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    J'avais oublié le résumé (chopé sur Allociné)

     

    Alice, seule survivante de la bataille de Washington contre les zombies, doit retourner à l’endroit où le cauchemar a débuté : le Hive à Raccoon City. C’est là, qu’Umbrella Corporation a regroupé ses forces pour mener un assaut final contre les survivants de l’apocalypse.

     

     

     

     

     

     

    Il y a quelque chose de touchant dans le couple Paul W.S Anderson et Milla Jovovich, un couple (au ciné et dans la vie) un peu (beaucoup?) has been qui s'acharne à faire vivre une franchise qui ne l'est pas moins.

    C'est triste de voir la catastrophe qu'est devenue l'adaptation cinématographique d'un monument du jeu vidéo de Capcom. Et mine de rien, étrangement, je les ai tous vus, aussi je trouve qu'on peut saluer le travail de Paul W.S Anderson, réal-scénariste-producteur de 90% de la franchise, qui affiche une certaine constance dans sa médiocrité. Je crois d'ailleurs qu'hormis le troisième dans le désert réalisé par l'Australien Russel Mulcahy (le meilleur de la saga, c'est bien le minimum quand on a fait Razorback et surtout Highlander), il a "écrit" et réalisé tous les autres.

     


    Alicia (Milla Jovovich), en mode Mad Max

     

     

    Bon on va gentiment faire abstraction des incohérences de l'histoire comme d'hab, déjà que les deux précédents étaient assez hallucinants à ce niveau (en gros on comprend rien aux 30 premières minutes de Afterlife et Retribution). Côté intro celui-là va à contre sens de ses prédécesseurs puisqu'il prend le temps d'expliquer le pourquoi du comment du bordel. En gros, et pour la sixième fois: le méchant trust pharmaceutique Umbrella (Sanofi en gros) a développé le virus T, un super produit capable de tout guérir, même la mort. Malheureusement faut pas guérir les morts sinon ils se réveillent après et foutent le zbeul. Heureusement, l'immortelle Alicia qui a inoculé le virus reste notre dernier recours pour récupérer l'antidote avant qu'il n'y ait plus aucun humain sur Terre c'est à dire dans 48 heures.

     

    Alicia lors d'une des nombreuses scènes surréalistes (sisi elle s'en sort)

     

     

    Sans surprise on enchaine les scènes d'action comme s'il fallait écrire l'histoire après. Ca tire, ça se tape, ça explose dans tous les sens pendant une heure et demie facile. Le problème, c'est qu'en plus d'être écrit avec les pieds (démonstratif à en mourir), c'est réalisé et monté de la même manière, à croire que Paul W.S Anderson est un aveugle épileptique atteint de Parkinson. Ca surdécoupe à mort rendant l'action totalement illisible les trois quarts du temps. Dommage.

     

    La moto de la mort qui déchire

     

     

    C'est bien dommage parce qu'il y a néanmoins quelques passage assez fun comme une intro assez efficace avec une Alice en plein désert, ou encore comme la torture où les "méchants" attachent Milla Jovovich derrière un camion blindé et l'obligent à courir avec pleins de zombies à ses trousses. Mais voilà Paul W.S Anderson a malheureusement baclé à la fois le scénario et la mise en scène.

    Enfin on va pas faire les étonnés, c'est une habitude chez lui. Normalement, quand on va voir Resident Evil on y va encore en connaissance de cause.

     Côté interprétation, c'est en phase avec le reste: Iain Glen, connu pour interpréter Jorah Mormont dans  Game of Thrones et présent dans la saga depuis le deuxième volet, surjoue étonnamment pour un Anglais. Le reste du casting est du niveau d'une série B lambda (comme le film donc), le Coréen Lee Joon-gi (une star du pays)joue l'Asiat de service et fait donc une démo de kung fu. Seule Milla Jovovich y croit encore un minimum et semble s'être investie comme si elle avait mis toutes ses thunes dans le projet.

     

    Bref en sonnant le glas de la franchise (du moins on l'espère!), Milla Jovovich et PS Anderson ont mis les moyens et ont voulu donner un souffle épique à une série qui n'en demandait pas tant. Manque de bol, même s'il rehausse le niveau, le film reste aussi débilo mongoloïde que ses prédécesseurs. Néanmoins, ce Final Chapter reste sympathique à mes yeux, il est le plus impressionnant de la saga (les monstres sont assez réussis), et surtout il reste un divertissement sans prétention. C'est déjà beaucoup!

     

     

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  • Ce qui est bien avec le ciné US, c'est que quand tu mates un très bon film au ciné (Paterson en l'occurrence) qui te redonne un peu d'espoir sur une certaine mentalité, tu redescends vite fait sur terre en matant le suivant.

     

     

     

     

    Résumé Télérama:

     

    Le célèbre écrivain Clayton Hammond participe à une lecture publique organisée pour la sortie de son dernier roman. Il a choisi d'y raconter l'histoire de Rory Jansen, un jeune auteur new-yorkais qui partage sa vie avec Dora. Boudé par les maisons d'édition, Rory peine à lancer sa carrière jusqu'au jour où sa fiancée, en plein voyage de noces à Paris, lui fait cadeau d'une vieille mallette dénichée dans un magasin d'antiquités. Rory y fait une trouvaille : un manuscrit, magistralement écrit, qu'il finit par publier sous son nom. A sa sortie, le roman remporte un immense succès et propulse le jeune écrivain au sommet. A Central Park, Rory croise alors le chemin du véritable auteur...

     

     

     

     

     

     

    Je sais pas j'ai trouvé ce film d'une connerie abyssale.

    Cette espèce de sacralisation du grand écrivain tourmenté (mais pas trop), qui ne réussit à trouver le génie que dans sa tour d'ivoire avec néanmoins une soif de reconnaissance (reconnaissance caractérisée par de l'argent et la célébrité). Y a quelque chose de très puéril dans cette vision.

     

    Le riche, célèbre et talentueux écrivain Clay Hammon (Dennis Quaid) et sa groupie (Olivia Wilde)

     

     

    En plus, lors de la lecture du roman, on a droit à des phrases à la con du style: "Il aimait se battre pour payer son loyer"  Hein?? Rêver d'avoir du mal à payer son loyer, c'est quoi cette phrase de fils de p ? Pourquoi pas il aimait être au RSA? Il rêvait d'être SDF?

    "C'était un jeune écrivain aux abois, se battant pour faire entendre sa voix." Ah bon? Au-delà de la tournure bien naze comme il faut, le mec est plutôt un parasite qui vit aux crochets de sa femme et de ses parents. Enfin bon, à chacun sa définition de "vivre aux abois"...

     

     

     

    Rory Jansen (Bradley Cooper), un jeune branl... écrivain aux abois

     

     

    Ce qui est assez drôle (ou cynique, c'est selon), c'est que les mecs font une référence à John Fante alors que c'est un mec qui était quasi inconnu de son vivant lol. En gros les mecs ont tout compris (lol). Tu veux vivre comme des mecs qui étaient fauchés et ont été reconnus sur le tard ou uniquement par la critique mais tu cherches l'argent le succès et la consécration en même temps. Hmmm... très logique tout ça....

     

     

    Rory et sa femme (Zoe Saldana) en voyage de noces à Paris. Que fout la meuf à droite? 

     

     

     

    En plus y a un mépris assez détestable dans la hiérarchisation des "genres littéraires" quand le héros finit au service courrier d'une grande maison d'édition et tombe sur un collègue qui lui sort:"j'étais comme toi y a quelques années. Aujourd'hui je me suis fait une raison, j'écris de la science-fiction". On sent le dédain pour la SF comme si c'était un genre réservé aux loosers par rapport à la "grande littérature". Il faut vraiment être d'une prétention et pas connaître grand chose en littérature pour sortir ce genre de truc aux Etats-Unis, et encore plus quand on sait que Cormack McCarthy a obtenu le prix Pullitzer (ultime consécration littéraire aux States) en 2006 pour La Route,un roman post apocalyptique tout de même.

     

     

     

    Rory à deux doigts de mal tourner et finir dans la SF

     

     

    On enchaine avec des phases à la con du style :"votre album de jazz préféré est Kind Of Blue de Miles Davis". Ah ouais ça c'est du scoop. C'est aussi mon album de jazz préféré, et accessoirement probablement le préféré de la plupart des gens qui ne s'y connaissent pas trop en jazz vu que c'est un des plus grands albums de Miles Davis et un des plus accessibles également.

     

    Côté histoire, en plus de vouloir se la jouer malin avec ses mises en abyme à répétition (c'est pas "le film dans le film" mais "le livre dans le livre" lol), les scénaristes ont essayé de nous sortir un vieux twist à la Kayzer Soze. L'auteur parle-t-il de lui? Est-ce un roman autobiographique? Ou bien une fiction? Non mais sérieux. Genre y a un suspense de fou (déjà qu'on s'en bat les c. )

     

     

    En vrai, le seul intérêt de ce film est son casting trois étoiles: Bradley Cooper et Zoë Saldana dans les rôles principaux (il est aussi producteur du film, ça a dû aider pour la pécho en route), mais aussi Jeremy Irons, Dennis Quaid, JK Simmons, et même Zeljko Ivanek. Bradley Cooper retrouvera par ailleurs Zoë Saldana pour les Gardiens de la Galaxie (il joue le raton laveur).

     

     

     

    Un  vieil homme (Jeremy Irons) qui rencontre un "grand écrivain"

     

     

    Ironie du sort, Brian Klugman et Lee Sternthal, les 2 réal-scénaristes, ont été accusés de plagiat vu qu'un film allemand sorti quelques années avant traitait d'une histoire similaire.

     

     

    Bref, on enlève la distribution impeccable, ce film c'est de la grosse merde, prétentieux (jusque dans son titre) et académique au possible (ça suce les oscars mieux que Katsumi). Manque de bol, il s'est bien vautré niveau critique et box office. C'est pas plus mal...

     

     

     

    Neeeeeext!!!!

     

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    Résumé

    Paterson est une petite ville du New Jersey qui a vu défiler nombre de célébrités tels le boxeur Hurricane Carter, le duo de comiques Abott et Costello entre autres. Paterson est aussi le nom d'un chauffeur de bus féru de poésie. Paterson conduit le bus 23 qui sillonne la ville qui porte le même nom que lui. Une semaine dans la vie d'un homme ordinaire évoluant dans une petite ville ordinaire. En apparence seulement.

     

     

     

    J'y suis allé un peu en ne sachant vraiment à quoi m'attendre. Et finalement j'ai bien fait.

    Bien bien Jarmush. Même si j'ai pas vu énormément de films de lui (Ghost Dog, Broken Flower), j'ai été agréablement surpris à chaque fois. Jarmush c'est un peu le stéréotype du réal new yorkais indé, un peu dans la mouvance de Tom Di Cillo. D'ailleurs il me semble qu'ils ont émergé un peu à la même époque, sauf que Di Cillo a fini par réaliser des épisodes de New York Unité Spéciale. Life is unfair.

     

    Pourtant ce serait assez injuste de réduire Jarmush à un réal bobo new yorkais (même si y a un peu de ça. Jarmush fait les films qu'il veut et comme il veut. Et paradoxalement ses films sont sincères loin d'être prétentieux en fait.

     

    C'est assez difficile de résumer ce film et de donner envie d'aller le voir tant son histoire est simple et le film complexe en même temps. On y suit le quotidien relativement banal de Paterson, un ordinaire chauffeur de bus qui passe ses journées à sillonner la ville qui porte le même nom que lui.  

     

     

    Paterson (Adam Driver), un chauffeur presque ordinaire

     

    Autour de lui évoluent des personnages aussi ordinaires que pittoresques comme son malheureux collègue dépressif, le barman passionné de musique et d'échecs et surtout sa femme belle et fantasque. Mais cette routine et ces personnages parfois hauts en couleur conviennent assez bien à Paterson qui profite de cette vie bien réglée pour se libérer le temps nécessaire à sa créativité.

     

    Laura (Golshifteh Farahani) en pleine recherche artistique

     

     

    On l'aura compris, ceux et celles qui veulent voir des fusillades et des explosions ou bien une romance mielleuse passeront leur chemin. Grand fan de cinéma japonais, Jarmush fait ce qu'il a toujours fait, avec un montage épuré et de nombreux plans fixes y compris dans les dialogues ( pas de recours systématique au fameux champ/contre-champ). A sa sobre et élégante mise en scène il est aidé par un casting excellent à commencer par le toujours très bon Adam Driver qui convient parfaitement au personnage de Paterson grand personnage un peu aussi sympathique qu'introverti, mutique et lunaire.

    Le reste de la distribution est à l'avenant: la jolie Golshifteh Farahani, que j'avais vue dans le très bon My Sweet Pepperland, est très bonne dans le rôle de la conjointe amoureuse qui passe son temps à se chercher et apporte ce qu'ii faut de sensualité à son personnage (j'adore ce genre de cheveux j'y peux rien). Les connaisseurs auront aussi reconnu Barry Shabaka Henle (un habitué du petit et grand écran: Greys Anatomy, Collatéral, Miami Vice etc.), dans le rôle de Doc le barman, et Masatoshi Nagase qu'on a pu voir dans Les Délices de Tokyo et dans Mystery Train (déjà de Jarmush).

     

     

     

    Paterson et un touriste fan de poésie (Masatoshi Nagase)

     

     

    Paterson est un film rempli d'images clés, à plusieurs niveaux de lecture. Plus qu'une révision d'Un Jour Sans Fin, c'est un brillant exercice de style à la Raymond Queneau ou chaque jour, chaque séquence, suit le même schéma et se répète inlassablement à quelques détails près. Mais c'est également une ode à la poésie elle-même et à l'art ici retranscrit dans sa plus simple et plus pure expression, un art qui transcende les statuts et critères sociaux, financiers, etc. De ce fait dans Paterson la poésie est multiple. Elle nait d'auteurs illustres comme William Carlos Williams (je vais pas faire le mytho je ne connaissais même pas de nom), mais également de poètes plus modestes, de peintres de maison, de rappeurs (ici Method Man dans son propre rôle), d'écolières, de chauffeurs de bus, de globe-trotteurs japonais.

    C'est une réflexion sur le fait que l'art prend sa source n'importe où, et sur le fait qu'être artiste n'est pas une prérogative réservée à une certaine élite reconnue mais que tout le monde possède en lui-même la légitimité de prétendre à ce statut à partir du moment où il ressent le besoin de l'exprimer. D'ailleurs le film se permet de rappeler que même certains artistes très connus occupaient un emploi à côté de leur activité artistique. 

     

    C'est évidemment un film qui me parle, en tant que personne ayant une vie relativement ordinaire qui s'efforce d'achever un roman qui soyons honnête à peu de chance d'être un succès, ne serait-ce qu'édité. Mais tout comme Paterson, j'écris principalement parce que j'en ressens le besoin, rien de plus. 

     

    Bref, Paterson est un très beau film que je n'oublierai pas de sitôt (je l'ai vu deux fois en 10 jours). Et c'est un film que je conseille à tous les rêveurs et artistes, reconnus ou pas.

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  •  Bon je sais, j'ai pas calculé le forum depuis la nouvelle année mais bon y a pas mort d'homme hein. Enfin bref

     

     

     

    Premier film de l'année. Pas le meilleur j'espère mais assurément pas le pire. Du moins j'espère aussi.

     Résumé

     

    Dans un futur indéterminé, l'humanité a colonisé d'autres planètes extrasolaires. Délaissant une Terre surpeuplée et polluée, des milliers colons se portent volontaires pour un très long (et onéreux) voyage à bord du vaisseau l'Avalon afin de rejoindre une exoplanète dans 120 ans. Chacun des voyageurs, y compris l'équipage, voyage dans une capsule cryogénique permettant de plonger le corps en léthargie. Malheureusement pour Jim Preston, un défaut ouvre sa capsule plus tôt que prévu. Il réalise alors qu'il est tout seul, et qu'il lui reste encore 90ans avant le réveil des autres passagers. 

     

     

     

    hummmm... Alors comment dire... Le sujet est intéressant (enfin je trouve). Les bases sont clairement posées, même si la mise en scène peine à réellement insuffler le sentiment de solitude qu'est censé éprouver le pauvre Preston (enfin c'est toujours mieux que Seul sur Mars à ce niveau). Et au jeu du avec qui partiriez-vous sur une île déserte? La réponse est vite trouvée. Personnellement et je ne pense pas être le seul, j'aurai fait pareil.

     

    Jim Preston (Chris Pratt) qui découvre les joies du service réclamation intersidéral

     

     

    En fait, la plus grande partie du film, assez intimiste au demeurant est même plutôt réussie je trouve. On retrouve les considérations métaphysiques habituelles inhérentes à la science-fiction: qu'est-ce qui fait que la vie vaille la peine d'être vécue etc. Même si la réal est assez passe partout, je trouve que le film se mate sans déplaisir. Et même l'histoire d'amour entre ce pauvre malheureux d'origine modeste et cette fille de l'Upper East Side (le coin bourge de Manhattan) est même plutôt correcte, une histoire où toutes les conventions et barrières sociales sont disparues, avec un couple qui n'a pas vraiment d'autre option que de s'aimer pour vivre.

     

    Jim qui cherche à se faire pardonner d'avoir gâché la vie d'Aurora

     

     

    Malheureusement, parce que c'est américain, et que c'est trop chiant comme ça pour le public de base, on va les mettre face à une grosse catastrophe avec explosion et tout le tintouin habituel. Pourquoi rajouter un troisième acte relativement foireux? Pour tenter de rentabiliser la 3D (totalement inutile)? Pour rallonger le métrage alors qu'on n'a plus rien à dire? Sans doute un peu de tout ça.

     

     

    Les passagers face à Armageddon

     

     

    Alors oui c'est Ricain donc c'est relativement carré: Chris Pratt est plutôt crédible, Jennifer Lawrence est impec comme d'hab, Michael Sheen est anglais, Lawrence Fishburne a son charisme habituel, les effets spéciaux sont propres, tout est bien fait... Mais bon c'est toujours pareil, c'est tellement carré que c'est un peu vide et impersonnel. Ah si une curiosité: Andy Garcia vient faire un caméo (de la figuration pour les acteurs célèbre) à la fin du film.

     

     

     

    Arthur (Michael Sheen impeccable) le bartender androïde et principal confident des passagers

     

    Pour autant Passengers n'est pas catastrophique non plus, mais bon au final je suis sorti avec un goût assez amer alors que c'était plutôt pas trop mal parti. Le film aurait pu être un très beau film (avec une réal un petit peu plus inspirée également) mais passe malheureusement à côté de son sujet, la faute à un virage douteux et une fin décevante (avec les messages lourdingues dont les Ricains sont coutumiers). En l'état ça reste un bon petit film, assez sympathique et relativement ordinaire. C'est mieux que rien et c'est toujours ça de pris.

     

    Correct, ni plus ni moins.

     

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    Résumé:

     

    A l'approche de ses cinquante ans, Rocco veut raccrocher et abandonner le porno. Malheureusement ses démons l'ont déjà sorti une fois d'une retraite anticipée. Dépendant sexuel, il vit de plus en plus mal sa carrière et sa vie de famille. Le film retrace sa tentative de mettre fin à sa carrière et nous permet de découvrir un peu plus l'homme derrière la légende.

     

     

     

     

    Rocco, la légende de toute une génération. Quand j'étais ado je ne sais même pas s'il y avait un Italien plus célèbre que Rocco Siffredi en France. Le docu s'attache à suivre Rocco durant sa dernière année d'activité au plus près afin de dresser un portrait sans fard de l'acteur. Quiconque a déjà vu ou lu une interview du bonhomme sait qu'il ne fait pas dans la langue de bois. De ce fait, lorsqu'il se laisse filmer il se livre et dresse un constat assez peu reluisant de sa carrière et de sa vie.

     

    Rocco Tano de son vrai nom est issu d'un milieu modeste et a grandi dans une famille italienne assez typique.  Même si la religion est peu évoquée, on se doute qu'elle a eu une grande importance dans son enfance vu le regard très ambigu qu'il entretient avec sa carrière. Au cours du docu on découvre de plus en plus la difficulté qu'il éprouve à lier sa vie de père de famille et de mari aimant avec son métier. De la même manière on s'aperçoit qu'il a développé un rapport quasi freudien avec sa mère qui a conditionné une certaine culpabilité et une grande colère.

    Même si le documentaire n'échappe pas à certains écueils formels (mise en scène un peu trop appuyée question dramaturgie et à la limite du voyeurisme niveau cul et paradoxalement assez cru), il remplit aisément sa mission en nous décrivant la personnalité complexe qui se cache derrière le mythe.

    Rocco apparait alors comme un homme intelligent et torturé, un homme bourré de contradictions en lutte perpétuelle avec ses démons. Et finalement son portait en fait quelqu'un d'assez touchant.

     

    Bon par contre son cousin qui l'a suivi dans sa carrière apparait comme un putain de boloss, limite boulet tellement il plane. Je suis pas sûr qu'il ait apprécié le film ha ha!

     

    Bref ça reste un très bon docu. A voir.

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