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    Infiltrator, Narcos, Sicario, le prochain film sur Griselda, la série sur El Chapo... C'est dingue la branlette qu'il y a autour des narcotrafiquants d'Amérique Latine depuis quelques temps. Enfin bref

     

     

    Résumé:

     

    L'histoire vraie, ou presque, de Barry Seal, plus jeune pilote de la TWA devenu "agent" pour la CIA, puis narcotrafiquant et fidèle collaborateur du fameux cartel de Medellin. Enfin jusqu'à ce que tout parte en vrille.

     

     

     

     

     

     

    On pourra dire ce qu'on veut de Tom Cruise, c'est quand même un mec qui a bien mené sa barque et qui choisit plutôt bien ses projets en général. Franchement sa filmo a quand même de la gueule je trouve. Parce que bon il porte le film il faut bien l'avouer.

     

     


    Barry Seal (Tom Cruise) en pleine gestion de crise

     

     

     

    Pour changer je vais faire bref, parce que je l'ai vu il y a un moment et que sinon je publierai jamais cet article. Lundi je suis retombé par hasard sur le Loup de Wall Street. Je trouve ce film assez génial dans son traitement, vu le cynisme de Jordan Belfort et la complexité du personnage (un self made man avec un ego démesuré ayant paradoxalement bon cœur tout en étant la pire des crapules). Ce mec représente à lui seul toute une facette de l'Amérique, un mec richissime, ultra pourri qui s'est fait tout seul et a également offert sa chance à des gens pas nécessairement qualifiés.

    Ouais malgré la surenchère de cul, je trouve ce film très réussi. Pourquoi j'en parle? Tout simplement parce que même si j'ai aimé Barry Seals je trouve que c'est justement cette "honnêteté" qui pêche dans le film.

     

     

     


    Les têtes du cartel de Medellin en guise de comité d'accueil

     

     

     

    Outre le fait que Doug Liman n'est évidemment pas Scorsese (c'est plutôt un faiseur qu'un auteur capable du bon avec La Mémoire dans la Peau, comme du pire avec Mr et Mrs Smith), c'est plutôt le traitement qui me gène. Alors oui, Barry Seal est un mec complètement allumé, doté d'une vie hors norme tellement, victime de péripéties tellement énormes qu'elles justifient amplement le film et son parti pris loufoque. Parce qu'il faut voir le mec se faire poursuivre en avion par les autorités, se crasher en pleine zone résidentielle et s'enfuir avec le vélo d'un gamin.

     

     

    Mais voilà, le personnage devient tellement attachant qu'on en oublierait presque qu'il était membre du cartel de Medellin ou bien qu'il était probablement relativement proche de certains milieux du sud des Etats Unis (on voit juste un drapeau des Confédérés dans son aérodrome). En voyant le film on a presque l'impression que Barry Seal était juste un mec cool, un surdoué de l'aviation en manque d'adrénaline. De la même manière, et à l'image d'un Blow de sinistre mémoire le mec est déjà allumé à la base, mais ne vous attendez pas pour autant à le voir participer à des partouzes, ou des soirées repoudrage de nez. Non non, le mec est un bon mari (ce dont je ne doute pas), tout ce qu'il y a de plus sage et fidèle (ce dont je doute déjà un peu plus). Bref, ça manque un peu d'honnêteté. Je trouve ça dommage car sans le présenter comme un fils de pute de compète, le personnage aurait gagné en humanité à travers ses faiblesses, ce qui ne l'aurait pas rendu moins attachant.  Dommage.

     

     

     Barry et son épouse Lucy (Sarah Wright), la femme de sa vie

     

     

     

    Enfin malgré tout Barry Seal reste un bon film, avec une histoire et des situations tellement aberrantes qu'on se dit qu'elles ne peuvent être que réelles tant c'est énorme. En plus même si Tom Cruise vampirise le film, le reste du casting est très bon.

     

    Bref, une fois de plus Tom Cruise a fait le taff. Barry Seal est loin d'être son meileur film mais il n'en reste pas moins un très bon divertissement. C'est déjà pas si mal. 

     

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     J'étais tombé dessus par hasard en trainant à la FNAC (oui c'est un passe temps comme un autre). Du coup, comme il m'intriguait, je l'ai acheté quelques temps après sans trop à quoi  m'attendre.

     

     

     

    Résumé de l'éditeur:

     

     

    Pour Henry Perowne - neurochirurgien réputé, mari heureux, père comblé d'un musicien de blues et d'une poétesse - ce devrait être un samedi comme les autres.
    Pas question d'aller défiler contre la guerre en Irak. Plutôt goûter les plaisirs de la vie. Et pourtant... Un banal accrochage et voilà la violence qui surgit dans son existence protégée. Henry aura beau tenter de reprendre le fil de sa journée, ses vieux démons et le chaos du monde le rattraperont sans cesse durant ces vingt-quatre heures, au terme desquelles plus rien ne sera jamais comme avant.

     

     

     

     

    Comme j'ai déjà dit je suis assez sensible aux couvertures, mais je le suis aussi aux titres mystérieux. Avec son résumé, j'imaginais un truc à la After Hour mais en fait non.

     

    Je ne connaissais pas du tout Ian Mc Ewan, mais alors même pas de nom. C'est pourtant un écrivain réputé outre Manche, en particulier pour son roman Expiation qui a été adapté au cinéma sous le titre Reviens-Moi (Atonement en vo), avec James McAvoy et Keira Knightley et réalisé par Joe Wright(qui avait réalisé une adaptation d'Orgueil et Préjugés déjà avec Keira Knightley). Evidemment j'ai lu tout ça sur wiki vu que je ne connais ni le film, ni le livre et encore moins l'auteur à la base. Il parait qu'Expiation est très bien vu que McEwan a raflé le très prestigieux Booker Prize pour ce roman.

     

     

     

     

    Ian McEwan

     

     

     

    En découvrant la première page, la première chose qui m'est venue à l'esprit est: qu'est-ce qu'il écrit bien. Malgré le fait que j'ai lu la traduction française, j'ai été assez impressionné par cette maîtrise formelle. C'est sacrément bien écrit. Je trouve compliqué d'écrire au présent et pourtant son écriture est à la fois fluide, simple et sophistiquée. Je trouve ça assez fort.

    En découvrant les autres pages par contre la seconde chose qui m'est venue à l'esprit est: qu'est-ce que chiant. Passé la contemplation du mec qui aperçoit une "étoile filante" à sa fenêtre, on suit bêtement la journée du héros du style aller au squash, aller prendre sa douche, aller au marché... le tout ponctué de flashback (intéressants ceci dit) et d'interminables réflexions sur le bien fondé d'une invasion de l'Irak par les "alliés".Zzzz... En gros il se passe rien. Enfin j'exagère un peu, il y a bien une rencontre assez tendue avec un personnage clé dont on sait déjà qu'on le reverra plus tard. En attendant qu'il revienne par contre je me suis fait bien chier. Honnêtement ça faisait longtemps que ça ne m'était pas arrivé mais j'ai eu envie de lâcher le bouquin à certains moments. Pourtant avec le recul, je me dis qu'il se passe bien des choses durant ce fameux samedi. Néanmoins sa journée est tellement banale que même ma vie est plus palpitante que son sacré samedi.

     

    En fait c'est surtout vrai jusqu'à une certaine heure de la journée où celle-ci se met enfin à basculer. Et là le roman prend enfin le tournant que j'attendais. Bon je ne peux pas trop en dire sous peine de révéler une partie importante de l'histoire mais personnellement cette partie rehausse nettement l'intérêt du bouquin. Malgré tout j'ai été un peu déçu par Samedi. je sais pas, j'attendais peut-être autre chose, d'autant plus que les notes de Babelio m'avaient motivé à le lire en priorité. Toujours est-il que Samedi reste un bon roman, une histoire simple très bien écrite sur un homme ordinaire qui voit sa vie et ses convictions remis en question suite à un banal incident.

     

     

    Pour résumer, Samedi est un beau roman, une histoire simple, mais auquel je n'ai pas accroché plus que ça. Malgré les critiques dithyrambiques d'Expiation, son chef d'œuvre, j'attendrai un moment avant de le lire.

     

    Allez next. 

     

     

     

     

     

     

     

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    Résumé Wikipédia:

     

    En juillet 1967, d'importantes émeutes ont lieu à Détroit dans le Michigan, pour protester contre la Ségrégation raciale aux États-Unis et la guerre du Viêt Nam. La police de Détroit reçoit des plaintes à propos de pillages, d'incendies et de tirs d'armes à feu. Les forces de l’ordre encerclent l’Algiers Motel d’où semblent provenir des détonations. Dans ce chaos, Melvin Dismukes, un agent de sécurité privé afro-américain, tente de survivre tout en protégeant ses semblables.

     

     

     

     

     

    Comme tout bon fan de rap américain des 90's, je connaissais un peu les Dramatics du fait qu'ils aient été pas mal samplés. Après je suis loin de connaître leur discographie, aussi je les confonds souvent avec les Stylitics qui ont également été beaucoup samplés (même si le chanteur des Stylistics a un voix bien plus aigüe). Enfin dans tous les cas, je ne savais même pas que le fait divers dont est tiré le film avait impliqué des membres du groupe.

     

     

     

    Ouais, c'est eux.

     

     

     

     

    Pour en revenir à Kathryn Bigelow, il faut rappeler que c'est un peu une légende à Hollywood. C'est plus ou moins la seule femme réalisatrice à faire des films de mecs. Et contrairement à ce qu'on pourrait imaginer pour faire dans le cliché, la meuf n'est ni une goudou, ni une camionneuse mais une très jolie femme avec un physique de mannequin. Bon on va pas refaire son histoire mais pour les gens de ma génération, c'est un peu un réal à part car elle s'est surtout fait connaître du grand public avec le culte Point Break, même si sa filmo est ponctuée d'autres films comme le très bon Strange Days. Bon elle est aussi connue pour avoir été avec James Cameron ou encore pour avoir perdu un procès fleuve avec Besson au sujet du projet Jeanne D'Arc (on peut vraiment regretter qu'elle l'ait perdu quand on voit le film qu'il en a tiré). On pourra dire ce qu'on veut d'elle, elle a encore une fois montré qu'elle en avait plus que beaucoup en s'attaquant de manière frontale à un sordide faite divers sur fond d'émeutes raciales. Parce qu'il faut avouer que le film met un seum incroyable. Et le fait qu'il s'agisse d'une femme blanche qui réalise le film apporte un regard encore différent à cette oeuvre sans concession. Parce que bon faut pas mentir c'est un film résolument engagé dans le contexte actuel qui plane aux Etats-Unis: l'ultra réac Trump à la maison blanche, bavures policières en séries, tensions raciales exacerbées. Elles sont déjà loin les années Obama. Traiter d'un tel fait divers nous renvoie donc à la situation actuelle d'un pays en pleine remise en question.

     

     

     

    There's a war going on outside

     

     

    On se doute bien qu'avec un tel sujet le film risque d'être diversement accueilli (surtout aux Etats Unis je pense). Néanmoins même si on regarde le film uniquement pour ce qu'il est (un film), force est de constater que Kathryn Bigelow n'a pas perdu la main: ultra nerveux, archi maitrisé, avec une excellente direction d'acteur, Durant une bonne partie du métrage, le film ressemblerait presque à un survival.

     

     

     

    Melvin Dismukes (John Boyega), un vigile qui ne sait pas encore dans quelle merde il s'est foutu

     

     

    Les acteurs parlons-en tiens. Comme j'ai dit la distribution est top:  John Boyega (d'origine nigériane, c'est toujours bon de le rappeler ^^ ), révélé grâce à star Wars est excellent dans le rôle Melvin Dismukes le médiateur de service impliqué presque malgré lui dans un conflit trop grand pour ses épaules. Quant à Will Poulter, le grand dadais à la tête d'hémiplégique des Millers et du Monde de Narnia, il est tout aussi excellent dans un rôle à contre emploi, en l'occurrence celui tout en nuance d'un policier raciste totalement convaincu du bien fondé de ses (ex)actions.

     

     

     

    Philip Krass (Willy Poulter), qui cherche à ramener la paix à Detroit par n'importe quel moyen

     

     

     

    Parmi les autres têtes (un peu moins) connues, on notera la présence d'Anthony Mackie, qu'on a pu voir dans les Captain America/Avengers ou encore She Hates Me dans le rôle d'un vétéran dur de chez dur, Hannah Murray qui s'est illustrée dans Skins mais que perso j'ai découvert en tant que Gilly de Games of Thrones (la "fiancée" de Samwell Tarly qu'il se trimballe partout avec leur bébé) qui est également parfaite dans le principal rôle féminin du film, l'autre Nigerian du film Gbenga Akinnagbe connu des fans de The Wire en tant que Chris Paltrow (le bras droit de Marlowe Stansfield) et qui a pris un sacré coup de vieux, Chris Coy (le reporter de la géniale série Treme et qu'on voit trop peu d'ailleurs), ou encore TylerJames Williams, le Chris de Everybody Hate Chris, que je n'ai personnellement même pas reconnu. Paradoxalement le rôle principal, à savoir celui de Larry Reed, est interprété par le jeune Algee Smith, un mec inconnu au bataillon. Pas grave, il est parfait dans le rôle du malheureux chanteur des Dramatics.

     

     

     

    Larry (Algee Smith) et sa "copine" Julie Ann (Hannah Murray), le calme avant la tempête

     

     

     

    Je vais m'arrêter là parce que j'en ai marre de faire des textes à rallonge mais je vais simplement souligner qu'il s'agit là de la troisième collaboration après Démineurs et Zero DarkThirty, ce qui correspond d'ailleurs à une évolution formelle du style de Bigelow, s'éloignant de l'actioner pur et dur pour le film nerveux qui n'oublie pas de questionner sur l'actualité (l'armée et la guerre d'Irak pour Démineurs, le terrorisme pour Zero Dark Thirty, ou les questions raciales dans le cas présent). Bah tout ce que j'ai à dire c'est qu'elle a bien choisi son collaborateur tat je trouve que les scénario se marient bien à son style. Pourvu que ça dure.

     

    Bref, j'attendais (un peu, j'attends plus grand chose en fait) Detroit, et honnêtement le film a été à la hauteur de mes attentes. Avec ce film, Kathryn Bigelow montre non seulement qu'elle figure toujours parmi les meilleurs réals d'Hollywood actuels (la mise en scène est top), mais elle démontre aussi  son aptitude à traiter de manière frontale des sujets casse-gueule, et ce avec succès. On le verra aux oscars je pense.

     

     

    Bête de film 

     

     

     

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  • On l'attendait tous, ou presque. Il est enfin là.

     

     

     

     

     

    Résumé Allociné:

     

     

    En 2049, la société est fragilisée par les nombreuses tensions entre les humains et leurs esclaves créés par bioingénierie. L’officier K est un Blade Runner : il fait partie d’une force d’intervention d’élite chargée de trouver et d’éliminer ceux qui n’obéissent pas aux ordres des humains. Lorsqu’il découvre un secret enfoui depuis longtemps et capable de changer le monde, les plus hautes instances décident que c’est à son tour d’être traqué et éliminé. Son seul espoir est de retrouver Rick Deckard, un ancien Blade Runner qui a disparu depuis des décennies...

     

     

     

     

     

     

     Les spectateurs rêvent-ils de trains électrique?

     

     Que dire, que dire... Alors déjà que j'ai dû dormir pendant 1/4 du film. Après oui je sais, je pionce souvent au ciné mais là sérieux c'était pas que de ma faute. 2h40 bordel! J'étais pas prêt, sérieux. Enfin bon, tout ça pour dire que mon avis n'est pas totalement définitif (même s'il risque peu de changer je pense).

     

     

     

    Un des magnifiques plans du film

     

     

     

    Dans le futur on volera tous en Peugeot...

    Alors oui, ça c'est vraiment le truc le plus improbable du film: en 2049, les voitures volantes sont des Peugeot. Je sais, le film dure 2h40 mais tout ce que le mec a retenu c'est qu'il y a des Peugeot lol. En même temps on parle de Los Angeles hein, pas de Montélimar. De toute façon en vrai j'ai pas retenu grand chose du film. J'ai fichtrement bien dormi. Alors oui je sais je pionce tout le temps au ciné mais bon à ma décharge le métrage a presque l'air de se passer au ralenti tant il y en a durant les presque trois heures du truc. D'ailleurs à ce propos je trouve que c'est un peu limite. J'ai rien contre la durée "péplum", surtout quand c'est pas pour un Marvel ou un DC à la con. Néanmoins ici je pense que le film aurait gagné à maigrir un peu tant l'histoire est simple. Je sais pas j'ai vraiment trouvé ça trop long pour pas grand chose au final.  

     

     

     

     

    K, ou Joe pour les intimes (Ryan Golsing), un Blade Runner ultra évolué

     

     

     

     Cette suite a dû être annoncée il y a un paquet d'années mais il me semble avoir entendu le nom de Denis Villeneuve qu'à l'époque de Sicario, enfin un peu avant. Vu l'aura qui entoure le film original, c'est le genre de pari bien casse gueule qui peut te plomber une carrière si tu ne fais pas gaffe. Bah, il faut avouer que Villeneuve a fait très fort. Déjà perso je ne le voyais pas du tout dans ce genre de film (à très grand budget), mais surtout il a réussi à sortir une suite dans la continuité du précédent tout en s'en démarquant réellement. En effet, le film a une réelle identité visuelle. Là où le premier se passe essentiellement de nuit , celui-ci n'hésite pas à introduire le film par une séquence en extérieur en pleine journée d'hiver. C'est pas vraiment le truc qu'on s'attend à voir en fait. Et d'ailleurs même s'il y a énormément de séquences de nuit, le film joue avec les couleurs en particuliers avec les tons chauds, jaune, orange, rouge, avec des passages entiers filmés dans ces dominantes. Ainsi on peut des décors glacials et ultra modernes à des zones de non droits grisâtres dévastées enveloppées dans un brouillard de pollution permanent, ou encore à des lieux soumis à des taux de radiation tellement élevés qu'ils semblent dépourvus d'existence. Pour résumer, la direction artistique est excellente.

    Villeneuve a d'ailleurs eu l'intelligence de proposer une intrigue qui reste dans le prolongement de l'histoire initiale. Ici, l'apparition de Deckart n'a rien de gratuit, et le personnage reste un élément clé (central même) du film.

     

     

     

     

    Rick Deckard (Harrison Ford), un ancien blade runner en fuite 

     

     

     

    Est-ce que j'ai kiffé le film pour autant? Pas vraiment. J'ai pas vu l'original depuis très longtemps. Néanmoins, à faire parler des automates tout le long du film, il y a le risque de perdre l'implication des personnages. Pour faire court, je suis jamais entré dans le film. Ce n'est pourtant pas la faute de Ryan Gosling, ou des autres acteurs. A l'autre risque casse gueule, à savoir celui de succéder à Rutger Hauer, Gosling s'en sort plutôt bien. Aussi monolithique que dans Drive (donc un peu trop), il est en phase avec son personnage d'être presque humain qui apprend à découvrir ses émotions. Dans le même registre, on retrouve Robin Wright qui nous ressort plus ou moins le même rôle que dans House of Cards (enfin du moins au début car j'ai pas été assez loin dans la série).

     

     

     

     

    Joshi (Robin Wright), la supérieure de K

     

     

    Malheureusement et assez personnellement, en plus de la durée, le plaisir m'a été gâché par cette manie d'avoir des associations d'idées improbables pendant le visionnage. Je m'explique: sans raconter le film, Joe (Gosling) n'est pas assez humain pour entretenir des relations sociales avec les autres. Il reporte néanmoins ses sentiments sur XX, une intelligence artificielle holographique qui l'accompagne partout. Au delà du fait que j'ai pas été spécialement touché par la romance (plus par l'actrice par contre qui est archi fraiche, enfin bref), j'arrêtais pas de penser à Archer. Oui oui, Archer, le dessin animé avec l'espion ultra con (je kiffe ce truc au passage), parce que dans Archer, il y a un scientifique douteux qui a un hologramme pour fiancée, come dans le film quoi.

     

     

     

     

    Joi (Ana de Armas) la plus bonne hologramme de l'histoire

     

     

     

    La même version Archer

     

    L'autre truc, c'est le personnage de la méchante qui avait sa queue de cheval me faisait sans cesse penser à Abby, la gothique de NCIS (la série préférée des Américains il parait). Enfin une fois que tu as ça dans la tête c'est dur de penser à autre chose.

    A ça on rajoute le personnage de Jraed Leto qui apparait assez tard et surtout pas assez longtemps pour me décevoir encore un peu plus. C'est bizarre la carrière de ce mec. Il a eu un oscar; est unanimement acclamé pour ses performances mais il reste habitué aux seconds rôles. Etrange...

     

     

    Neander Wallace (Jared Leto), un "méchant" du film

     

     

    D'ailleurs pour tout dire. Je me rappelle même pas ce qu'il devient dans le film.

     

    Enfin bref, tout ça (plus la durée) m'a gâché un peu le visionnage. Malgré tout en ce qui me concerne Denis Villeneuve a réussi son pari. Blade Runner 2049 est une suite honorable, doublée d'une expérience visuelle assez étonnante. Il faudra que j'essaie de le revoir. Et aussi de trouver une salle avec des sièges plus confortables au cas où.

     

     

    Il parait aussi qu'à un moment on retrouve ce bon vieux Edward James Olmos mais je dormais à ce moment là, alors j'ai seulement vu son nom dans le générique de fin. Dommage.

     

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  • Il fut un temps assez lointain où j'étais quelqu'un qu'on pouvait qualifier de relativement sportif et athlétique. Je courrais deux-trois fois par semaine, je pouvais faire cent pompes d'affilée, j'étais assez bien dessiné...

     Genre ça (avec plus d'abdos):

     

     

     

     

     

    Bon ça c'était avant. Aujourd'hui je ressemble plutôt à ça:

     

     

     

     

    Enfin je n'ai évidemment pas les performances physiques de Fédor qui pour ceux qui ne le savent pas est juste un des plus grands combattants de tous les temps,  mais bon, comme je suis noir, je suis toujours un peu plus dessiné que lui en étant pourtant plus gras (une énigme ce mec)..

     

    Donc aujourd'hui, je ne suis plus sportif, plutôt un mec en éternelle reprise. Chaque année, je "reprends" le sport donc, puis je me nique quelque chose, me fais une tendinite et c'est KO. Sachant que j'ai un taff et une femme (je sais pas ce qui prend le plus de temps entre les deux d'ailleurs), sans oublier une flemme qui augmente avec les années, proportionnellement à la dégradation de ma santé: surpoids, hernie discale, tendinites diverses et à répétition, articulations fragilisées, hallux valgus (putain ce corps de vieillard à même pas quarante ans), j'ai abandonné le rêve de reprendre le viet vo dao ou de faire de la boxe. Bref j'ai décidé de me reprendre en main en optant pour la solution la plus simple (retourner régulièrement à la salle.

     

    Ca faisait un mois que je n'y avais pas mis les pieds, depuis que 'avais perdu mes baskets je ne sais pas trop comment en fait. Etant à sec comme chaque mois, j'ai attendu de toucher ma paie pour m'en acheter de nouvelles et y retourner. C'était d'autant plus urgent que j'avais repris 2kg sur les trois perdus et que je sentais mes lombaires se barrer à nouveau en vrille.

     

    J'y suis retourné deux fois la semaine dernière, à 6h du mat à chaque fois (la motive). La première fois s'est bien passée, sans forcer : vélo, dos abdos. Tranquillou. La deuxième par contre...

    C'était vendredi il y a dix jours. J'avais tellement la tête dans le cul avec mes 5 heures de sommeil que c'était couru. Je me suis dit: tiens je vais courir un peu". Le problème c'est que j'avais oublié à quel point l'endurance se perdait vite. Il y a un mois, je courais encore 5km avec une difficulté et une vitesse relatives, genre en une trentaine de minutes sans souffrir. C'est peut-être nul pour certains mais je partais d'assez loin (je mourrais au bout de 3mn avant lol). Un mois plus tard donc, à savoir le fameux vendredi, je me remets à courir un peu, une vingtaine de minutes, histoire de me chauffer. Et là le calvaire commence. Au bout de 5mn, mon dos commence à tirer, mes genoux m'envoient chier, ma tête ne veut pas sortir de mon cul, la salle diffuse de la dance et j'ai pas mes écouteurs... je commence à regretter un peu mais impossible de lâcher. Abandonner n'est pas une option comme ils disent dans la pub de Freelitics (j'avais essayé aussi mais ça m'a encore plus niqué le dos malheureusement, dommage car c'est plutôt efficace).

    Donc je tiens 5mn, 10mn... Puis, à un moment je ne sais pas pourquoi mais j'ai pris mon portable pour mater un truc et il a glissé.

     

     

     

    En voyant mon portable tomber, j'ai eu le reflexe habituel et je me suis penché pour le ramasser.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le truc c'est que le tapis roulait toujours...

     

     

     

     

     

     

    J'ai fait un truc dans le genre:

     

     

     

     

    Bref, je me suis ramassé comme une merde. Enfin pas autant que lui mais pas mal quand même.

    Premier reflexe dans ces cas-là: savoir qui t'a grillé. Je me suis relevé dignement et sans tourner la tête j'ai astucieusement guetté dans le reflet de la vitrine s'il y avait du monde derrière moi (il faisait encore nuit). Par chance y avait qu'un mec qui faisait du vélo. Heureusement que je me suis pointé à 6h du mat... Enfin bon tant bien que mal je me suis farci mes 20mn avant d'aller taffer au développé-couché. 

     

    J'ai taffé comme j'ai pu, enfin contrairement à ce que je pensais ça a été mieux de ce côté. Pour terminer, séance d'abdos et basta.

     

    Bon on va essayer de tenir le cap car même si j'avais pas beaucoup perdu, j'avais quand même maigri et surtout je me sentais carrément plus en forme.

    De toute façon j'ai pas le choix. Je suis obligé de continuer, ne serait-ce que pour mon dos (et mon amour propre quand je me vois dans la glace mais ça faut pas le dire).

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