• Passer d'un anime pour ados à un classique des années 40. Admirez le grand écart digne de Van Damme.

     

     

     

    Bon vu qu'il dormait chez moi depuis un an environ, je me suis dit qu'il fallait bien que je le mate un de ces jours

     

     

     

    Résumé:

    Brentwood, une petite,ville du New Jersey. Deux tueurs à gages font irruption dans le village et abattent froidement Pete Lunn dit le Suédois, un pompiste sans histoires. Alors qu'il doit retrouver l'unique bénéficiaire de l'assurance à laquelle Lunn avait souscrit, un détéctive fouille dans son passé et plonge dans les circonstances qui ont amené à sa mort.

     

     

    Réalisé en 1946 par Robert Siodmak, ce petit bijou du film noir est un classique à plusieurs titres:

     

    Adaptée (librement)  d'une nouvelle d'Ernest Hemingway, l'histoire, bien que conforme aux codes du film noir, est d'abord très originale (avec un dénouement bien plus malin que prévu). En effet, la construction narrative assez surprenante (tout en flashback), avec la mort du principal protagoniste dès les premières minutes est assez inédite (même si Orson Welles nous avait déjà fait le coup 5 ans plus tôt avec Citizen Kane)

     

    Mais ce film marque surtout la révélation de deux futurs monstres sacrés du cinéma:

    Ava Gardner qui jusque là était cantonnée à des petits rôles crève l'écran dans le rôle de la vamp. Il faut avouer dans le rôle de la femme fatale elle domine le sujet. A la fois belle, vénéneuse et fragile elle est juste magnifique et offre un jeu tout en retenue.

     

    Kitty Collins (Ava Gardner) et son coup de poignet

     

    Burt Lancaster quant à lui est aussi énorme dans le rôle du pauvre gars par qui tout arrive. Avec le charisme qu'on lui connaîtra il transcende sans peine un personnage qui aurait pu paraître juste fade et con avec un acteur lambda.

     

    Ole Anderson (Burt Lancaster), perdant magnifique

     

     

    On en viendrait presque à oublier les excellents seconds rôles et la superbe mise en scène hyper moderne (avec un modèle d'introduction qui instaure une énorme tension dès les premières minutes) ultra et rythmée au point qu'on ne voit pas le temps passer.

    Bref, à voir absolument pour tout fan de film noir. Classique!

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  • Pendant qu'en France on en est encore à cataloguer le hip hop comme sous culture de banlieusard sans se rendre compte à quel point cette "sous culture" a modifié non seulement le paysage mais a fait changer certaines mentalités (et s'est même totalement intégrée à la culture tout court outre atlantique), avec il est vrai le concours de certains représentants du mouvement lui-même, ailleurs dans le monde on mélange les genres, réinvente et rend même hommage au hip hop avec un grand H sans condescendance aucune à son égard.

    Bah oui tandis qu'ici on persiste à mettre le rap au rayon "cultures urbaines" aux victoires de la musique (histoire de ne pas mélanger les torchons et les serviettes) alors que c'est le genre qui se vend (malheureusement lol) le mieux, aux Etats Unis inviter un rappeur pour faire la promo de son disque au même  titre qu'un acteur pour son film (et sans lui extorquer son avis sur des sujets sociétaux qu'il ne maitriserait pas) c'est normal. Oui normal. Mais bon ce sont les States.

     

    Pourtant quand je vois ça:

     

     

    et que c'est réalisé en Pologne, je me dis  qu'en France on a un sacré problème. On pourra dire ce qu'on veut sur la richesse culturelle de la France, ici on a un sacré manque d'ouverture d'esprit que beaucoup cachent derrière un élitisme foireux. Et qu'importe si le public ne reconnait que 4 chansons, au moins il est réceptif et il kiffe. Quand on aime la musique, on aime la musique et rien d'autre.

    Merci donc à Jimek d'avoir mis de vrais classiques (Mobb Deep, 2Pac, M.O.P, Pharoahe Monche, Nas, Wu Tang A Tribe Called Quest, Beastie Boys etc) et pas uniquement les gros bangers de Dre et Beyoncé. Merci à l'orchestre symphonique polonais d'avoir joué le jeu.

    Merci pour l'initiative, merci pour le résultat.

    Bref merci

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    Résumé: Tatsumi, un jeune provincial arrive en ville dans l'espoir d'intégrer l'armée et ainsi subvenir aux besoins de son village en proie à la famine. Néanmoins rien ne se passe comme prévu et le malheureux se retrouve rapidement à la rue sans le sou. Par un concours de circonstances, il croise la route du Knight Raid, un groupe d'assassins dont les têtes sont mises à prix, et se joint malgré lui à eux. Il découvre alors le véritable visage d'une capitale rongée par le vice et la corruption.

     Le trailer

     

    Alors comment dire? Enorme succès à travers le monde (pas autant que Shingeki No Kyoujin ou Tokyo Ghouls heureusement), Akame Ga Kill est un concentré de tout ce que je n'aime pas dans les animes. Primo c'est moche et le chara design (la gueule et la dégaine des persos) est, au mieux banal, au pire foireux.Mention à Tatsumi et son col V.

     

    Tatsumi, sa tête de con et son col V

     

    Non mais sérieux!! Dans aucun autre truc dont j'ai pu parler on a des trucs pareils, sinon autant parler de Fairy Tail et de Naruto (et encore la première partie de Naruto était pas mal).

     

    Les persos sont sans charisme, mille fois vus ailleurs et en mieux, et surtout un ramassis de clichés: les meufs à poil avec des boobs énormes qui courent derrière des puceaux pendant des gags pas marrants et puis après se battent comme si de rien n'était. Et puis 2015 oblige, on a même droit à de l"'humour gay" de bas étage. En effet il y a 2 persos gay (véridique) dont les seuls attributs sont pour le premier de faire des clins d'oeil à un Tatsumi gay friendly et pour le deuxième de parler comme une folle et d'avoir une armée de travs à ses pieds (véridique). Bref plus naze et plus cliché tu meurs.

     

    Tatsumi et "aniki", son "grand frère" (oui oui, c'est ça...)

     

    Lubbock aux prises avec la gay army

     

    On le voit pas sur la photo mais les poursuivants sont en string et guêpière (!!!). Ho ho ho!! Qu'est-ce qu'on rigole! Je sais pas, en tant qu'hétéro je trouve très con mais si j'étais gay je pense que ça m'aurait énervé autant de clichés. Après les Jap sont pas très fins en général sur les animes mais bon...

     

    Je ne parle même pas de celle qui donne son nom à la série, inexistante au possible.

    Akame, qui doit prononcer 20 phrases maximum en 24 épisodes

     

    Il suffit pas de rendre un personnage mutique pour le rendre charismatique. D'ailleurs j'en suis même venu à ne pas parler de l'histoire mais en même temps y a rien à dire vu qu'elle est basique comme pas permis (des gentils contre des méchants). Ce qui est marrant c'est qu'une partie de ce truc rappelle fortement le très bon et très très sombre anime Basilisk (j'ai pas lu le manga mais il est tiré du même bouquin que le film Ninja Scroll) tant au niveau de la lutte à mort entre 2 camps que de certaines techniques de combat (les fils, le polymorphisme...), évidemment ça reste version gamin.

     

    Le malsain Basilisk, ou Romeo et Juliette version ninja

     

    Enfin bref, je veux pas descendre ce truc en flèche. Je me doute que je ne suis pas la cible visée (c'est pas un seinen) mais quand même je trouve ça dur. Bon il y a quand même quelques trucs sympas (au départ): c'est violent, parfois un peu sombre même (certains persos finissent exécutés avec leur tête sur une pique ou décapités), très rythmé et surtout assez addictif au départ. Dès le début j'aimais pas mais j'ai quand même  maté les 24 épisodes de cette connerie en une semaine. Mais ça ne suffit pas. Objectivement shonen ou pas, c'est assez mauvais dans l'ensemble, surtout que le parti pris contextuel (en gros le moyen-âge avec des trucs modernes), hormis dans Gintama ou Full Metal, je suis pas du tout client. Et franchement quitte à se taper un vrai bon shonen autant se farcir un One  Piece, un Hunter x Hunter ou un Full  Metal Alchemist.

    Je pense que je vais faire donc l'impasse sur Sword Art Online, et surtout Nanatsu No Taizai (Seven Deadly Sins) qui a l'air encore plus con au vu des dix premières minutes.

     NEXT!!

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    5 commentaires
  • Lianne La Havas, c'est typiquement le genre d'artiste que j'apprécie mais que je n'ai jamais pris la peine d'écouter réellement.

     

     

    Avec son nom d'agence de voyage (ou d'agence de presse c'est selon) Lianne La Havas a tout pour me plaire. En effet elle chante (très) bien et écrit (probablement) de belles chansons. En plus elle est plutôt b... enfin elle a un physique plus qu'agréable (et plantureuse). Et puis elle a une jolie petite frimousse pour ne rien gâcher.

     

    Ah ouais quand même

     

    La bio express: Née en 1989 à Londres d'une mère jamaïcaine et d'une père grec, Lianne ( Lianne Charlotte Barnes de son vrai nom) commence très jeune l'apprentissage de la musique sous l'influence de son père lui-même musicien. Elle tient d'ailleurs son  pseudonyme d'une contraction du nom de famille paternel (Vlahavas). Elle quitte l'école à 18 ans pour se consacrer à la musique. Au gré des rencontres et des démos, elle devient choriste de la chanteuse Paloma Faith, puis signe en 2010 un contrat avec Warner Bros.

    En 2012 sort son premier album Is your love Big Enough ? Il rencontre un grand succès et est nominé au prestigieux Mercury Prize en tant qu'album de l'année. La sortie de Blood, son second album, est prévue pour ce juillet.

    (source: Wikipedia en)

     

    Comme j'écrivais précédemment je connais l'artiste de nom depuis la sortie de son premier album mais j'ai jamais trop calculé. Pour faire simple, elle s'inscrit un peu dans cette mouvance de chanteuses anglaises aux sonorités folk soul comme Rox et surtout Corine Bailey Rae (et probablement quelques autres que j'ai oubliées ou que je ne connais pas).

    Peut-être que malgré le fait que leurs sons soient finalement assez différents, j'avais l'impression de réécouter un peu la même chose. Son premier album est pourtant bon, très bon même. Avec de bons singles dont certains que je kiffe particulièrement:

     

     

     

     

     

    D'ailleurs en voyant Forget, j'avais oublié que ce single, qui me fait un peu penser à du Kelis soit dit en passant, sortait de cet album. On notera l'influence probable des Rita Mitsouko sur la tenue vestimentaire de la belle. En même temps les Anglais ne sont jamais très loin lorsqu'il s'agit de s'habiller un peu n'importe comment.

     

    D'ailleurs le reste de l'album est assez à l'image de ces single: parfois soul, parfois un peu plus folk, parfois un peu plus "nerveux", avec un bon lot de chansons d'amour et autres ballades. Personnellement une chanson comme celle-ci :

     

    j'adhère totalement. En fait j'adhère totalement à l'album qui ne comporte aucune mauvaise chanson en ce qui me concerne. J'y peux rien, je fais le malin à parler tout le temps des corps des chanteuses et actrices mais je suis un gros romantique en vrai (sisi)...

     

    Enfin bref, je kiffe. Comme indiqué précédemment son nouvel album va sortir d'ici peu. D'ici là, la miss nous fait patienter avec ça:

     

     

    Bon c'est pas du niveau des singles du premier mais ça passe tout seul quand même

     

    Moi je dis, vivement fin juillet.

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