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Tokyo Ghoul
Il y a des animes qui intriguent par leur histoire et leur traitement, et à première vue Tokyo Ghoul n'est pas de ceux là. Pourtant...
Résumé chopé sur Wakanim:
Tokyo, sévissent des goules, monstres cannibales se dissimulant parmi les humains pour mieux s’en nourrir. Étudiant timide, Ken Kaneki est plus intéressé par la jolie fille qui partage ses goûts pour la lecture que par ces affaires sordides, jusqu’au jour où il se fait attaquer par l’une de ces fameuses créatures. Mortellement blessé, il survit grâce à la greffe des organes de son agresseur… Remis de son opération, il réalise peu à peu qu’il est devenu incapable de se nourrir comme avant et commence à ressentir un appétit suspect envers ses congénères. C’est le début d’une descente aux enfers pour Kaneki, devenu malgré lui un hybride mi-humain, mi-goule.
Bien que ce genre de sujet (de héros hybride borderline) ait été abordé un nombre incalculable de fois dans les mangas/films/animes (au pied levé: Vampire Hunter D, Claymore, Ao No Exorcist ou encore récemment l'excellent Kiseijuu: Sei No Kakuritsu), Tokyo Ghoul mérite amplement de s'y intéresser. Véritable carton international (encore) dont l'anime a probablement été le plus gros succès après Shingeki no Kyojin, Tokyo Ghoul nous emmène donc dans la vie de Kaneki Ken, jeune étudiant plongé au milieu d'un monde sombre et violent peuplé de goules anthropophages et/ou cannibales et de colombes, policiers spécialisés dans la traque et l'élimination des goules. Les plus dangereux n'étant pas toujours ceux que l'on croit, Kaneki va devoir apprendre à survivre et finira par trouver refuge au sein de l'Antique, un café géré par quelques goules ayant décidé de vivre en paix avec les humains. Evidemment, les choses vont vite se compliquer...
Toka, Hinami, Irimi et Nishiki du café l'Antique
Mado, un inspecteur particulièrement sadique
C'est d'ailleurs là dessus que Tokyo Ghoul va se montrer intéressant. Au fur et à mesure de l'histoire la goule qui est en lui va bien sûr prendre de plus en plus le pas sur son humanité, et ce d'une manière bien gore, à tel point que l'anime a finalement été censuré lors de la diffusion sur Wakanim. Car il s'agit bien d'un seinen rempli de personnages troubles ou à la moralité douteuse et ultraviolent. Je vais pas spoiler mais il y a quand même 2-3 passages assez choquants, même pour moi. Ce n'est pourtant pas l'anime le plus violent qu'il m'ait été donné de voir: Deadman Wonderland et ses yeux arrachés, Claymore et ses amputations à gogo déjà plus gores n'arrivent pas à la cheville d'Elfen Lied niveau trash (Shigurui étant définitivement hors concours à tous les niveaux). Bref sans aller aussi loin Tokyo Ghoul n'est pas non plus pour les enfants. C'est d'ailleurs assez bizarre car malgré une caractérisation de certains personnages assez clichés au départ, leur psychologie va finalement s'épaissir pour les rendre intéressants.
Rize, la goule par qui tout est arrivé
Personnellement ce n'est pas vraiment le genre d'anime que j'aurais imaginé apprécier au départ car il a vraiment un début d'approche assez bateau mais en fait non. C'est vraiment bien foutu, surtout la fin de la première saison et toute la saison suivante qui devient vraiment sombre.
Kaneki en pleine séance de torture
Sinon au delà de l'histoire Tokyo Ghoul a un atout indéniable: c'est sacrément beau faut l'avouer.Récemment j'ai vu un autre anime nommé Caanan datant de 2007 et dont j'ai hésité à parler parce qu'il était sympa mais ne cassait pas trois pattes à un canard malgré une certaine noirceur, un sous texte homosexuel assez intéressant (l'héroïne est plus ou moins lesbienne) et qu'un personnage principal se nomme Maria Ozawa (...), bah l'évolution graphique (design et animation) est violente. Tout ça pour dire que le bond technologique est impressionnant quand les moyens sont à disposition. Faut croire que les mecs du studio Pierrot ont plus d'oseille depuis qu'ils ont arrêté Naruto (qui devait pourtant pas coûter grand chose vue la gueule du truc).
Bref Tokyo Ghoul c'est beau c'est violent c'est sombre et rempli d'action. Après il faut pas s'attendre à un truc de la maturité de Shigurui (c'est assez rare même) mais c'est assez sympa pour être maté calmement.
Tags : tokyo ghoul, manga, anime, studio pierrot, seinen, goules, Sui Ishida
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