• J'avais vu le premier et je l'avais trouvé sympa alors

     

     

     

     

    Le résumé:

    Epuisé après l'affaire de la célèbre maison hantée d'Amityville, le couple Warren est bientôt dépêché par l'église afin de vérifier un nouveau cas cette fois situé dans la maison de la famille Hodgson à Enfield dans la banlieue de Londres.

     

     

     

     

     

     Bon on va pas passer par quatre chemins, le film s'inscrit dans la parfaite continuité du précédent. Le célèbre couple Warren ( qui ressemble un peu à l'équipe de Scooby-Doo sauf qu'ils sont que deux, qu'il n'y a pas de camionnette ni de Scooby-Doo) a cette fois fort à faire avec un démon particulièrement vicelard.

    Un seul démon? En fait deux car depuis Amityville, ils sont traqués par un sosie de Marilyne Manson en soutane. A ce niveau la scène d'introduction particulièrement efficace annonce assez vite la couleur. Des effets aussi efficaces que gratuits.

     

     

    Janet Hodgson (Madison Wolfe), la poisseuse de la famille

     

     

    La famille Enfield elle est harcelée par un vieux papy de 72 ans (!!) qui revient squatter sa baraque comme un bon vieil emmerdeur  du troisième âge. Alors oui y a pas d'âge pour être un fantôme, mais bon un fantôme de retraité qui mord les enfants avec son dentier euh comment dire... lol?

     

     

     

    Le fantôme grabataire

     

     

    Côté histoire bah y a pas grand chose à dire. Pendant la plus grosse partie du film, on suit les Enfield ou les Warren aux prises avec leurs fantômes respectifs, parfois les deux en même temps sans savoir trop où le film veut en venir. Enfin c'est pas grave, James Wan (Saw, Dead Silence, Insidious et... Fast & Furious7!!) étant à la fois fan de genre et rôdé à l'exercice, on a des moments de flippe bien réussis en général malgré tout. Et puis il a grandi en Australie donc je pense que ça a du jouer sur l'aspect plutôt pas mal foutu pour un film de commande.

     

     

    Lorraine Warren (Vera Farmiga) et sa nemesis lors d'une scène assez réussie

     

     

    Donc voilà le pb comme je le disais c'est un peu que côté scénario c'est vraiment prétexte. Hormis les scènes de hantise/flippe/possession il ne se passe pas grand chose. Du coup bah je vais pas dire qu'on se fait chier heureusement, simplement j'en suis venu à me demander où est-ce qu'ils voulaient en venir avec leurs histoires d'esprits croisés. Et malheureusement comme on devait s'y attendre la conclusion n'est pas vraiment à la hauteur, surtout que d'un point de vue scénaristique c'est un peu feignant (en gros dès que les caméras officielles partent pour de bon, les fantômes partent en vrille contre la famille et les Warren en mode Ghostbusters).

     

    Bon allez j'abuse un peu côté déception. C'est pas comme-ci le film aurait été un putain de classique avec une meilleure fin. Quand on va voir Conjuring 2 on sait à quoi s'attendre et à ce niveau le film remplit amplement son contrat.

    D'ailleurs niveau mise en scène comme dit précédemment James Wan fait du bon taff (comme toujours enfait), aidé par ailleurs par une bonne direction artistique, une musique efficace et une très bonne photo (l'utilisation de la diff renvoie aux film s d'horreur des 70's genre La Malédiction, et également aux films de la Hammer).

     

    Lorraine et Ed Warren (Patrick Wilson), plus unis que jamais face à l'adversité

     

     

    Côté interprétation comme on peut s'en douter c'est carré: le couple phare est toujours aussi convaincant. D'ailleurs c'est la femme qui a la part belle, le personnage de Ed Warren étant beaucoup plus en retrait (d'ailleurs quand on voit les vrais Warren en photo à la fin, on se dit qu'ils ont bien fait de les arranger parce que bon, on dira rien). Concernant le reste de la distrib R.A.S. Mention spéciale à la petite Madison Wolfe qu'on a pu voir dans True Detective (faudrait que je me refasse la série parce que je vois vraiment pas quand) et qui est excellente dans le rôle de la malheureuse Janet,  tantôt harcelée et tantôt possédée par le démon.

    Honnêtement malgré son statut de suite lambda, Conjuring 2 est un bon petit film d'horreur efficace et sans prétention qui vaut beaucoup mieux que sa bande annonce. C'est déjà beaucoup.

     

     

     

     

     

     

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    Je suis dans un trip espionnage en ce moment alors...

     

    Résumé:

    Un couple d'Anglais en vacances à Marrakech sympathise avec un excentrique millionnaire Russe. Ils comprennent bien vite que ce dernier blanchit l'argent de la mafia russe.

     

     

     

     

    C'est marrant sans en dire trop je viens à peine de capter que le pitch de départ est très proche de L'Homme Qui en Savait Trop d'Alfred Hitchcock: couple d'Anglais, Marrakech, un ami étranger, un message...
    Avec Ewan McGregor dans le rôle de James Stewart. Le film souffre d'entrée de jeu de la comparaison. Enfin j'exagère, j'avais même pas calculé en matant le film.

     

    C'est drôle comme la mafia russe peut exercer un pouvoir de fascination. Peut-etre qu'on a trop parlé de la mafia (même si en vrai c'est surtout la mafia italo américaine qui est mise à l'honneur dans les fictions). Et puis comme les Ruskov se trainent une réputation de barbares sanguinaires (pléonasme?) ça fait fantasmer les scénaristes on dirait.

     

     L'histoire est en fait assez bateau, des méchants russes, des espions troubles, des enjeux géopolitiques. Rien de neuf sur la Volga. Néanmoins il y a tout de même deux gros problèmes. Le premier est d'ordre scénaristique. Je ne sais pas à quel point le film est fidèle au roman de John Le Carré (qui reste une des références absolues en termes d'espionnage réaliste) mais je pense qu'Hossein Amini à taillé l'intrigue à la hache. En effet comment est-ce qu'on peut croire qu'un mr Smith (un Dupont british quoi) va de son plein gré s'immiscer dans une histoire mêlant des gros Ruskov tatoués qui découpent des gens et le MI6 qui comme toute agence d'espionnage n'hésite pas à se débarrasser de quiconque pour préserver les intérêts du pays et du service? Le mec est prof de poésie wesh! Et comment expliquer que sa femme, une avocate réputée, le soutienne? Tout le monde se met sur pause et on va aider Popov qui nous a payé un verre et balancé deux blagues, même si Popov a lui aussi plein de sang sur les mains, mais c'est pas grave parce qu'il est cool Popov.  

     

     

    Dima (Stellan Skarsgard), le gentil Popov

     

     

     

    Deuxième problème: la réal. Pas qu'elle soit vilaine, elle est relativement sobre voire trop, simplement elle est vraiment en mode pilotage automatique. Lumière désaturée parce que c'est un film d'espionnage et que le monde n'est pas tout blanc ou tout noir. Aucune réelle tension soulignant les enjeux. C'est bien simple on ne sent pratiquement jamais que machin est vraiment en danger... sauf quand il se retrouve dans les tours de  Pablo à Nanterre et que des "jeunes délinquants" tournent autour de leur voiture en faisant de la bécane (!!!). Pas trop compris le rapport avec le reste et l'intérêt de la séquence mais bon.

     

     

    Perry (Ewan McGregor) et Jesse (Naomie Harris), un gentil couple uni dans l'adversité (et à Paris)

     

     

    J'ai pas envie de faire le macho mais bon on voit que c'est une meuf qui réalise. Y a de très  bonnes réalisatrices, simplement dans les genres traditionnellement masculins (action, thriller etc) y a pas foule. Et Susanna White n'est pas Kathryn Bigelow quoi, c'est plutôt la meuf qui a réalisé Nanny McPhee. C'est un peu mou. En plus y a certains plans foireux genre la scène d'introduction avec un danseur de ballet brésilien en tutu (???) ou encore ce plan final totalement hors sujet (déjà que la fin est expédiée).

    Côté interprétation par contre c'est nickel avec le toujours bon Ewan McGregor, le toujours classieux Damian Lewis, la toujours jolie Naomie "Moneypenny" Harris (dommage qu'on la voit pas en petite tenue). Ah ouais par contre Stellan Skarsgard cabotine pas mal dans le genre. Pourquoi ils ont pas pris un vrai? Dans John Wick c'était déjà Michael Nyqvist, un Suédois quoi jouait un Russe. C'est une habitude ou quoi? Bon en même temps je viens de voir que Susanna White avait déjà bossé avec le fils Skarsgard (Alexander) donc ça a du jouer.

     

     

    Hector (Damian Lewis) qui joue à George Smiley (ou Gary Oldman, c'est selon)

     

    A me lire on pourrait croire que j'ai passé un sale moment mais c'est même pas le cas. Le film se laisse voir sans déplaisir. C'est juste qu'il est un peu lège pour un film d'espionnage, surtout après les dernières adaptions de Le Carré comme La Taupe et A Most Wanted Man.

     

     

    Juste un gentil petit divertissement totalement inoffensif.

     

     

     

     

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    Oh la belle affiche!

     

     

     

     

    Elle est d'ailleurs bien plus dans l'esprit du film que celle qu'on nous a imposé car plus "glam" (avec le sosie officiel de Cara Delevingne)

     

     

    Le résumé (pris sur wiki, la flemme) :

     

    Jesse, une jeune fille souhaitant devenir mannequin, se rend à Los Angeles pour réaliser son rêve. Celui-ci tourne très vite au cauchemar lorsqu'elle réalise qu'elle est l'objet de tous les désirs de femmes obsédées par sa beauté et sa vitalité et qui sont prêtes à tous les moyens nécessaires pour s'en emparer.

     

     

     

     

     

     

     

    Ca faisait longtemps que j'avais pas vu des gens quitter une salle en cours de séance ha ha!

     

    Ce qu'il y a de bien avec Refn c'est qu'il y a toujours quelque chose d'intéressant dans ses films. Encensé avec Drive puis jeté aux chiottes avec Only god Forgives, il a au moins le mérite d'aller au bout de sa démarche. D'ailleurs ses deux derniers films sont si barrés que j'ai limite eu l'impression qu'il les avait réalisés en réaction au succès de Drive. Dans tous les cas il y a toujours à grailler avec lui.

     

    C'est dommage que je n'ai finalement pas trop de quoi meubler surtout que je l'ai vu la semaine dernière déjà.

    Après un Only God Forgives déjà bien barré, Refn continue sur sa lancée "anticonformiste" avec cet espèce d'ovni. Bien qu'il soit plus abouti que le précédent on sent toujours une volonté de rompre avec les codes et les cases, comme s'il les avait écrits et réalisés c'était en réaction au succès d'un Drive plus consensuel (je l'ai djà dit? Je devrais me relire plus souvent je crois).

     

     

    Séquence psychédélique à l'horizon

     

     

    De ce fait, on a bien du mal à vouloir classer ce film et c'est pas plus mal. Les distributeurs, les gens de la com et les journalistes ont d'ailleurs fini par se ranger derrière l'étiquette "épouvante" pour le vendre. Mouais...

    C'est bien ça le truc, The Neon Demon n'est pas vraiment un film d'horreur ou d'épouvante à proprement parler. Certes, y a du sang, quelques passages qui mettent plus mal à l'aise qu'ils effraient, mais c'est tout. Ca en fait pas un film d'horreur pour autant.

    The Neon Demon, c'est un peu un trip sous substances, autour d'une fille tellement belle qu'elle ne laisse personne indifférent: certains sont éblouis, d'autres sont jaloux, la plupart veulent la troncher. Et tous ces sentiments s'exacerbent quand elle perd sa candeur et prend réellement conscience de son pouvoir de séduction.

     


     Jesse (Elle Fanning), le diamant brut (mais alors vraiment brut)

     

    Apparemment le père Refn a écrit sous influence de Jodorowsky (El Topo, La Montagne Sacrée etc). Bon j'ai jamais vu aucun de ses films mais il parait qu'ils sont très bien et que l'influence se voit à l'écran.

     

     Comme à son habitude, Refn ne fait pas dans la dentelle, à grand coup de métaphores sexuelles où le désir côtoie le morbide, où la beauté de certaines séquences succède à d'autres à la limite du ridicule. D'ailleurs en bon pervers j'ai eu le même genre de pensées en voyant le cou de l'héroïne qu'en regardant Fanny Agostini présenter la météo sur BFM (hé hé!), bon bah en fait c'est pas anodin.

     

     

    Séquence perchée à l'horizon

     

    Côté interprétation donc, en plus de son grand cou, Elle Fanning (la soeur de Dakota) est très convaincante. C'est un choix pertinent dans la mesure où elle n'est pas magnifique comme dans un banal film ricain, mais qu'elle est en fait une espèce de diamant brut, une fille avec un énorme potentiel qui se révèle progressivement. A  ses côtés Bella Heathcote est assez géniale en mannequin d'une beauté très "américaine" (comprendre artificielle), et son regard perçant la rend bien flippante. Jena Malone quant à elle incarne parfaitement l'ambigüité du personnage de Ruby à la fois sympathique et malsaine.

     

     Ruby (Jena Malone), une maquilleuse obsédée par la beauté de Jesse

     

    Bref faut pas chercher midi à 14h, Refn fait du Refn. Ceux qui chercheront un nouveau Drive passeront leur chemin, ceux qui savent à quoi s'attendre ne seront probablement pas déçus. The Neon Demon, malgré ses dérives auteurisantes et certains écarts un peu lourdingues, est un beau film qui doit beaucoup à ses qualités formelles (la magnifique photo de Natacha Braier et la superbe musique de Cliff Martinez, fidèle collaborateur du réal depuis Drive), et reste une jolie et sombre fable sur la beauté, la superficialité (ça se dit?) et le passage à l'âge adulte.

     

     Ah oui et puis rien que pour la prestation improbable de Keanu Reeves et l'apparition de Christina Hendricks (je suis fan depuis Mad Men) il vaut le coup.

     

     

     

     

     

     

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  • Vu un peu par curiosité:

     

     

     

    résumé:

    Un ex avocat devenu spécialiste en fraude à l'assurance tombe amoureux d'un médecin urgentiste. Et c'est tout

     

     

    Le trailer officiel

     

    Et voilà. Il se passe pas grand chose de plus. Bon j'abuse un peu, il va y avoir une couille un moment et tout va partir en vrille comme d'hab.

    Pour faire simple, le film s'inscrit dans la tradition des polars nocturnes comme Bad Lieutenant, Taxi Driver, voire Drive ou Nightcrawler, avec sa galerie de personnages torturés et hors du monde réel, et son ambiance poisseuse à souhait. Seulement voilà, si l'ambiance est bien retranscrite (Buenos Aires fait vraiment pas envie), l'intrigue n'est pas à la hauteur. Il ne se passe pas grand chose en fait, et je me suis un peu fait chier. La faute à un problème de rythme et d'enjeux dramatiques. La caméra passe son temps à suivre Lauja, la jolie urgentiste (mme Trapero dans la vraie vie) se débattre entre le manque de moyen, le manque de sommeil, la mort et la violence ordinaire. De son côté Sosa poursuit ses arnaques  tout en s'obstinant dans sa quête de rédemption.

     

     

    Heureusement le film bénéficie d'une très bonne mise en scène et surtout il est porté par une excellente interprétation de Martina Gusman et de Ricardo Darin, acteur Argentin phare qu'on a pu voir quand 90% des métrages argentins distribués en France (Les Neuf Reines, Los Ojos, Les Nouveaux Sauvages...). C'est d'ailleurs leur relation qui est le gros point fort du film. La rencontre (et la déchéance) entre deux âmes perdues, meurtries et solitaires est très émouvante.

     

     

     

     

    Réalisé par Pablo Trapero à qui on doit également le  très réussi El Clan dont je parle ICI, Carancho est un beau film, qui même s'il pêche un peu à cause d'un script trop linéaire, reste très intéressant compte tenu du sujet qu'il aborde.

     

    Un bon petit film

     

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  • C'est marrant mais je voulais déjà voir ce film à l'époque où il est sorti au ciné. Comme quoi rien n'est jamais perdu...

     

     

    A 48 ans, Simon Polaris, prolifique romancier, marié et père de deux enfants se rend compte que sa vie pue du bec.Il entre dans une profonde dépression qui le rend détestable auprès de son entourage.

     

    Avec Bacri dans le rôle titre et Sam Karmann à la réal, je m'attendais à voir un film dans la lignée des comédies dramatiques du tandem Bacri-Jaoui. Bah en fait non. Ce n'est pas une comédie. C'est pas très drôle en fait.

     

    Adapté d'un bouquin de Jean Paul Dubois, Kennedy et moi c'est avant tout l'histoire d'un homme qui a réalisé ses rêves, s'est accompli comme on dit et se rend compte que non seulement rien de tout ça ne le satisfait, mais surtout qu'il n'a plus d'attente vis à vis de son existence. Du coup il perçoit tout son environnement sous un regard empli de cynisme:ses enfants qui l'indiffèrent, sa femme, l'amant de sa femme, son psy, son dentiste... Tout le monde en prend pour son grade.

     

     

    Simon et Robert Janssen, collègue et amant de sa femme

     

    Y a quelque chose de drôle à voir Sam Karmann jouer sur ce registre. Enfin si le film est très bien et qu'il a fait du chemin depuis, j'arrive  pas à le voir autrement que dans La Cité de La Peur.

     

     

     

     

    En vrai ce film m'a déprimé. J'ai pas d'enfants, rien édité et une dizaine d'années de moins que le héros, je ressens déjà la même chose, cette horrible impression de vide. Du coup ça m'a renvoyé  ça à la gueule et j'en n'avais pas besoin. Heureusement, le film n'est pas triste pour autant. D'ailleurs à certains Bacri c'est un putain de troll!

     

     


    Simon à deux doigt de troller tout le monde

     

    Côté interprétation c'est globalement très bon comme prévu: Bacri était prédestiné pour ce rôle, et Nicole Garcia est impeccable en milf (tendance granny parce qu'elle n'est déjà plus très jeune à l'époque) tourmentée par un mari qui la délaisse, Brialy et Chesnet viennent en guest... Paradoxalement, c'est Sam Karmann que j'ai trouvé le moins convaincant.

     

    Bref, c'est un bon petit film.

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