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    Un pote me l'avait prêté il y a déjà quelques temps (un ou deux mois facile). C'est bizarre parce que j'ai bien kiffé les quelques films de Sautet que j'ai vus et celui-ci est quand même un petit classique du ciné français. Enfin en même temps j'ai un Kagemusha qui dort chez moi alors que Kurosawa est un des réals que j'admire le plus. Faut plus s'étonner de rien.

     

     

     

     

     

    J'ai un pote qui en voyant l'image m'a sorti un truc du style "on dirait qu'il mate son cul en se disant: Dat Ass! " ha ha! Il est con sérieux... Putain j'y aurais jamais pensé. Faut croire que mon côté fleur bleue dépasse mon côté pervers. 

     

     

     

    Résumé: Wiki:

     

    À Paris, Sète et le beau cadre de la plage de Noirmoutier, un « ménage à trois », avec César, un parvenu hâbleur mais généreux, David, un artiste effacé assez intellectuel qui se régale de la vulnérabilité de son confident, et une Rosalie bovarienne, partagée entre l'homme avec qui elle vit et son amour de jeunesse faisant irruption dans sa vie, qui prend cette thérapie pour une connivence.

     

     

     

    Je ne sais pas qui a écrit ce curieux résumé (sans doute emporté par un élan lyrique) mais il est assez juste. Quoique j'ai jamais lu Madame de Bovary mais j'imagine l'histoire de l'épouse délaissée aux prises avec un jeune courtisant fougueux et qui est tentée de faire la chaudasse, enfin un truc dans le genre.

    Donc dans le genre en effet Romy Schneider est une sacrée relou. Tout le film, bien que relativement centré sur le malheureux César, s'articule en fait autour des humeurs et tourments de la jolie Rosalie, voyant sans cesse son cœur balancer de gauche à droite entre César, l'homme qu'elle aime et avec qui elle partage sa vie, et David, son grand amour de jeunesse qui ne l'a jamais oubliée. D'ailleurs si ce dernier peut d'abord être perçu comme l'enfoiré de service (c'est quand même son retour qui fout le bordel dans le couple), son amour quasi obsessionnel pour Rosalie et son humanité le rendent par la suite presque aussi attachant que César. 

     

     

     

     

    David, Rosalie et César, les bases d'un triangle amoureux

     

     

     

    Il y a chez Claude Sautet, plus que tout autre chose, un amour des gens et des rapports qu'ils s'évertuent à entretenir même en dépit du bon sens. Et c'est justement parce qu'il s'attache à retranscrire leur humanité à travers les petites choses de la vie, que ses personnages sont aussi touchants. Aussi sa mise en scène tout en retenue apporte ce qu'il faut de nuance et d'émotion à cette comédie dramatique. Le seul bémol que je pourrais émettre réside dans la musique qui sans être mauvaise est moins aboutie que dans Vincent, François, Paul et les Autres. Mais ça n'enlève rien à beauté du film.

     

     

    Côté interprétation, le grand Yves Montand crève l'écran comme à son habitude et vampiriserait presque le film si les autres acteurs n'arrivaient à lui tenir tête question présence. Egal à lui-même, il incarne à la perfection ce malheureux César, un homme qui s'est fait tout seul comme on dit, aussi gentil et généreux que "vulgaire" dans ses manières de nouveau riche. A ses côté, Samy Frey (que j'ai dû voir de mémoire dans un seul film, avec Brigitte Bardot) est impeccable  dans le rôle du bellâtre, d'abord rival puis confident et ami, un amoureux torturé au point de rappeler les héros romantiques du 19ème siècle. C'est étrange de penser que dans les années 60-70 ce mec était une espèce de sex-symbol à la française et aujourd'hui c'est limite s'il a été oublié. Quoi qu'il en soit, il montre en tout cas ici que son talent dépassait de loin son physique de jeune français.

     

     

     


    David (Samy Frey) et César (Yves Montand), à la fois proche et rivaux

     

     

    Mais évidemment c'est Romy Schneider qui irradie le film de sa présence. A la fois belle et mature, elle incarne à la perfection cette femme qui énerve à force d'être incapable de faire un choix mais qui paradoxalement se révèle être la personnification de la femme moderne, à la fois forte, libre et indépendante.

     

     

     


    La jolie Rosalie (Romy Schneider), aussi belle qu'égoïste dans sa quête du bonheur

     

     

     

    On pourrait penser un peu à Jules et Jim avec une histoire pareille, mais en fait non (si ce n'est une voix off, jouée d'ailleurs par Michel Piccoli, futur acteur fétiche de Sautet). César et Rosalie, c'est l'histoire de deux hommes que tout oppose, excepté l'amour qu'ils portent à la même femme et l'impuissance à la combler totalement.

     

    Un très beau film.

     

    Allez je vais essayer de me faire Les Choses de La Vie dans moins longtemps.

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    Pour la présentation:

     

    Hammock est un groupe de post rock/ ambient/shoegazing (WTF! C'est quoi ça?) originaire de Nashville, Tenessee et créé en 2005. Mark Byrd et Andrew Thompson, les deux musiciens qui composent le groupe, sont tous les deux issus du groupe de rock alternatif Common Children. Ce groupe s'est apparemment dissout vers 2002 et les compères ont décidé de continuer à travailler ensemble. Bien que n'étant à l'origine pas destiné à être édités, ils ont finalement décidé de sortir leurs enregistrements après une quarantaine de  morceaux composés et enregistrés. Après une dizaine d'années de carrière et tout autant d'albums, ils composent leur première bande originale, celle du film indépendant Columbus.

     

     

     

     

     

    J'ai découvert ce groupe à l'époque où j'écoutais pas mal A Winged Victory for the Sullen. J'étais tombé sur ce morceau dont je suis devenu accroc:

     

     

     

     Ce morceau m'a d'ailleurs accompagné pratiquement tout au long de l'écriture de mon roman et a sans doute un peu influencé mon écriture, enfin ce que j'avais dans la tête à ce moment là. Je suis assez sensible à tout ce qui est délire contemplatif, j'y peux rien c'est comme ça. Ca me parle, je suis un peu un rêveur dans l'âme, assez lunaire. Il est d'ailleurs étonnant qu'ils n'aient pas composé de BO plus tôt tant leur style s'y prête. Par la suite j'ai écouté une bonne partie de leur disco, à commencer par Oblivion Hymns, que je trouve très réussi, même si c'est moins subtil que A Winged Victory for The Sullen. Par contre y a des trucs un peu plus "rock" avec des meufs qui chantent, genre l'album Raising Your Voice... qui me parlent déjà moins. 

     

     

     

     

    Je trouve pas ça mauvais ou quoi juste que ça me fait plus penser aux vidéos de surf ou de sports extrêmes qu'à autre chose. De toute façon, ils se sont progressivement éloignés de ce style pour aller vers des trucs de plus en plus intimistes et minimalistes, enfin ça dépend des périodes en fait. Paradoxalement, je trouve qu'on ressent assez facilement un gros travail au niveau du traitement du son.

     Un morceau comme celui-ci:

     

    C'et typiquement le genre de truc un peu hypnotique et contemplatif que je peux m'écouter une heure pour trouver l'inspi. Evidemment faut que le ton de ce que j'écris s'y prête.

     

    Je n'ai pas encore totalement écouté leur dernier effort, sobrement intitulé Mysterium, mais le morceau suivant:

     

     

     

    laisse augurer du bon en ce qui me concerne. Bon ça reste un peu un truc de dépressif mélancolique mais j'y peux rien, j'aime ce genre de son. Faut juste pas que j'écoute ça toute la journée mais en toute honnêteté je peux me passer ce genre de morceau pratiquement tous les jours. En y pensant je sais pas si c'est une si bonne chose que ça en fait. Parce qu'un truc comme ça  par exemple:

     

     

    putain ça renvoie à un désespoir sans limite je trouve. Et pourtant je trouve ce morceau extrêmement beau et nihiliste à la fois. Enfin tant que ça m'aide à écrire sans trop badtriper ça me va. Au pire, j'irai écouter du Jul pour me remonter le moral :)

     

     

     

     

    Enfin bref, en ce qui me concerne Hammock est un groupe qui gagnerait à être connu. Et puis ça reste une valeur sûre dans le genre.

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    Résumé Allocine:

     

     

    La fille d’un sénateur disparaît. Joe, un vétéran brutal et torturé, se lance à sa recherche. Confronté à un déferlement de vengeance et de corruption, il est entraîné malgré lui dans une spirale de violence...

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le Taxi driver du 21ème siècle, rien ça...

    Sachant que je viens de revoir Taxi Driver sur OCS, je trouve la comparaison d'autant plus douteuse. A part un mec qui se balade en ville la nuit, je ne vois aucun rapport. Les mecs n'ont honte de rien.

     

    On va faire simple et court: 'ai pas du tout aimé. J'ai trouvé ça assez foireux en fait. Certes l'histoire est basique et galvaudée, c'est même pas le problème en fait. Le problème c'est qu'il ne se passe rien. Je me suis carrément fait chier.

    Je ne sais pas , je suis peut-être passé à côté du truc mais j'ai pu du tout aimé, et pourtant je suis relativement bon public. J'ai trouvé ça d'une lourdeur...

     

    Joaquin Phoenix n'est pas mauvais comme d'hab mais à part ça... Son histoire avec sa mère, sa croisade balourde, la théorie du complot pédophile, les Francs-Maçons,  les Illuminati, les Martiens... Je sais pas ça n'a pas pris mais alors pas du tout. Même son personnage n'est pas très intéressant en soi.

     


    Joe (Joaquin Phoenix), un ex soldat torturé

     

     

     

     

    A ça on rajoute la mise en scène bourgeoise avec ses partis pris arty, le tout ponctué de scènes ultraviolentes pour rappeler qu'on est dans un polar et que Lyne Ramsay "en a dans le pantalon". Son esprit n'est pas loin, mais n'est pas Refn qui veut.

     

    En bref ce doit être l'article le plus court que j'ai fait depuis belle lurette tellement j'ai rien à dire et qu'en fait je m'en bats les couilles. J'ai même vu le film y a déjà 10 jours, c'est-dire. Allez je retiens la musique (la BO est très bonne) et la photo. Dans le genre polar crépusculaire autant se refaire Drive à ce prix-là.

     

    Enfin je sors l'article histoire de m'en débarrasser et aussi de passer la barre des 40000 visiteurs. Il m'en manque trois, je pense que ça devrait aller.

     

     

    C'est toujours ça de pris. 

     

    Allez next!!

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    Je dis souvent que je suis pas trop polar pourtant j'en lis toujours mine de rien. Comme quoi j'ai beau faire le mec blasé, j'y reviens inlassablement.

     

     

     

     

     

     

     

     Résumé :

     

    En 1919, alors qu'un terrible ouragan menace la Nouvelle Orléans, un mystérieux tueur provoque une psychose générale en décimant des civils à coup de hache sans raison apparente. Trois individus tentent chacun de leur côté de démasquer le fameux tueur. Il y a Ida, une belle fille noire à peau claire travaillant pour une agence de détective épaulée par son ami Lewis, Michael, le lieutenant chargé de l'enquête, et enfin Luca, un ancien policier ripou fraîchement sorti de prison. Chacun possède propre motivation, mais tous se lanceront à corps perdu dans une enquête les dépassant.

     

     

     

     

    Je voulais me renseigner sur l'auteur et contrairement à ce qu'on pourrait imaginer, Ray Celestin n'est ni cajun, ni créole, ni même américain. En fait il est anglais.

     

     

     

     

     

    Ray Celestin
     

     

     

     

     

    Carnaval m'intriguait un peu. Déjà parce qu'il part d'un postulat réel, le tueur à la hache ayant vraiment sévi à la Nouvelle Orléans au début du siècle dernier (il a ainsi droit à son apparition dans la troisième saison de American Horror Story à la Nouvelle Orléans, et que je n'ai jamais finie d'ailleurs). Mais c'est surtout parce que l'intrigue se passait à la Nouvelle Orléans.

     

    J'aime bien la Nouvelle Orléans. Je ne sais pas pourquoi mais c'est un des endroits des Etats Unis qui me fascine le plus. C'est très probablement dû aux particularismes de la Louisiane, particularismes que Ray Celestin souligne bien dans le livre d'ailleurs. Cette culture unique  dans le pays héritage de différentes populations, Cajuns, Créoles, Haïtiens, esclaves, Français, Indiens et bien sûr Irlandais et Italiens. De la nourriture à l'architecture en passant par le folklore et les uperstitions locales, tout semble différent à la Louisiane. Et puis il y a le carnaval, un des plus célèbres au monde et ça c'est pas rien. 

    Dans l'absolu je raconte peut-être de la merde mais après avoir lu Un Grand Pas Vers le Bon Dieu de Vautrin, maté l'intégrale de Treme et lu quelques James Lee Burke (il place d'ailleurs un clin d'œil à l'écrivain en nommant un personnage Robicheau) c'est l'image que j'en ai.

    Et puis il ne faut pas oublier que c'est le berceau du jazz. Le jazz qui tient d'ailleurs ici une place relativement modeste même s'il reste évidemment très présent ne serait-ce qu'à travers le personnage de Lewis, le meilleur ami et acolyte de Ida Smith.

    Si le pitch de départ n'est par forcément des plus bandants, Carnaval a pour lui d'articuler son intrigue autour de 3 personnages principaux. C'est d'ailleurs sa grande force tant ces 3 antihéros ont une personnalité et un background bien développés.

    L'intrigue en elle-même n'est pas des plus complexe mais le fait de suivre trois personnes enquêter simultanément sur l'affaire en exploitant chacun une piste différente est à la fois intéressant et accentue la complexité de l'histoire dans le sens où on suit l'évolution de chacun de manière indépendante. Ca m'a d'ailleurs un peu embrouillé car je ne l'ai pas lu d'une traite. Enfin ça reste assez minime et on peut dire que c'est à la fois un défaut et une qualité à l'histoire. Au menu: tueur en série, mafia, ségrégation, vétérans de guerre, corruption, maisons de plaisirs, vaudou, et bien sûr du jazz... autant dire qu'on ne s'ennuie pas une seconde.

     

    Avec Carnaval, Ray Celestin n'a pas pondu une grande œuvre littéraire, mais il a quand même réussi à livrer un bon polar doublé d'une belle immersion dans la Nouvelle Orléans du début du siècle dernier. Au carrefour du polar et du roman historique, Carnaval est un roman qui s'il n'arrive jamais à se hisser au niveau d'un Ellroy (la faut à un laque de souffle épique), n'en demeure pas moins un agréable divertissement bien écrit, bien rythmé et très enrichissant d'un point de vue historique. Pour un premier roman, c'est plutôt pas mal.

     

    Bon livre.

     

    A noter : une petite curiosité:  Ray Celestin a écrit une "suite" dans laquelle on apprend que le fameux Lewis était en fait... Lisez les bouquins je ne vais pas gâcher le truc

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    Oui, que faire. Que faire... Que faire une fois que tu as terminé ton roman?

     Car oui je l'ai fini depuis quelques temps maintenant. Et la vérité, c'est que je ne sais pas où j'en suis. Parce que logiquement une fois que tu as fini ton "œuvre", concrètement qu'est-ce qui se passe? Oui j'ai fini mon livre, livre sur lequel j'ai bossé un bon bout de temps. Seulement voilà, après l'avoir relu, re-relu et encore plus, j'en viens à douter. Est-ce qu'il vaut le coup? Est-ce que l'histoire mérite d'être lue? Est-ce qu'il n'est pas trop chiant? Qu'est-ce que j'en sais au fond? Le doute m'assaillit de plus en plus. J'ai beau avoir pris le temps de me relire, histoire d'avoir un peu de recul, j'ai beau être relativement satisfait (voire fier) de certains passages, rien n'y fait. Je réalise par ailleurs que j'ai un incroyable manque de confiance en moi. C'est affolant.

    Parce que le truc qu'on le veuille ou non, pour écrire, et pour vouloir se faire éditer, c'est qu' il faut avoir un ego assez important  mine de rien. Se dire que son œuvre mérite qu'on s'y attarde, qu'on la considère avec intérêt et bien plus encore. Et surtout, qu'on la lise. Car c'est le cœur du sujet au fond. Ecrire c'est un peu se mettre à nu, parler de soi  à travers certains de ses personnages, raconter une histoire qui nous est chère, la  retranscrire avec nos mots et surtout une sensibilité qu'on ne nous connait pas forcément. Il y a un peu de tout ça, je pense. Honnêtement j'ai commencé à écrire non pas parce que je me disais que mon livre était attendu comme un manuscrit posthume de Proust  mais simplement parce que j'aime raconter des histoires. Enfin plutôt parce que j'ai des histoires qui vagabondent dans mon esprit et qu'il faut qu'elles en sortent d'une manière ou d'une autre. Il m'a fallu un peu de temps avant d'oser accepter que je voulais écrire, puis d'assumer de le dire à certains proches dans la mesure où l'écrivain possède toujours une aura peu particulière en France. J'ai bien entendu de la bouche d'un proche à l'époque que c'était peut-être une mauvaise idée dans la mesure où on ne s'improvise pas écrivain, mais c'est un peu le problème avec l'art en général: on ne devient crédible que lorsqu'on n'en a plus besoin. Quelque part mon ami avait bien raison de me faire cette remarque, en France environ 5% des manuscrits trouvent un éditeur (peut-être même moins).

     

    Par ailleurs je dois quand même avoir un certain ego dans la mesure où je me suis longuement dit avant de me lancer que j'avais lu certains trucs et que je pensais  pouvoir faire aussi bien sinon mieux. En gros que j'étais capable de produire quelque chose de correct. Néanmoins je ne me suis jamais lancé dans l'aventure pour espérer vivre bien de mes écrits. Dès le début j'ai appris que le tirage moyen d'un premier roman variait entre 500 et mille exemplaires.

     

    Seulement voilà, la réalité m'a rattrapé. J'ai mis mon amour et ma sueur dans quelque chose dont je suis intérieurement fier mais que j'ai paradoxalement du mal à assumer totalement. De plus aujourd'hui je me heurte à une réalité autrement plus cruelle. 

     

    Quand on se renseigne un minimum sur les maisons d'édition françaises, on se rend rapidement compte que le fantastique et la science-fiction sont un peu les parents pauvres de la littérature dite "classique". Pour faire simple, il y a pléthore d'éditeurs mais très peu éditent des romans fantastiques et de SF. Cela m'a fait penser à ma critique de ce film de merde. Il y a bien un dédain pour ce qui relève du fantastique. Mais là où c'est assez différent qu'ici, en plus d'être déconsidérée, la littérature fantastique et de SF est un "genre" globalement vu comme peu, voire pas du tout rentable, nettement moins que le polar qui reste déconsidéré mais très vendeur. Même si je ne considère pas vraiment mon roman comme de la SF, c'est plus ou moins ce qui s'en rapproche le plus. Pour faire bref, je suis un peu baisé.

    J'arrive donc au moment que j'appréhendais le plus, à savoir celui où on doit se vendre. Donc malgré mon double handicap (premier roman et à dominante SF/ fantastique), je me lance dans la guerre à la recherche d'un éditeur. Je prépare le listing, je soigne la présentation et surtout je m'arme de patience. Nul doute que la route sera longue. Si ça ne marche pas, on verra bien, je mettrai sans doute mon roman en ligne ou tenterai l'autoédition.

    Sinon la prochaine fois, j'écrirai un polar ça ira plus vite.

     

    On verra bien. 

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