• Seul Sur Mars

     

     

    Le résumé:

     

    lors d'une tempête imprévue, l'équipe Arès, chargée d'étudier Mars, est contrainte de quitter la planète rouge en catastrophe. Dans la tempête, l'astronaute Matt est mortellement blessé et laissé pour mort, obligeant l'équipage à l'abandonner. Problème: il est toujours vivant. Matt va alors devoir se débrouiller pour survivre dans un environnement ultra hostile en attendant d'éventuels secours situés (selon l'affiche) à... 225 millions de km!

     

    Le trailer





    Il est logique de comparer ce film à Seul au Monde, ne serait-ce que par le pitch identique. Mais là où Tom Hanks est porté disparu durant tout le métrage, la NASA est vite au courant de la situation de Fat Damon (qui a re-maigri pour le coup). Il y a donc toute une partie axée sur la mise en place du sauvetage vu  de la Terre.

     

     Matt (Matt Damon) se fait chier sur Mars

     

    La comparaison s'arrête là, et pas à l'avantage de Seul sur Mars. Si, ne serait-ce qu'avec Blade Runner, Alien et Duellists, Ridley Scott a bien plus marqué l'histoire du ciné que Zemeckis (qui a pour lui une filmo remplie de très bons, voire excellents succès populaires comme Retour vers le Futur, Roger Rabbit et Forest Gump), il ne faut pas oublier qu'il s'est aussi rendu coupable de films assez moyens comme Secrets d'Etat, et mêmes de sacrées merdes comme GI Jane, Lame de Fond ou Les Associés.

    Après Interstellar, Matt Damon et Jessica Chastain remettent la combinaison pour les beaux yeux de Ridley Scott. Etait-ce une bonne idée? Perso je suis pas trop convaincu. En effet, il y avait bien mieux à faire qu'un pseudo McGuyver de l'espace. Sans spoiler, le mec se retrouve tout seul sur une planète et réagit comme s'il était en panne au bord de la route. "euh, où est la clé à molette?"  On finit par suivre le mec cultiver son potager, écouter de la disco. Super!

     Matt et son potager

    Alors oui les décors sont magnifiques, le film est  rythmé et spectaculaire, mais ça ne suffit pas. A aucun moment on ne perçoit a solitude et la peur qu'il est censé éprouver devant l'immensité d'une planète désertique. A aucun moment on ressent son désespoir. Du coup on se fait chier. Le mec ne vrille même pas un peu.

     

    Matt qui n'a plus de ketchup pour aller avec ses patates

     

     

     

    De l'autre côté c'est pareil. On voit les Ricains en train de préparer le sauvetage et limite c'est un peu mieux fouillé mais pas beaucoup plus. J'avais en tête une séquence de Mémoires de Nos Père, le film d'Eastwood en allant voir Seul sur Mars. Malgré tout ce qu'on peut passer du bonhomme Eastwood livre toujours (ou presque) des films plus nuancés qu'ils en ont l'air. Dans ce film en l'occurrence on voit au début des jeunes marines déconner à bord d'un porte-avion qui fait route vers le Pacifique sud et un mec glisser de la rambarde et tomber à l'eau. A ce moment y a un jeune qui dit à un autre:"il est condamné. Aucun porte-avion ne va s'arrêter pour le récupérer."

    Ce passage m'avait marqué et en voyant ce film j'arrêtais pas de me dire: comment on va financer plusieurs milliards de dollars, juste pour sauver 1 seul homme? J'ai trouvé ça un peu limite, même si la pression de l'opinion publique a toujours un impact non négligeable à très court terme.

     

    Commandant Lewis (Jessica Chastain), prête à tout pour récupérer Matt

     

     

    A cette interrogation légitime, on trouve des putains d'aberrations comme l'agence spatiale chinoise qui se mobilise pour sauver un Ricain genre "si on ne les aide pas il va mourir." loooooooool quoi. D'ailleurs les Ricains profitent de leur aide mais se permettent de glisser un petit "ce que vous faites, c'est ce qu'on faisait à l'époque d'Apollo 11 (comprendre au moyen-âge)". Sympa pour eux.

     

    Teddy Sanders (Jeff Daniels), le directeur de la NASA

     

     

    Après y a toujours les trucs cons habituels, avec le petit génie (Childish Gambino), qui peut se permettre de pirater les serveurs de la Nasa normal, sans punition rien, juste pour tchatcher, les élans patriotiques de base avec les drapeaux.

     

    Rich (Childish Gambino, ou Donald Glover au Ciné), insupportable petit génie

     

     

    Je ne vais pas m'étendre sur les acteurs qui sont corrects sans être excellents (à part Jessica Chastain mais je ne suis pas objectif). Sean Bean est cool comme d'hab. Matt Damon, sans être mauvais, ne sera jamais un acteur de composition et Jeff Daniels fait le taff tranquillou. Ah si, y a Michael Pena (le latino qu'on voit partout) et mon poto Chiwetel Ejiofor qui a la classe comme d'hab.



     

    Je ne dirais pas que ce film est totalement nul mais il est quand même assez mauvais. Il n'est pas chiant en soi à regarder mais les enjeux sont tellement mal exploités qu'il passe presque pour un DTV de luxe , genre les téléfilms catastrophe de 3h qui passent le samedi sur TF1 mais avec une excellente facture.

     

     

    I.N.U.T.I.L.E

     

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