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Par Soneseeza le 22 Janvier 2018 à 15:59
Oui, oui on est en 2018, bonne année tout ça. Je sais que je poste plus grand chose, en ce moment du moins, mais je vais tenter d'y remédier, en commençant par sortir des articles commencés il y a un bail. La preuve avec cet article commencé en... juillet 2016 (!!!)
Tiens d'ailleurs vu qu'on est en 2018 et que les livres d'histoires c'est has been, voilà un petit florilège de série à mater pour réussir ses exams d'histoire (niveau licence):
L'Antiquité
Rome
César était général, consul ou empereur? C'est lui ou Marc Antoine qui s'est tapé Cléopâtre? Cicéron il a quoi a voir avec eux? Toutes les réponses dans cette géniale série (créée et produite par John Milus and Bruno Heller, l'homme derrière The Mentalist, cherchez l'erreur). Rome c'est avant tout l'histoire de Lucuis Borellus et Titus Poullo, deux soldats qui deviennent malgré eux témoins des moments clés de l'ère César en se trouvant toujours au bon (mauvais) endroit ou bon (mauvais) moment: à Rome, en Gaulle, en Egypte...
Rempli de personnages charismatiques (Lucius et Titus Poulo mais aussi César, Marc Antoine même s'il devient un boloss à la fin) et de pétasses machiavéliques (Atia, Servilia etc.), Rome c'est classique jusque dans la démesure. En 2 saisons la série la plus chère de son époque (probablement doublée par Game of Thrones depuis réussit en 2 saisons à résumer une des périodes les plus importantes de l'empire romain. 10/10.En complément des albums d'Astérix (et de Alix pour les plus courageux), cette série permet d'avoir un niveau Licence sans ouvrir un bouquin ha ha.
A noter: un peu comme Nathalie Dormer, ici c'est Indira Varma qui se coltine un rôle d'épouse bien foireuse, à mi chemin entre son rôle dans Luther et celui dans Game of Thrones donc.
Authenticité: 16/20
Qualité: 17/20
Spartacus
Bon à côté de Rome c'est plutôt lège. Avec ses ralentis et ses scènes d'action à la 300, Spartacus rappelle davantage le cinéma popcorn de Zack Snyder qu'une reconstitution fidèle de faits historiques avérés. Pourtant c'est le cas, et une bonne partie des personnages principaux à réellement existé. En plus les actrices sont fraîches, même Lucy "Xena" Lawless, du cul (un peu trop), du sang des intrigues. Que demande le peuple? A conseiller aux fans de films de gladiateurs et de monsieurs tout nus, mais pas que (lol).
Personnellement je préférais la gueule du premier acteur mais bon il est mort alors il a bien fallu le remplacer.
Authenticité :14/20
Qualité: 13/20
Le Moyen-âge
Vikings
Créé par Michael Hirst, déjà derrière les Tudors. Bon bah le titre parle de lui-même.Et pour ceux qui ne savent pas que la culture viking ne se limite pas aux pillages et aux aigles de sang (je renvoie les gens à Google Image lol), bah c'est un bon début. D'autant que Ragnar le héros a apparemment réellement existé..
Authenticité: ?
Qualité: 15/20
Marco Polo
Marco Polo est un bellâtre au torse épilé qui fait du kung fu. Dit comme ça on est plus proche du Rebelle avec Lorenzo Lamas que de la fresque historique. Pourtant, malgré ce qu'on pourrait croire les producteurs se sont quand même attachés à coller à une certaine réalité historique même si certains écarts ont été faits, logique pour une série télé (U.S qui plus est). Bon en vrai, on s'en tape un peu de Marco qui fait de la figu (dans la première saison du moins). Le personnage historique au centre de l'histoire est bien Kubilaï Khan, le petit-fils de Gengis Khan et aussi grand empereur que son illustre aïeul. Et au moins Benedict Wong a un charisme à la hauteur de l'illustre personnage qu'il interprète. C'est toujours ça de pris.
Authenticité: 13/20
Qualité: 13/20
La Renaissance
Suite au succès des Tudors la Renaissance a le vent en poupe à la télé: Borgia, les Borgias, Wolf Hall et dernièrement les Medicis (avec Rob Snow) entre autres.
Les Tudors
Pour ceux qui (comme moi avant) ne connaissaient pas l'histoire assez épique d'Henri VIII, la série retrace le parcours de ce roi hors normes. Bon en vrai il passe pour un putain de boloss au début, mais après il se transforme au fur et à mesure en incarnation de Barbe bleue, entre deux arbitrages de la rivalité entretenue par Charles Quint et François Premier. Bref typiquement l'idée qu'on peut se faire d'un roi du moyen âge. En plus côté distribution au delà de Jonathan Rhys-Myer on peut apprécier la perf d'un Henry Cavill pré Superman 'avec 15kg, voire 20kg de muscle en moins donc) et le beau minois (et les jolies gambettes) de Nathalie Dormer qui interprète la reine Ann Boleyn dans un rôle qui préfigure celui qu'elle aura dans Game of Thrones.
Authenticité: 16/20
Qualité:15/20
Borgia / The Borgias
Bon j'ai vu que Borgia personnellement. Et j'ai eu assez de mal à rentrer dans le délire. Tom Fontana, illustre créateur de Oz s'est encore cru en prison, ce qui implique pléthore de personnages tous plus ignobles et immoraux les uns que les autres et quantités de séquences glauques (dont un cassage de rectum digne de... Oz justement). Heureusement que ça s'améliore avec la deuxième saison où les personnages principaux deviennent un peu plus attachants. Néanmoins la série souffre d'un gros problème de rythme, d'écriture (les enjeux dramatiques sont relativement flous et la multitude de personnages ainsi que leur interaction rend la lecture de l'histoire compliquée par moments). De plus elle se termine par une fin bâclée pour couronner le tout.
Authenticité: 13/20
Qualité: 12/20
Reign
On va faire vite oublier cette curieuse fresque historique à la sauce Twilight / Beverly Hills / Disney / Gossip Girl (et encore, c'est marrant Gossip Girl), avec des bouffonnes qui ressemblent plus à des lycéennes qu'à des filles de la cour et des meufs aussi chieuses qu'au 20ème siècle après Simone Veil. L'héroine ressemble à Mister Magoo vu comme elle esquive toutes les tentatives d'assassinat normal. On voit bien que la série a été créée par des femmes pour des (très jeunes) femmes. A noter la présence dans la distribution de Torrance Coombs dans le rôle d'un amoureux transi et preux chevalier, ironique quand on se rappelle qu'il jouait un fils de pute de compétition dans les Tudors.
A conseiller pour les adolescentes en seconde maximum, sinon à fuir comme la peste.
Authenticité: 8/20
Qualité: - pour les mineures de 15ans : 16/20
- pour les autres: 8/20Les 19ème et 20ème siècles
Deadwood
Des Cowboys oui mais pas n'importe lesquels. Une description assez réaliste du Far West comme on le connait, ou pas. Entre les personnalités telles que Calamity Jane et Wyatt Eearp et un décor crasseux réaliste, la série vaut le détour. Après faut pas mentir on s'en branle un peu de cette période parce que sur le plan international c'est pas Davy Crockett qui a changé la face du monde. Mais bon la série est une pure réussite et les événements relatés sont inspirés de faits réels (tout que la ville qui existe réellement).
A compléter avec l'intégrale de LuckyLuke (jusqu'à Laurent Gerra du moins) pour un complément informatif.
Authenticité: 17/20
Qualité: 17/20
Boardwalk Empire
Parce qu'au delà de la série sur la mafia, il faut rappeler qu'il s'agit d'un contexte historique particulier (la Prohibition) et qu'une bonne partie des protagonistes (de Nucky Thompson, le héros, aux second couteaux en passant par les légendes de crime organisé telles que Arnold Rothstein, Lucky Luciano, Al Capone ou encore Meyer Lansky) ont réellement existé. Et puis il y a un grand souci du détail propre aux séries américaines récentes. En plus y a Steve Buscemi (énormissime) dans le rôle titre bordel.
Authenticité: 17/20
Qualité: 17/20
Mad Men
Même si aucun protagoniste n'a existé à ma connaissance (en même temps j'ai pas fini la série), le souci du détail de la reconstitution, font qu'elle mérite sa place ici. Regarder cette série c'est remonter le temps jusqu'au New York huppé des 60's, et s'imprégner des mœurs et des faits marquants de l'époque. En plus cette série nous fait découvrir un des personnages les plus classes de l'histoire de la télé: Don Draper.
Authenticité: 17/20
Qualité: 17/20
The Crown
Bon niveau exactitude et malgré que certains passages soient évidemment romancés, on peut difficilement faire plus fidèle je pense, compte tenu de la proximité entre les événements narrés et notre époque actuelle. Pour la qualité de la série bah, elle est à la hauteur de sa réputation donc bon voilà. Et puis c'est anglais quoi, donc tout est dit.
Authenticité: 17/20
Qualité 16/20
Si après tout ça vous foirez le CAPES c'est que vous avez un problème.
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Par Soneseeza le 30 Décembre 2017 à 20:30
Ca fait un moment que j'ai rien publié. Les vacances, les voyages, les fêtes, tout ça...
Résumé
Inuyashiki est un vieux salary man à qui rien de réussit. Il mène une vie médiocre, sa femme et ses enfants se désintéressent totalement de lui, et il ne trouve sa seule consolation que dans la présence d'un chien abandonné (un "shiba inu" d'ailleurs). Pour combler le tableau, il apprend qu'il est atteint d'un cancer en phase terminale. Alors qu'il se rend seul sur une colline pour mettre fin à ses jours, il croise la route d'extraterrestres qui le transforment littéralement en cyborg. Désormais guéri et doté de faculté surhumaines, il se lance dans une croisade contre les injustices et crimes violents. Ce qu'il ignore, c'est que Shishigami, un lycéen sans histoire, qui se trouvait également sur la colline a également subi le même accident. Et si ce dernier possède les mêmes facultés, il ne compte pas les utiliser dans le même but.
Ouais le trailer montre que dalle en fait.
Ca fait longtemps que j'ai pas parlé d'anime tiens. Il faut dire que j'en regarde de moins en moins. Je ne trouve plus vraiment d'anime assez intéressant/fort. Le dernier en date était le magnifique Erased et j'en ai même pas parlé. J'aurais vraiment dû, je devrais le faire tiens. Ouais je devrais (c'est ça).
Enfin bref, Inuyashiki c'est d'abord un manga, et pas n'importe lequel. Il s'agit du nouveau manga de Oku Hiroya, l'auteur du manga désormais culte Gantz. Pour ceux qui ne connaissent pas Gantz (pourtant adapté en anime, en film sorti au ciné et en film d'animation, bref faut le vouloir), c'est l'histoire d'un jeune lycéen égoïste (au début du moins) qui victime d'nu accident de train se retrouve projeté dans un monde où avec d'autres "partenaires" il doit remplir des missions extrêmement dangereuses afin de gagner des points et récupérer sa vie. On ne dirait pas comme ça mais le succès de Gantz est au delà de ses caractéristiques graphiques est dû à son ultra violence (c'est parfois très gore, très sexuel, et aussi très glauque), son univers si particuliers et son ton très cynique.
Inuyashiki, un Japonais tristement ordinaire
Bref dans Inuyashiki on retrouve pas mal de similitudes. C'est gore, très spécial et parfois bien malsain. A ceci près que Oku Hiroya a mûri. On retrouve des thèmes assez similaires comme la mort, le harcèlement scolaire, des personnages marginaux, les arsenaux militaire ultrasophistiqués (dont la fameuse boule noire énigmatique), mais il n'y a plus vraiment de cynisme comme on pouvait en voir dans Gantz.
A travers son héros et son antagoniste, Hiroya joue avec les codes du super héros. En effet Inuyashiki n'est pas un playboy ultra cool. Non c'est un vieux (un croulant), moche, introverti et bien que parfaitement intégré à la société, reste un laissé pour compte au sein même de sa propre famille. A l'inverse Shishigami, est un jeune lycéen tout ce qu'il y a de plus banal en apparence, plutôt beau, intelligent, aimé de ses pairs, masquant (volontairement ou non) son insensibilité au monde qui l'entoure et sa tendance à devenir un sociopathe.
Shishigami, un lycéen comme tant d'autres
On se doute que de manière sous jacente, Hiroya y fait une critique la société japonaise en perte d'humanité, où l'absence de morale des jeunes, le sort réservé aux personnes âgées, l'explosion de la cellule familiale et un individualisme exacerbé sont désormais la norme. En ce sens, le choix de faire du héros un vieil homme est intéressant, comme un homme avec une morale et un sens de la justice désuets, voire anachroniques. De la même manière la morale de Shishigami tout comme la facilité avec laquelle il appréhende ses nouvelles facultés sont sommes toute logiques et en phase avec la société dans laquelle il évolue, comme si ces personnages étaient des archétypes de la société nipponne actuelle.
Enfin bref, bien plus qu'un anime/manga de "cyborgs" à la con, Inuyashiki est une petite réussite dans le genre, une histoire assez émouvante, très dure et glauque (il suffit de voir le passage avec où un yakuza se fait sucer pour se convaincre que ce n'est pas du tout pour les enfants) qui va bien plus loin que le statut d' "Astro Boy like" qu'on pourrait lui prêter, et qui prouve que Hiroya n'est pas l'homme d'un seul titre.
A voir
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Par Soneseeza le 2 Décembre 2017 à 17:56
Un pote me l'avait prêté il y a déjà quelques temps (un ou deux mois facile). C'est bizarre parce que j'ai bien kiffé les quelques films de Sautet que j'ai vus et celui-ci est quand même un petit classique du ciné français. Enfin en même temps j'ai un Kagemusha qui dort chez moi alors que Kurosawa est un des réals que j'admire le plus. Faut plus s'étonner de rien.
J'ai un pote qui en voyant l'image m'a sorti un truc du style "on dirait qu'il mate son cul en se disant: Dat Ass! " ha ha! Il est con sérieux... Putain j'y aurais jamais pensé. Faut croire que mon côté fleur bleue dépasse mon côté pervers.
Résumé: Wiki:
À Paris, Sète et le beau cadre de la plage de Noirmoutier, un « ménage à trois », avec César, un parvenu hâbleur mais généreux, David, un artiste effacé assez intellectuel qui se régale de la vulnérabilité de son confident, et une Rosalie bovarienne, partagée entre l'homme avec qui elle vit et son amour de jeunesse faisant irruption dans sa vie, qui prend cette thérapie pour une connivence.
Je ne sais pas qui a écrit ce curieux résumé (sans doute emporté par un élan lyrique) mais il est assez juste. Quoique j'ai jamais lu Madame de Bovary mais j'imagine l'histoire de l'épouse délaissée aux prises avec un jeune courtisant fougueux et qui est tentée de faire la chaudasse, enfin un truc dans le genre.
Donc dans le genre en effet Romy Schneider est une sacrée relou. Tout le film, bien que relativement centré sur le malheureux César, s'articule en fait autour des humeurs et tourments de la jolie Rosalie, voyant sans cesse son cœur balancer de gauche à droite entre César, l'homme qu'elle aime et avec qui elle partage sa vie, et David, son grand amour de jeunesse qui ne l'a jamais oubliée. D'ailleurs si ce dernier peut d'abord être perçu comme l'enfoiré de service (c'est quand même son retour qui fout le bordel dans le couple), son amour quasi obsessionnel pour Rosalie et son humanité le rendent par la suite presque aussi attachant que César.
David, Rosalie et César, les bases d'un triangle amoureux
Il y a chez Claude Sautet, plus que tout autre chose, un amour des gens et des rapports qu'ils s'évertuent à entretenir même en dépit du bon sens. Et c'est justement parce qu'il s'attache à retranscrire leur humanité à travers les petites choses de la vie, que ses personnages sont aussi touchants. Aussi sa mise en scène tout en retenue apporte ce qu'il faut de nuance et d'émotion à cette comédie dramatique. Le seul bémol que je pourrais émettre réside dans la musique qui sans être mauvaise est moins aboutie que dans Vincent, François, Paul et les Autres. Mais ça n'enlève rien à beauté du film.
Côté interprétation, le grand Yves Montand crève l'écran comme à son habitude et vampiriserait presque le film si les autres acteurs n'arrivaient à lui tenir tête question présence. Egal à lui-même, il incarne à la perfection ce malheureux César, un homme qui s'est fait tout seul comme on dit, aussi gentil et généreux que "vulgaire" dans ses manières de nouveau riche. A ses côté, Samy Frey (que j'ai dû voir de mémoire dans un seul film, avec Brigitte Bardot) est impeccable dans le rôle du bellâtre, d'abord rival puis confident et ami, un amoureux torturé au point de rappeler les héros romantiques du 19ème siècle. C'est étrange de penser que dans les années 60-70 ce mec était une espèce de sex-symbol à la française et aujourd'hui c'est limite s'il a été oublié. Quoi qu'il en soit, il montre en tout cas ici que son talent dépassait de loin son physique de jeune français.
David (Samy Frey) et César (Yves Montand), à la fois proche et rivauxMais évidemment c'est Romy Schneider qui irradie le film de sa présence. A la fois belle et mature, elle incarne à la perfection cette femme qui énerve à force d'être incapable de faire un choix mais qui paradoxalement se révèle être la personnification de la femme moderne, à la fois forte, libre et indépendante.
La jolie Rosalie (Romy Schneider), aussi belle qu'égoïste dans sa quête du bonheurOn pourrait penser un peu à Jules et Jim avec une histoire pareille, mais en fait non (si ce n'est une voix off, jouée d'ailleurs par Michel Piccoli, futur acteur fétiche de Sautet). César et Rosalie, c'est l'histoire de deux hommes que tout oppose, excepté l'amour qu'ils portent à la même femme et l'impuissance à la combler totalement.
Un très beau film.
Allez je vais essayer de me faire Les Choses de La Vie dans moins longtemps.
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Par Soneseeza le 25 Novembre 2017 à 12:41
Résumé Allocine:
La fille d’un sénateur disparaît. Joe, un vétéran brutal et torturé, se lance à sa recherche. Confronté à un déferlement de vengeance et de corruption, il est entraîné malgré lui dans une spirale de violence...
Le Taxi driver du 21ème siècle, rien ça...
Sachant que je viens de revoir Taxi Driver sur OCS, je trouve la comparaison d'autant plus douteuse. A part un mec qui se balade en ville la nuit, je ne vois aucun rapport. Les mecs n'ont honte de rien.
On va faire simple et court: 'ai pas du tout aimé. J'ai trouvé ça assez foireux en fait. Certes l'histoire est basique et galvaudée, c'est même pas le problème en fait. Le problème c'est qu'il ne se passe rien. Je me suis carrément fait chier.
Je ne sais pas , je suis peut-être passé à côté du truc mais j'ai pu du tout aimé, et pourtant je suis relativement bon public. J'ai trouvé ça d'une lourdeur...
Joaquin Phoenix n'est pas mauvais comme d'hab mais à part ça... Son histoire avec sa mère, sa croisade balourde, la théorie du complot pédophile, les Francs-Maçons, les Illuminati, les Martiens... Je sais pas ça n'a pas pris mais alors pas du tout. Même son personnage n'est pas très intéressant en soi.
Joe (Joaquin Phoenix), un ex soldat torturéA ça on rajoute la mise en scène bourgeoise avec ses partis pris arty, le tout ponctué de scènes ultraviolentes pour rappeler qu'on est dans un polar et que Lyne Ramsay "en a dans le pantalon". Son esprit n'est pas loin, mais n'est pas Refn qui veut.
En bref ce doit être l'article le plus court que j'ai fait depuis belle lurette tellement j'ai rien à dire et qu'en fait je m'en bats les couilles. J'ai même vu le film y a déjà 10 jours, c'est-dire. Allez je retiens la musique (la BO est très bonne) et la photo. Dans le genre polar crépusculaire autant se refaire Drive à ce prix-là.
Enfin je sors l'article histoire de m'en débarrasser et aussi de passer la barre des 40000 visiteurs. Il m'en manque trois, je pense que ça devrait aller.
C'est toujours ça de pris.
Allez next!!
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Par Soneseeza le 27 Octobre 2017 à 17:12
Infiltrator, Narcos, Sicario, le prochain film sur Griselda, la série sur El Chapo... C'est dingue la branlette qu'il y a autour des narcotrafiquants d'Amérique Latine depuis quelques temps. Enfin bref
Résumé:
L'histoire vraie, ou presque, de Barry Seal, plus jeune pilote de la TWA devenu "agent" pour la CIA, puis narcotrafiquant et fidèle collaborateur du fameux cartel de Medellin. Enfin jusqu'à ce que tout parte en vrille.
On pourra dire ce qu'on veut de Tom Cruise, c'est quand même un mec qui a bien mené sa barque et qui choisit plutôt bien ses projets en général. Franchement sa filmo a quand même de la gueule je trouve. Parce que bon il porte le film il faut bien l'avouer.
Barry Seal (Tom Cruise) en pleine gestion de crisePour changer je vais faire bref, parce que je l'ai vu il y a un moment et que sinon je publierai jamais cet article. Lundi je suis retombé par hasard sur le Loup de Wall Street. Je trouve ce film assez génial dans son traitement, vu le cynisme de Jordan Belfort et la complexité du personnage (un self made man avec un ego démesuré ayant paradoxalement bon cœur tout en étant la pire des crapules). Ce mec représente à lui seul toute une facette de l'Amérique, un mec richissime, ultra pourri qui s'est fait tout seul et a également offert sa chance à des gens pas nécessairement qualifiés.
Ouais malgré la surenchère de cul, je trouve ce film très réussi. Pourquoi j'en parle? Tout simplement parce que même si j'ai aimé Barry Seals je trouve que c'est justement cette "honnêteté" qui pêche dans le film.
Les têtes du cartel de Medellin en guise de comité d'accueilOutre le fait que Doug Liman n'est évidemment pas Scorsese (c'est plutôt un faiseur qu'un auteur capable du bon avec La Mémoire dans la Peau, comme du pire avec Mr et Mrs Smith), c'est plutôt le traitement qui me gène. Alors oui, Barry Seal est un mec complètement allumé, doté d'une vie hors norme tellement, victime de péripéties tellement énormes qu'elles justifient amplement le film et son parti pris loufoque. Parce qu'il faut voir le mec se faire poursuivre en avion par les autorités, se crasher en pleine zone résidentielle et s'enfuir avec le vélo d'un gamin.
Mais voilà, le personnage devient tellement attachant qu'on en oublierait presque qu'il était membre du cartel de Medellin ou bien qu'il était probablement relativement proche de certains milieux du sud des Etats Unis (on voit juste un drapeau des Confédérés dans son aérodrome). En voyant le film on a presque l'impression que Barry Seal était juste un mec cool, un surdoué de l'aviation en manque d'adrénaline. De la même manière, et à l'image d'un Blow de sinistre mémoire le mec est déjà allumé à la base, mais ne vous attendez pas pour autant à le voir participer à des partouzes, ou des soirées repoudrage de nez. Non non, le mec est un bon mari (ce dont je ne doute pas), tout ce qu'il y a de plus sage et fidèle (ce dont je doute déjà un peu plus). Bref, ça manque un peu d'honnêteté. Je trouve ça dommage car sans le présenter comme un fils de pute de compète, le personnage aurait gagné en humanité à travers ses faiblesses, ce qui ne l'aurait pas rendu moins attachant. Dommage.
Barry et son épouse Lucy (Sarah Wright), la femme de sa vie
Enfin malgré tout Barry Seal reste un bon film, avec une histoire et des situations tellement aberrantes qu'on se dit qu'elles ne peuvent être que réelles tant c'est énorme. En plus même si Tom Cruise vampirise le film, le reste du casting est très bon.
Bref, une fois de plus Tom Cruise a fait le taff. Barry Seal est loin d'être son meileur film mais il n'en reste pas moins un très bon divertissement. C'est déjà pas si mal.
Allez next
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