. Et comme je suis quelqu'un qui va de l'avant j'ai enchainé sur un autre roman. C'est très bien comme ça. J'arrive presque à la conclusion de celui-ci. Vivement que je le termine car j'ai au moins 3 autres romans sur le feu minimum. Et vue la vitesse à laquelle je cuisine... Mais c'est pas grave l'important c'est d'aller au bout du truc. Et le vrai bout cette fois, à savoir réussir à le faire éditer.

    Un marathon je vous ai dit.

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