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    Résumé Wikipedia:

     

    L'histoire se déroule dans une école renommée et très stricte auparavant réservée aux filles. Mais l'établissement change sa politique et scolarise cinq jeunes hommes qui par leur comportement, se retrouveront très rapidement en quarantaine. Ils devront faire face à toutes sortes d’embûches pour sortir de cette situation critique et échapper aux griffes du BDE, la milice qui gère la sécurité de l'établissement et leur détention.

     

     

    le premier épisode VOSTFR (apparemment faut se connecter pour le voir)

     

     

     Honnêtement, je suis pas du tout porté sur les ecchis. Les ecchis? Les ecchis, ce sont les mangas à tendance érotique, avec des connotations sexuelles et des petites culottes. Il faut bien faire la diff avec les hentais qui sont des mangas pornos. Les ecchis se limitent à des grosses allusions, des filles à forte poitrine dénudées, des puceaux et des pervers.

     

     En général les ecchis sont assez foireux mais ce truc... J'ai jamais vu un truc pareil sérieusement. Akira Hiramoto, le mec qui a écrit ça est un sacré barjot. Putain j'ai jamais vu un truc où l'auteur "dérespectait" à ce point ses personnages.

     

     Kiyoshi, le "héros" de cette histoire de tordus

     

     

    Prison School pour faire simple c'est un peu l'équivalent des films d'exploitation type Women In Prison (Ilsa la Louve, Pénitencier de Femmes, Femmes en Cage etc) version manga, mais à l'envers (ici les mecs sont prisonniers et les femmes tortionnaires), et en carrément plus con (et faut le faire parce que ces films sont déjà bien cons à la base).

     



     

     

    Il suffit de voir les profils des mecs à la base: un geek stratège obsédé par les 3 Royaumes de Chine, un obèse complètement maso, un tuberculeux chétif, une racaille de base et le héros type "average guy".



    Gackt(ou Gakuto en vo), alias le stratège

     

     

    Le trio de tortionnaires n'est pas en reste, bien au contraire:
    Meiko, la dominatrice à lunettes aux seins et au cul énormes.
    Hana, la karatéka vaguement garçon manqué
    Mari, la charismatique chef du BDE et accessoirement fille du proviseur.

     



    Mari, effrayante chef du BDE, la milice du lycée

     

     

    Aucun personnage, je dis bien aucun, ne sera respecté dans cet anime. La mongolerie de ce truc atteint un niveau jamais vu chez moi. A côté de ce truc, Gintama et Le Collège Fou Fou Fou c'est du Miyazaki.

     

    Meiko en pleine séance de torture

     

    Le mec s'est permis de ces choses. C'est à la fois hilarant et en même temps je me demande oú il est parti chercher tout ça. Je pensais avoir vu ce qu'il y avait de plus barré avec Ladyboy vs Yakuza mais preuve en est que j'étais loin du compte. Il faut voir le proviseur, un ersatz de Victor Newman, enterrer ses souvenirs de jeunesse (des photos d'ex à gros culs) la larme à l'oeil ou se faire systématiquement griller dans son bureau par sa fille (avec un "sex toy", sur un site de cul, avec les photos de ses ex).

     

     Le proviseur, un obsédé qui ne perd jamais sa prestance

     

    Franchement si ça s'était limité à du cul, j'aurais zappé, j'ai d'ailleurs failli au départ après deux épisodes (même s'ils sont très drôles), mais en vrai je me suis jamais autant tapé de barres de rire que devant ce truc. Ce qu'il y a de fort c'est que malgré les situations toutes plus débiles les unes que les autres, Prison School est franchement bien écrit. On suit les tentatives d'évasion, les plans échafaudés avec les failles qui vont avec et les retournements de situation aussi tordus qu'hilarants. Sincèrement, c'est digne des Evadés d'Alcatraz par moments.

     

     

    Les détenus au garde à vous

     

    Il faut les voir jouer leur vie pour répondre à  ce qui est le plus important chez une fille entre les seins et les fesses.

    Franchement le succès de l'anime est assez mérité pour moi. C'est graveleux à mort, ça plaira pas à tout le monde (aux filles déjà), l'humour parlera pas à tout le monde non plus mais pour peu qu'on se prenne au jeu c'est juste énormissime (le coup de la Méduse, je m'en remets pas). J'ai dû me faire les deux tiers de la saison en 1-2 jours tellement le suspense est bien géré (sérieusement).

     

     J'irai pas par quatre chemins. C'est déjà un classique pour moi. Dans le top de ce qui est sorti cette année. Bon à déconseiller aux moins de 16 ans tout de même (même si on sait que les collégiens connaissent mieux Brazzers  que Wikipedia de nos jours)

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    En fait je l'ai vu mardi dernier mais la flemme de tout écrire depuis. Et puis vu l'actu j'ai un peu la tête ailleurs comme tout le monde.

     

     

     

     

     

     

     

    Résumé:

     

    Un message cryptique surgi du passé entraîne James Bond dans une mission très personnelle à Mexico puis à Rome, où il rencontre Lucia Sciarra, la très belle veuve d’un célèbre criminel. Bond réussit à infiltrer une réunion secrète révélant une redoutable organisation baptisée Spectre.
    Pendant ce temps, à Londres, Max Denbigh, le nouveau directeur du Centre pour la Sécurité Nationale, remet en cause les actions de Bond et l’existence même du MI6, dirigé par M.

     

    J'ai pas repris tout le résumé Allocine parce qu'il est trop long mais c'est tout comme.

     

    Le trailer

     

     

     

     Après une introduction musclée et un générique à rallonge (réussi ou décevant, c'est selon) on rentre dans le vif de l'histoire. James Bond a fait des siennes et est devenu personna non grata au MI6. Bref rien de nouveau sous le soleil. Pourtant il y a quand même un sentiment de mélancolie et de fin de cycle. C'est clair que c'est le dernier avec Craig et il se présente comme un baroud d'honneur. De ce fait, les scénaristes ont cru bon de faire un "film-somme", renvoyant aux précédents épisodes et faisant la part belle aux personnages récurrents de la série (M, bien sûr, mais surtout la jolie Moneypenny et Q).

     

     Q (Ben Wishaw), assez mis à l'honneur dans cet épisode

     

     

    Passons vite sur les écueils: James Bond se tape une milf de 50 balais (Bellucci, fatiguée), Léa "C'est Doux" (elle a une bonne tête de catin) joue au mieux comme dans une cinématique de Métal Gear, au pire comme dans un Dorcel ou un Jean Rollin, la course poursuite grabataire en Italie entre une Aston Martin DB 10 et une Jag m'a rappelé Mario Kart sur Super Nes. Bref comme d'hab c'est pas dans les scènes d'action que Sam Mendes excelle. Ah oui j'oubliais, une intrigue un peu foireuse en un méchant sous exploité.

     

    Léa Seydoux, très mauvaise mais qui parvient à donner chaud

     

     

    Pourtant, malgré toutes ces tares, le films se regarde sans déplaisir. Plus sombre, moins exotique mais rempli de plans assez magnifiques, le film se concentre sur un James Bond toujours aussi indiscipliné mais quelque peu fatigué et en proie à tous les doutes.

     

     James et sa meuf dans une séquence assez surréaliste digne d'Hitchcock

     

     

    Qu'importe s'il réussit à faire sauter toute une zone militaire ultra sécurisée avec un coup de feu hasardeux. Qu'importe si l'humour ne fait jamais mouche. Qu'importe les aberrations (le fameux "contre-ordre" lâché par Ralph Fiennes que j'essaierai de placer à un keuf un jour ha ha!). Qu'importe si, malgré une très bonne séquence rappelant un peu la scène culte de Eyes Wide Shut (en moins bien quand même faut pas abuser), ni les méchants, ni leurs motivations ne sont à la hauteur. On restera certes sur notre faim, mais on se rappellera aussi et surtout que ce cycle avec Daniel "Poutine" Craig bien qu'inégal (le nul Quantum of Solace), a bien relancé une franchise pourtant en bout de course avec Pierce Brosnan.

     

    Mr Hinx (Batista), impeccable mais malheureusement sous exploité

     

    Ah ouais,  outre Christoph Waltz et Batista on a également droit à une (trop courte) apparition de la toujours jolie Stephanie Sigman qui, après Narcos, continue sa lancée, et à celle plus importante d'Andrew Scott (qu'on a pu voir précédemment en Moriarty dans la très bonne série Sherlock) dans le rôle du connard de service.

     

    Stephanie Sigman maquillée comme une voiture volée mais jolie quand même

     

    Allez, on parle de James Bond hein pas du dernier Kubrick (oups), faut pas abuser. Chacun se fera son avis dessus mais perso malgré tous ces (gros) défauts j'ai bien kiffé.
    Reste maintenant à savoir qui reprendra le flambeau.

     

    Cadeau: une très intéressante interview sur les invraisemblances du scénario et leurs raisons. Il vaut mieux avoir vu le film avant de la lire par contre.

     

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    Le résumé:

     

    lors d'une tempête imprévue, l'équipe Arès, chargée d'étudier Mars, est contrainte de quitter la planète rouge en catastrophe. Dans la tempête, l'astronaute Matt est mortellement blessé et laissé pour mort, obligeant l'équipage à l'abandonner. Problème: il est toujours vivant. Matt va alors devoir se débrouiller pour survivre dans un environnement ultra hostile en attendant d'éventuels secours situés (selon l'affiche) à... 225 millions de km!

     

    Le trailer





    Il est logique de comparer ce film à Seul au Monde, ne serait-ce que par le pitch identique. Mais là où Tom Hanks est porté disparu durant tout le métrage, la NASA est vite au courant de la situation de Fat Damon (qui a re-maigri pour le coup). Il y a donc toute une partie axée sur la mise en place du sauvetage vu  de la Terre.

     

     Matt (Matt Damon) se fait chier sur Mars

     

    La comparaison s'arrête là, et pas à l'avantage de Seul sur Mars. Si, ne serait-ce qu'avec Blade Runner, Alien et Duellists, Ridley Scott a bien plus marqué l'histoire du ciné que Zemeckis (qui a pour lui une filmo remplie de très bons, voire excellents succès populaires comme Retour vers le Futur, Roger Rabbit et Forest Gump), il ne faut pas oublier qu'il s'est aussi rendu coupable de films assez moyens comme Secrets d'Etat, et mêmes de sacrées merdes comme GI Jane, Lame de Fond ou Les Associés.

    Après Interstellar, Matt Damon et Jessica Chastain remettent la combinaison pour les beaux yeux de Ridley Scott. Etait-ce une bonne idée? Perso je suis pas trop convaincu. En effet, il y avait bien mieux à faire qu'un pseudo McGuyver de l'espace. Sans spoiler, le mec se retrouve tout seul sur une planète et réagit comme s'il était en panne au bord de la route. "euh, où est la clé à molette?"  On finit par suivre le mec cultiver son potager, écouter de la disco. Super!

     Matt et son potager

    Alors oui les décors sont magnifiques, le film est  rythmé et spectaculaire, mais ça ne suffit pas. A aucun moment on ne perçoit a solitude et la peur qu'il est censé éprouver devant l'immensité d'une planète désertique. A aucun moment on ressent son désespoir. Du coup on se fait chier. Le mec ne vrille même pas un peu.

     

    Matt qui n'a plus de ketchup pour aller avec ses patates

     

     

     

    De l'autre côté c'est pareil. On voit les Ricains en train de préparer le sauvetage et limite c'est un peu mieux fouillé mais pas beaucoup plus. J'avais en tête une séquence de Mémoires de Nos Père, le film d'Eastwood en allant voir Seul sur Mars. Malgré tout ce qu'on peut passer du bonhomme Eastwood livre toujours (ou presque) des films plus nuancés qu'ils en ont l'air. Dans ce film en l'occurrence on voit au début des jeunes marines déconner à bord d'un porte-avion qui fait route vers le Pacifique sud et un mec glisser de la rambarde et tomber à l'eau. A ce moment y a un jeune qui dit à un autre:"il est condamné. Aucun porte-avion ne va s'arrêter pour le récupérer."

    Ce passage m'avait marqué et en voyant ce film j'arrêtais pas de me dire: comment on va financer plusieurs milliards de dollars, juste pour sauver 1 seul homme? J'ai trouvé ça un peu limite, même si la pression de l'opinion publique a toujours un impact non négligeable à très court terme.

     

    Commandant Lewis (Jessica Chastain), prête à tout pour récupérer Matt

     

     

    A cette interrogation légitime, on trouve des putains d'aberrations comme l'agence spatiale chinoise qui se mobilise pour sauver un Ricain genre "si on ne les aide pas il va mourir." loooooooool quoi. D'ailleurs les Ricains profitent de leur aide mais se permettent de glisser un petit "ce que vous faites, c'est ce qu'on faisait à l'époque d'Apollo 11 (comprendre au moyen-âge)". Sympa pour eux.

     

    Teddy Sanders (Jeff Daniels), le directeur de la NASA

     

     

    Après y a toujours les trucs cons habituels, avec le petit génie (Childish Gambino), qui peut se permettre de pirater les serveurs de la Nasa normal, sans punition rien, juste pour tchatcher, les élans patriotiques de base avec les drapeaux.

     

    Rich (Childish Gambino, ou Donald Glover au Ciné), insupportable petit génie

     

     

    Je ne vais pas m'étendre sur les acteurs qui sont corrects sans être excellents (à part Jessica Chastain mais je ne suis pas objectif). Sean Bean est cool comme d'hab. Matt Damon, sans être mauvais, ne sera jamais un acteur de composition et Jeff Daniels fait le taff tranquillou. Ah si, y a Michael Pena (le latino qu'on voit partout) et mon poto Chiwetel Ejiofor qui a la classe comme d'hab.



     

    Je ne dirais pas que ce film est totalement nul mais il est quand même assez mauvais. Il n'est pas chiant en soi à regarder mais les enjeux sont tellement mal exploités qu'il passe presque pour un DTV de luxe , genre les téléfilms catastrophe de 3h qui passent le samedi sur TF1 mais avec une excellente facture.

     

     

    I.N.U.T.I.L.E

     

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    Le résumé (pris sur Wiki):

     

    Après avoir vu le système solaire détruit par les extraterrestres appelés Gauna (奇居子?) il y a mille ans de cela, les rescapés furent contraints à l'exil dans les vastes confins de l'univers à la recherche d'une nouvelle planète habitable. Toutefois, cette guerre millénaire contre les Gaunas perdura, obligeant les Humains à trouver un moyen d'affronter leurs ennemis jurés pour trouver un Eden perdu dans l'univers. Ils transcendent alors l'espace à bord de plusieurs vaisseaux, dont le "Sidonia", recelant une puissante armada de Sentinelles, armes révolutionnaires mises au point pour éradiquer la menace.

    Un jeune Sidonien, Nagate Tanikaze, entraîné à combattre, rêve de faire partie de l'élite des pilotes et de consacrer sa vie à protéger Sidonia. Il n'imagine pas un seul instant qu'il marchera dans les pas de son grand-père...

     

    Le trailer

     

     

     

    A la base j'aime pas vraiment les trucs avec les mechas (voir pas du tout). Les mechas... oui les mechas (abréviation de mechanic je crois), les trucs de robots géants qui ont été créés par Go Nagai, il me semble, avec ses Goldorak et autres Mazinger Z. Par la suite et malgré le fait qu'il y ait eu une infinité de productions et d'oeuvres estampillées mechas (Code Geass, Gurren Lagan, Evangelion ont été des gros succès) 2 sont vraiment devenues cultes au point d'avoir perduré durant plus de 30 ans maintenant: Gundam et Macross. Si j'ai grandi en regardant Macross (Robotech sur feue la 5), Gundam et sa géopolitique avec des mecs sapés comme Louis XVI m'a jamais parlé. De toute façon à part 2-3 trucs très très bien comme Patlabor ou Vision of Escaflowne, je suis pas du tout mais alors pas du tout fan de ce genre. Déjà c'est quasi tout le temps le même schéma: un merdeux se rend compte qu'il est l'élu et qu'il peut piloter un super robot. En plus je ne sais pas, un robot de 20mètres de haut et de 600 tonnes qui saute dans tous les sens, plus souple que moi à 22 ans:

     

     

     

    mouais....

     

     Alors pourquoi j'ai maté ça? Je sais pas. Ca m'interpelait et puis on m'en avait dit du bien alors j'ai maté.

     

    Déjà Sidonia no Kishi est singulier par son chara design assez perturbant au départ (les perso sont entièrement en image de synthèse) mais on s'y fait vite. Je pense d'ailleurs que le parti pris est plutôt pertinent quand on sait que c'est adapté d'un manga créé par Tsutomo Nihei, l'homme déjà responsable de Blame!

     

     


    Le Sidonia

     

    Ici contrairement au climat oppressant et claustrophobe de Blame, l'univers est nettement moins sombre. L'humanité a évolué comme d'hab (les humains sont "hermaphrodites" et pratiquent la photosynthèse) mais sa population est bien plus nombreuse.

     

     


    Le genre d'humains de Sidonia  

     

    Ce qui est intéressant c'est l'immersion à travers les yeux du héros dans cette nouvelle humanité et toute l'évolution qui va avec. Aussi on n'échappe pas à quelques détails techniques scabreux tels que le "déclencheur de chiasse" ou le "recycleur d'urine" intégrés à la combinaison spatiale.

     

     

    Tanikaze, le jeune héros naïf

     

     

    De la même manière la description de la menace extraterrestre et son évolution sont très bien foutues. Les gaunas sont des amas de particules allant de la taille d'un astéroïde à celle d'un satellite comme la Lune et on ne sait au départ que très peu de chose d'eux.. En fait même s'il n'échappe pas au postulat de base, Sidonia no Kishi s'éloigne de son propos de base pour développer des réflexions sur l'évolution, la survie etc. Au final, les robots passent au second plan et c'est très bien comme ça.

     

    Un gauna en pleine évolution

     

    Pour résumer c'est un très bon anime assez froid, violent (mais pas trop)  et désespéré mais également très beau et riche en rebondissements.

     

    Deux saisons sont disponibles, une troisième est attendue des fans mais aucune date n'est prévue pour l'instant. Le manga lui est toujours en cours de parution.

     

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    Vu que les cartels latino sont à la mode en ce moment (depuis la fin de Breaking Bad en fait j'ai l'impression, quoique Traffic est sorti bien avant la série) on a eu droit également en plus des films et séries sur Pablo à ce film sorti il y a quelques semaines.

     

     

     

     

    Résumé Allociné:

     

    La zone frontalière entre les Etats-Unis et le Mexique est devenue un territoire de non-droit. Kate, une jeune recrue idéaliste du FBI, y est enrôlée pour aider un groupe d’intervention d’élite dirigé par un agent du gouvernement dans la lutte contre le trafic de drogues. Menée par un consultant énigmatique, l'équipe se lance dans un périple clandestin, obligeant Kate à remettre en question ses convictions pour pouvoir survivre.

     

             
             
             

    Le trailer

     

     

    Après le succès (mérité) de l'excellent Prisonners, le réal canadien Denis Villeneuve est devenu la petite coqueluche de Hollywood et l'homme à suivre.

    Sicario s'apparente un peu à la descente aux enfers d'un flic intègre qui en rejoignant une cellule spécialisée dans les cartels aux motivations floues finira par se demander si elle n'a pas involontairement vendu son âme au diable...

     

    La jolie flic Kate Macer (Emily Blunt) qui ne sait pas où elle a mis les pieds

     

     

    Y a un côté "sur le vif" qui n'est pas déplaisant, comme pas mal de films récents (10-15 dernières années) genre Démineurs, qui apportent un cachet immersif (d'ailleurs une séquence en infrarouge fait limite penser à un jeu vidéo genre Call of Duty). La musique glauque de Johann Johannson (compositeur attitré de Denis Villeneuve depuis quelques temps) ajoute à l'ambiance oppressante qui va en grandissant.

     

     Au coeur d'une descente à Juarez

     

    Il reste un problème sur ce film pour moi, l'absence de dramaturgie. Loin de moi l'idée de faire l'expert en dramaturgie (surtout que c'est la deuxième fois que je dis ça après Crimson Peak ) mais il y a quand même un gros manque au niveau des enjeux. Ce que je veux dire c'est qu'en fait même si le film est assez prenant dans son déroulement on sait pas vraiment où ils veulent en venir jusqu'à la fin. La meuf intègre une cellule spéciale pour traquer le chef du "carrrrtel", voit les méthodes peu orthodoxes, machin est méchant, mais en fait il est gentil, en fait non, en fait on sait pas, en fait on s'en tape...
    De la même manière, pourquoi introduire un mec tout au long du film qui n'a que peu (voire pas du tout) d'incidence sur le déroulement de l'histoire. Il ne sert ni de contrepoint ni de complément. Je pige pas l'intérêt, enfin si (montrer que la barrière est franchie sans spoiler) mais bon ça reste limité.

     

    Au niveau de la distribution, gros casting comme d'hab. Emily Blunt malgré quelques froncements de sourcils de trop est relativement crédible en fliquette de choc et s'en tire très bien, mais pas autant que Josh Brolin (qui prend de plus en plus des airs de Nick Nolte) qui est juste parfait dans son rôle de mec mystère et ambigu comme pas permis.

     

    Matt Graver (Josh Brolin), un agent roublard comme pas deux

     Ah oui on a droit à la contribution de Victor Garber (déjà agent de la CIA dans la série Alias) et du toujours convaincant Jon Bernthal (Shane dans Walking Dead) qui semble de plus en plus présent au ciné et c'est tant mieux.

     

    Mais bon même s'ils sont au top, il faut bien avouer que le gros atout du film est Benicio Del Toro qui porte le film à lui tout seul.

    Ce mec, j'en parlais avec un pote c'est une aberration. Il fait partie des meilleurs acteurs de sa génération et porte quasiment tous les films dans lesquels il joue. Pourtant il est rarement cité parmi les plus grands et n'a jamais remporté d'oscar.


    Bref tout ça pour dire que comme d'hab il prend toute la place par sa présence et est la grosse valeur ajoutée au film. En effet il est excellent dans son rôle d'homme à la fois brisé et effrayant de sadisme. Pourtant son personnage était assez casse gueule (sans spoiler) mais comme quoi, avec l'acteur qu'il faut...

     Alejandro (Benicio Del Toro), consultant aux motivations troubles et aux méthodes expéditives

     

    Sicario pour résumer est un film avec plein de qualités mais qui se révèle assez décevant par rapport à ce qu'il aurait pu et dû être. En tout cas, il ne fera pas non plus tâche dans la filmo encore à construire du décidément très bon Denis Villeneuve.

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