• L'Orangeraie

     

     

     

    L’Orangeraie

     

     

     

     

     

     

     

     

    Résumé d’après Gallimard

     

     

    Les jumeaux Amed et Aziz auraient pu vivre paisiblement à l’ombre des orangers. Mais un obus traverse le ciel, tuant leurs grands-parents. La guerre s’empare de leur enfance. Un des chefs de la région vient demander à leur père de sacrifier un de ses fils pour le bien de la communauté. Comment faire ce choix impossible? Conte moral, fable politique, L’orangeraie maintient la tension jusqu’au bout. Un texte à la fois actuel et hors du temps qui possède la force brute des grandes tragédies

     

     

     

    Ecrit comme ça, ça peut faire penser au choix de Sophie (j’ai vu que le film) mais en fait non. Le résumé induit même un peu en erreur parce qu’au final le choix est assez rapide du point de vue du père. C’est plutôt le reste est qui est compliqué, le choix de la mère d’abord, et enfin la détermination des jumeaux à assumer un choix qui n’appartient qu’à eux au final.

     

    Un petit mot sur l’auteur :

     

    Larry Tremblay est un auteur et dramaturge québécois né en 1954. Après avoir complété une maîtrise en théâtre à l'Université du Québec à Montréal, il fait plusieurs voyages en Inde où il se spécialise en kathakali, une forme de théâtre dansé ancestral. Sa production sera imprégnée par cet art indien qui, même s'il n'en sera pas le principal sujet, influencera son écriture. D'abord reconnu comme comédien pour son incarnation solo des quatre personnages de Provincetown Playhouse, juillet 1919, j'avais 19 ans, une pièce écrite par Normand Chaurette et produite par la compagnie de théâtre saguenéenne Les Têtes Heureuses, sa carrière de dramaturge prend véritablement son envol avec la production de la pièce Le déclic du destin, lue sur les ondes de la Société Radio-Canada en 1980 par Jean-Louis Millette. Avec le temps, l'auteur voit plusieurs de ses œuvres théâtrales traduites en différentes langues - plus d'une douzaine, dont l'anglais, l'allemand, l'italien, l'espagnol et le tamoul6. Elles ont également été produites dans de nombreux pays. D'ailleurs, ses oeuvres, diversifiées de genre, sont aujourd'hui reconnues au Québec et ont fait, pour la plupart, le tour du globe. En plus de sa production artistique, il enseigne le jeu et l'écriture dramatique à l'École supérieure de théâtre de l'Université du Québec à Montréal jusqu'en 2009.

    «En 2006, quatre de ses pièces sont présentées sur les scènes montréalaises dont La hache qu’il met en scène au Théâtre de Quat’Sous et qui récolte trois nominations au Gala des Masques 2006. »

    Larry Tremblay a publié un peu plus d'une vingtaine de livres incluant plusieurs genre: poésie, textes dramatiques, essais et romans

     

    Larry Tremblay

     

     

     

    Pour la petite histoire, je ne connaissais pas du tout Larry Tremblay. Je suis tombé un peu par hasard sur le livre. Il trainait sur le bureau d’un « jeune » (25 ans) cousin de ma femme quand je suis parti au Canada. Il a vu que le livre m’intriguait et il me l’a donné. Ils sont décidément très gentils ces Canadiens. Je l’avais commencé en vacances, et je l’ai paumé, du coup j’étais passé à autre chose en me disant que je le reprendrai plus tard.
    Ca fait donc deux ans que roman trainait chez moi.

     

    Je ne vais pas m’étendre sur outre mesure sur l’Orangeraie. C’est un roman court, qui se lit extrêmement vite et qui est très réussi.
    Comme on peut le lire dans sa « bio », Tremblay est un auteur aguerri. C’est probablement ce qui fait qu’il arrive à aller à l’économie de mots et son talent fait qu’avec des phrases extrêmement simples, il arrive à transmettre énormément d’émotions.

    Il y a quelque chose d’horriblement malaisant à suivre ces deux enfants d’une dizaine d’années devenir témoins  de la brutale transformation du domaine qui les a vus grandir et qui les avait isolés jusqu’alors devenir l’épicentre de la guerre, et à les voir tous deux condamnés par la fatalité, l’un à mourir et l’autre à vivre.

    Si j’ai eu l’impression à la lecture du roman que l’histoire se déroulait en Afghanistan, il n’y a absolument aucun détail déterminant le pays où se situe l'histoire. Tremblay prend le parti de ne jamais préciser le lieu de l’action, permettant une identification plus forte et une universalité de l’histoire, universalité à laquelle renvoie le dernier acte.

     

    Ce livre est apparemment devenu un petit classique de la littérature "jeune", souvent étudié au collège ou au lycée. Il n'en demeure pas moins que c'est pourtant un livre bien plus profond que ce qu'on attend en général de la littérature "jeunesse" actuelle. En vrai j'ai pas grand chose à dire dessus. Ca se lit vite, c'est maîtrisé de bout en bout, et c'est très poignant.  

    Bref, c'est une belle découverte, d'autant plus que je ne crois pas avoir déjà lu un roman québécois (hormis, un Kathy Reichs mais ça compte pas, et puis c'était avant la série Bones). Je lirai un autre de ses bouquins à l'occasion.

     

    Allez next.

     

     

     

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