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James Blake
Découvert personnellement avec son sublime morceau Retrograde l'année dernière je crois, James Blake fait parler de lui depuis un certain moment pour ses compositions electro ultra dépouillées et sa voix particulière.
Extrait de sa bio (chopée sur Wiki):
Fils de musicien, James Blake commence sa dernière année d'études musicales à Goldsmiths, University of London, en compagnie notamment de Katy B. Il enregistre Air & Lack Thereof en juillet 2009, dans sa chambre. L'Extended play (EP) retient l'attention du DJ Gilles Peterson sur BBC Radio 11.
Son album éponyme est sorti le 7 février 2011 au Royaume-Uni. Le 19 juillet 2011, il est nominé au Mercury Music Prize 2011 pour son premier album éponyme 3.
Son deuxième album, Overgrown, sort en avril 2013 2. Le mercredi 30 octobre 2013, après avoir été nominé pour la seconde fois consécutive, il reçoit cette fois-ci le prestigieux Mercury Music Prize britannique pour ce second album
Bon voilà pour la bio.
Bon on va pas se mentir j'ai découvert l'artiste avec Retrograde, son morceau phare (dont je ne me suis toujours pas remis personnellement).
Comme souvent quand je me prends une claque avec le morceau d'un artiste, j'ai tendance à me pencher sur la disco du mec (ou de la meuf) à reculons du fait d'une appréhension certaine. Et en effet j'ai eu du mal à accrocher à son premier album que je trouve difficilement accessible malgré sa très jolie reprise de Limit to your Love (bien que je préfère la version de Feist). C'est tellement épuré et déstructuré que ça en devient limite expérimental par moments. Faudrait que je le réécoute pour confirmer ou non le ressenti.
Non c'est un peu trop spé pour moi franchement...
Par contre Overgrown, son 2ème album dont est tiré Retrograde, m'a vraiment confirmé tout le bien que je pense du mec. Plus ou moins toujours avec la même formule mais avec plus de mélodie, James Blake nous gratifie de superbes chansons mélancolique avec cette espèce de fragilité qui caractérise sa voix. L'album est très homogène et assez intimiste même s'il se permet une incursion dans le rap (pas hyper convaincante perso, avec un RZA qui ferait mieux de retourner faire le guignol au ciné et à la télé) et même une parenthèse house garage (le mec est connu pour être un des pionniers de la scène "post dubstep" comme ils disent). Mais le pire c'est que ces morceaux ne font même pas tâche et s'intègrent parfaitement au reste de l'album. Il se permet même d'inviter le pionnier et légende vivante de la musique électronique Brian Eno sur le morceau Digital Lion.
Même s'il s'inscrit un peu dans cette mouvance piano voix/électro (London Grammar et compagnie) avec un peu moins de piano et plus d'électro, je trouve qu'il a conservé ce petit truc assez caractéristique : une recherche et une expérimentation sonore très poussée (dans le mixage, la réverb etc.). Franchement je kiffe. Par contre ça reste un truc de dépressif donc ça passe nickel les jours de pluie mais vaut mieux éviter d'en abuser sous peine d'envies de suicide. Personnellement Overgrown, le titre éponyme est mon préféré de l'album avec Retrograde:
Son nouvel album, Radio Silence, est prévu pour le courant de l'année. Affaire à suivre...
Tags : James Blake, Overgrown, Retrograde, London Grammar, Radio silence, électro, Brian Eno, RZA, Chance The Rapper
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