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    Résumé: Suite à une catastrophe d'origine inconnue, le monde a donné naissance à une nouvelle race d'humains aux facultés sur-développées appelés "indexés". Ergastrum est une ville perdue où règne la pègre et les gangs. C'est là que vivent Worick Arcangelo et Nicolas Brown, respectivement humain et indexé, deux hommes de main vivant de travaux en tous genres pour le compte de divers clans bien que n'appartenant à aucun d'entre eux. Leur petite vie assez minable bascule le jour où le tandem croise la route d'Alex Benedetto, une jeune prostituée venant d'arriver en ville.

     

     

     

     

    Gangsta c'est un peu le genre d'anime dont le sujet est assez commun dans le monde du manga. En effet c'est plus ou moins le même que Black Bullet ou encore l'excellent Darker Than Black, à savoir qu'un événement a devasté une partie de la ville / du pays / du monde et que suite à ça des humains "modifiés" sont apparus. Doté de pouvoirs, ou bien surpuissants ils sont à l'instar des mutants du Pr Xavier, rejetés par la plupart des humains "normaux" du fait de leur différence et de leur dangerosité.

      

     

    La plaque d'indexé indiquant son rang et son état civil

     

     

     

    Encore comme dans Black Bullet les héros sont un tandem composé d'un humain normal et d'un modifié (ici appelé indexé, ou crépusculaire ou encore twilight selon le contexte et la version). Heureusement pour nous la comparaison s'arrête là. Loin d'être  une énième connerie pour enfant/ados comme le manga précité, Gangsta affiche d'entrée de jeu ce cible en nous présentant deux mecs (un borgne et un sourd muet), hommes à tout faire pour la pègre dans une ville ravagée par la criminalité et la pauvreté. Et direct l'anime annonce la couleur en nous montrant une prostituée en train de passer à la casserole dans une ruelle normal. Bref c'est cru.

     

     

     Nicolas, un indexé de rang maximum

     

     

    Ce qu'il y a de bien dans cet anime c'est qu'une fois passé l'image habituelle de deux héros classes, on découvre leur lourd passif et ce qu'ils sont finalement en vrai: des paumés. Entre un gigolo devenu borgne à l'adolescence (au passage d'une scène bien glauque), un crépusculaire rejeton d'un soldat et d'une prostituée élevé comme un chien, et une putain perdue sans son mac, il y a de quoi faire.

     

     

    Alex, ex prostituée tourmentée par le fantôme de son proxo

     

    Au niveau graphique c'est pas mal, un peu inégal selon les épisodes mais le chara design est sympa (les perso sont cools, Alex est un fantasme graphique: les fesses de Beyoncé, les seins de... j'ai pas d'exemple, je suis plus fesses que seins, enfin bref les seins au top, et le reste à l'avenant). Mais surtout cet anime (qui n'est ni le plus violent, ni le plus sombre que j'ai pu voir) possède une vraie personnalité (tant graphique qu'au niveau de l'histoire) et c'est tout à son honneur.

     

     

     

     

    Bon il y a des petits défauts comme toujours. Il y a un côté un peu caricatural au niveau des clans mafieux, l'histoire s'emballe un peu trop à la fin comme souvent chez les Japs, des petits trucs mais ça n'entâche en rien le plaisir de mater l'anime sachant que les personnages sont assez bien fouillés (mention spéciale à Nicolas qui fait de l'ombre à tout le reste) et que le contexte mafia, drogue, criminalité, surhommes etc est bien sympa. Et puis la bande son est réussie et se colle parfaitement à l'anime. Evidemment vue la description on va éviter de conseiller ça à un marmot dopé à Titeuf et aux Pokemon hein.

    La série vient de se terminer mais vu comme elle finit ils ont intérêt à sortir une 2ème saison.

     

    Bonne série.

     

     

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    Oui, il s'agit bien du film de Boorman. Je me souvenais vaguement l'avoir vu à 8 ans en VHS et j'en avais aucun souvenir à part une vague image d'un chevalier qui baisait en armure. Depuis ça m'avait intrigué. Il est des images comme ça qui restent en mémoire sans qu'on sache trop pourquoi...

     

     

     

    Regarder  Excalibur c'est se préparer à une expérience assez unique où le magnifique (les plans hypnotiques sont légions) côtoie le cheap, où le magique côtoie le kitsch (un peu seulement). C'est assez étrange en fait. L'histoire en elle-même est assez fournie. Elle s'étend sur la création de l'épée sacrée jusqu'à la guerre qui succède à la quête du Graal.

     

     

    Merlin (Nicol Williamson, excellent), un énigmatique magicien

     

    Très beau visuellement, le film bénéficie des très beaux décors naturels propres à l'Irlande et à la lumière très très diffuse qui ajoutent à l'aspect onirique du film. Ainsi le film est rempli de plans magnifiques et de séquences iconiques telles que cette main fantomatique de la Dame du Lac sortant de l'eau en brandissant Excalibur, qui renforce direct l'aura mythique autour de l'épée mais aussi de l'histoire en elle-même.

     

     Excalibur et la Dame du Lac

     

     

    Pourtant y a quelques trucs qui m'ont un peu gêné. En fait les acteurs sont anglais, donc très bons, mais le film est très écrit, voire trop écrit, ce qui m'a un peu fait penser à du théâtre filmé par instants (ce qui est assez injuste compte tenu de la beauté du film). J'ai trouvé la mise en scène aussi un peu trop statique parfois. En fait j'avais quelquefois aussi à l'esprit Sacré Graal des Monty Python) en le matant donc forcément ça aide pas. Heureusement que j'ai zappé et que je suis totalement entré dans le film.

     

     

    Arthur (Nigel Terry) et Guenievre (Cherie Lunghi) sur le point de se marier

     

     

    Il faut savoir que Boorman a porté ce projet depuis longtemps et qu'il envisageait un film de près de 4h. Aussi lorsque les studios ont sérieusement amputé le budget et lui ont demandé d'écourter la durée, il a dû couper le scénario un peu ou il le pouvait et a géré un tournage étendu sur un mois à peine. Autant dire qu'avec de tels impératifs il s'est sacrément bien démerdé.

     

     

     

    Apparemment le film a été fraichement accueilli par la critique à sa sortie, certains ne comprenant pas où Boorman voulait en venir (il est vrai qu'Arthur n'est pas tout à fait le héros du film), mais il a acquis un certain statut de film culte au bout de quelques années pour devenir le petit classique qu'il est aujourd'hui.

     

    Personnellement même si je trouve le film trop court compte tenu de l'histoire (certains passages sont assez expédiés comme la jeunesse et l'avènement d'Arthur en tant que roi, les chevaliers de la table ronde assez anecdotiques),  Excalibur reste un excellent film de fantasy à la fois graphique (il est beau), épique (le thème reprenant le célèbre Carmina Burana de Carl Orff y est pour beaucoup), vénéneux, et aux enjeux dramatiques intéressants qui mérite amplement son statut en ce qui me concerne. Et puis il est quand même doté d'une distrib 3 étoiles: Helen Mirren, Nicol Williamson, Cherie Lunghi (Mission), Patrick Stewart (professeur Xavier) et enfin Gabriel Byrne (Miller's Crossing, Usual Suspect) et Liam Neeson qui faisaient leurs premiers pas.

     

    Gros film.

     

     

     

     

     

     

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    Etrange anime que celui-ci. Je crois que j'ai commencé à regarder parce que le design m'intriguait un peu en fait.

     

    L'histoire: deux personnes qui ne se connaissent pas, sortent d'un ascenseur et se retrouve au Quinn Decim, le bar d'un luxueux et mystérieux hôtel. Se rendant compte qu'ils ne peuvent sortir de l'enceinte du bâtiment, ils rejoignent le bar où ils sont accueilli par le placide et énigmatique barman Decim. Ce dernier leur explique que pour sortir qu'ils doivent participer à un jeu mortel où ils seront confronté l'un à l'autre.

     

     

     

    Cadeau, le premier épisode gracieusement proposé par Kazé (d'histoire d'appâter le chaland):

     

     

    Cet anime a eu une genèse un peu particulière. Tirée d'un court métrage nommé Death Billard, l'histoire a par la suite été adaptée à travers la série dont je parle aujourd'hui.

     

     

     

     

     

    Death Parade est le genre d'anime atypique et intriguant. Il rappelle un peu par son concept le très bon Bartender, un ancien anime avec une thématique assez proche où un barman rencontrait des personnes en proie à divers doutes et tourments. Seulement voilà, les clients sont cette fois confrontés à la mort.

     

    Deux clients pris au pièges

     

     Ce qui choque d'entrée de jeu, hormis le graphisme que je trouve assez magnifique, c'est un générique qui laisse penser à un truc super fun et joyeux alors qu'en fait non. Centré autour de l'énigmatique Decim, les premiers épisodes suivent sa routine à savoir accueillir ses nouveaux clients, les faire jouer à un jeu parfois con (fléchettes, bowling etc), et exercer sa fonction première d'arbitre.

     

    Decim, l'impassible barman

     

     

    Pourtant tout va changer le jour où il fera la rencontre de Chiyuki, une cliente pas comme les autres et qu'il ne peut juger.

     

    Chiyuki, une cliente pas comme les autres

     

    Honnêtement déjà de par sa facture irréprochable (il est très beau et très bien animé, comme souvent chez Mad House), Death Parade est aussi le genre d'anime qui interpelle forcément par l'histoire assez originale et l'ambiance un peu étrange qu'il propose. En fait on se croirait un peu dans le Huis Clos de Sartre (dont je pense les auteurs se sont inspirés). Enfin l'anime ne se limite pas à ce simple concept puisqu'on est amené à voir le fonctionnement de l'hôtel et à découvrir une galeries de personnages assez attachants.

     

     

    L'équipe presque au grand complet

     

     

    Bien plus profond qu'un anime de base, Death Parade est une réflexion sur la mort (notamment à travers le rôle des shinigamis même s'ils ne sont pas nommés en tant que tel) mais aussi un hymne à la  vie. Un peu comme Paranoia Agent c'est un truc qui s'attarde davantage sur la complexité de la nature humaine que sur une intrigue remplie de rebondissements. Intelligent, morbide, touchant et avec une fin assez poignante, c'est un anime doté d'une vraie identité loin des standards habituels et qui vaut vraiment le détour. Une bonne surprise.

     

     

     

     

     

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    Le résumé (gratté sur Wiki):

     

    Ray Donovan travaille pour un influent cabinet d'avocats : les familles les plus aisées de Los Angeles font appel à lui lorsqu'elles sont dans une situation compromettante. Ray et son agence arrangent la vérité pour les médias afin de sauver des carrières. Mais Ray pourrait être rattrapé par son passé : son père Mickey, un arnaqueur qu'il a aidé à mettre en prison, est placé en liberté conditionnelle et veut renouer avec sa famille. Ray refuse de laisser revenir l'homme qui a détruit sa vie.

     

     

    Ray Donovan, c'est l'homme qu'il vaut mieux avoir de son côté. Mieux, c'est celui qu'il vaut mieux avoir dans son répertoire. L'homme de la situation en quelque sorte. Un peu comme Saul Goodman et Mike Ehrmantraut dans Breaking Bad, c'est une espèce de gestionnaire de crise. Sauf qu'il possède une sorte d'agence et qu'il délègue sauf nécessité le travail de gros bras à son équipe.

     

    Lena (Katherine Moennings) et Avi (Steven Bauer), l'équipe de Ray Donovan

     

     

     A première vue on se dit qu'il pourrait s'agir d'une de ces séries qui pullulent sur les dessous du show biz ou du monde des célébrités façon Dirt (avec Courtney Cox) ou un autre truc du genre. En effet, au vu du résumé,on pourrait croire que Ray Donovan est un gestionnaire de crise façon Olivia Pope de Scandal version masculine, ce qui est un peu le cas en fait. Mais comme on n'est pas dans une série de meufs, on a autre chose à penser que de se demander si l'héroïne va sucer le président des Etats Unis entre deux affaires (ben voyons). Ici ses affaires personnelles prennent allègrement le pas sur ses affaires professionnelles au point qu'il s'efforce de jouer sur tous les tableaux à la fois. Et un peu comme dans Luther (ou même Walter White d'ailleurs), on se demande parfois comment il fait pour ne pas craquer sous la pression vu le nombres de galères qui lui tombent dessus et de trucs qu'il a à gérer en même temps.

     

     

    Ray Donovan en pleine  démonstration de son talent

     

     

    Entre ses enfants en pleine crise d'ado, ses stars à deux doigts d'aller en prison, son cabinet d'avocat dans le collimateur de la police, ses frangins bousillés par la vie et surtout son père récemment sorti de prison (et qu'il déteste), son passé sordide d'Irlandais de Boston il a vraiment fort à faire.

     

     

    Ezra (Elliot Gould) avocat et ami de Ray victime d'Alzheimer

     

     

    A ce niveau là les scénaristes ont vraiment fait fort. Alternant les moments assez marrants (ou pas) où il doit s'occuper de ses stars à problèmes (acteurs mégalo cocaïnés, sex symbols secrètement homo, ou basketteurs queutards), avec les moments parfois bien glauques où il s'occupe de ses affaire perso, la série trouve un bon équilibre. Ce qui est marrant avec Ray Donovan c'est que le mec se permet de faire limite ce qui lui plait pour faire tourner son affaire ou protéger les siens (comme faire chanter un flic, renverser un garde du corps, casser les doigts d'une huile du show biz, séquestrer un promoteur immobilier arménien mafieux) mais toujours avec classe. En gros c'est une espèce de grosse caillera (même parfois un gros enculé) mais avec quand même ce qu'il faut de savoir vivre et de prestance et toujours tiré à quatre épingles.

     

     Abby Donovan (Paula Malcomson), l'épouse irlandaise typique de Boston

     

     

    Côté interprétation, on est dans le top. Comme avec la plupart des séries actuelles on a le droit à des acteurs de cinéma (ce qui perd progressivement son sens quand on voit un McConaughey fraîchement récompensé d'un oscar participer à True Detective, tout comme Colin Farrel, Vince Vaughn ou Woody Harrelson dont les carrières parlent d'elles-même): le grand Elliot Gould (le Privé et MASH de Robert Altman, Ocean Eleven...), Eddie Marsan (qu'on a pu voir dans énormément de gros films dont Match Point, 21 Grammes, Sherlock Holmes, et récemment dans le rôle principal d'Une Belle Fin), Peter Jacobson (Harry Dans Tous Ses Etats de Woody Allen, Good Night and Good Luck, Domino mais surtout Dr House), Steven Bauer (Manny Ribera de Scarface), Rosanna Arquette, et même l'inénarrable James Woods qu'on ne présente plus. Liev Shreiber quant à lui est parfait dans le rôle titre. Très charismatique (pousser de la fonte pour Wolverine lui a servi), il faut le voir garder son calme en presque toutes circonstances et parler avec sa voix caverneuse pour voir qu'il était fait pour ce rôle (à voir obligatoirement en VO).

     

     

    Les frères Donovan (oui, le Noir aussi)

     

     

    Mais la mention spéciale revient en ce qui me concerne à Jon Voight. Cet homme me fait penser un peu à Rutger Hauer et Christopher Walken dans une certaine mesure en vieillissant, le genre d'homme assez beau gosse avec quelque chose d'un peu vicieux et flippant dans le regard qui le rend à la fois charismatique et un peu effrayant. De fait, il endosse à merveille le costume du père indigne et malsain, complètement ravagé mais qu'on n'arrive pas à détester malgré tout. Par ailleurs au vu de la relation ultra conflictuelle et médiatisée qu'il entretient avec sa fille Angelina depuis 20 ans au moins, il y a comme un écho dans la série à sa vrai vie.

     

    Mickey Donovan (Jon Voight), père indigne vaguement en quête de rédemption

     

    Bref cette série c'est vraiment une bonne surprise en ce qui me concerne. Trois saisons sont déjà disponibles et  une quatrième est prévue pour 2016. En espérant que la série ne parte pas en couilles avec la durée comme Dexter et Homeland, une constante chez Showtime on dirait.

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    Saga érigée à la gloire de son acteur principal-producteur, Mission Impossible est un peu le genre de truc qui provoque une certaine schizophrénie chez moi. Je kiffe pas forcément mais j'y vais et je suis un peu déçu mais je vais quand même voir le suivant... Ainsi, étant fan de la série d'origine ( la première hein), j'ai été déçu par le premier (pourtant un des meilleurs de la saga), le 2nd (John Woo, no comment) et même le 3ème à cause de la fin mongole comme pas permis. J'ai raté le 4ème mais je comptais aller le voir à la base, donc je me rattrape sur celui-là.

     

     

     

     

    J'adore l'affiche ultra kitsch qui renvoie sans détour aux vieux James Bond et autres actionners des 70's

     

    Le résumé (source Allociné) :

     

     L’équipe IMF (Impossible Mission Force) est dissoute et Ethan Hunt se retrouve désormais isolé, alors que le groupe doit affronter un réseau d’agents spéciaux particulièrement entraînés, le Syndicat. Cette organisation sans scrupules est déterminée à mettre en place un nouvel ordre mondial à travers des attaques terroristes de plus en plus violentes. Ethan regroupe alors son équipe et fait alliance avec Ilsa Faust, agent britannique révoquée, dont les liens avec le Syndicat restent mystérieux. Ils vont s’attaquer à la plus impossible des missions : éliminer le Syndicat.

     

     

    Le trailer

     

     

     

     

    Quand on va voir Mission Impossible c'est comme quand on va voir un James Bond, on sait ce qu'on est venu voir. Et en soi ce film là n'est pas plus mauvais qu'un autre. Il joue clairement avec les codes d'un James Bond à savoir un méchant "emblématique" à l'égo démesuré (en même temps on va pas faire appel à Ethan Hunt pour empêcher le braquage du Carrefour du coin), une belle gosse aux motivations troubles, des gadgets, de la baston et des voyages. Manque la classe british mais vu que Daniel Craig l'a également  un peu remise au placard on va pas jeter la pierre à Tom Cruise (il met 2 costards dans le film). Le problème comme souvent, c'est que la bande annonce dévoile déjà presque toutes les séquences importantes, ce qui fait qu'on a limite déjà l'impression d'avoir vu le film en fait.

     

     

    Séquence "culte" avant même la sorite du film

     

    C'est un peu dommage car le film se suit sans déplaisir, et vu que McQuarrie ne s'est pas contenté de réaliser mais a également participé au scénar (il est scénariste à la base, Usual Suspect quand même), il a eu la bonne idée de revenir un tout petit peu au concept original, à savoir un scénario incluant les spécialités de divers agents pour parvenir à remplir la mission en question. Aussi même si Tom est toujours sur le devant de la scène exhibant ses muscles et ses capacités physiques impressionnantes (bon sa gueule est souvent en contre-jour, il commence à être bien marqué le mec), on n'oublie pas le reste de l'équipe. Ving Rhames, seul fidèle depuis le premier volet est toujours de la partie, et Jeremy Renner rempile à la tête de l'unité.

     

     

     

    Mais s'il y en a un qui a vraiment la part belle c'est bien Simon Pegg. L'acteur, qui a bien fondu depuis Shaun of The  Dead, est ici presque aussi important que Cruise lui-même, le tandem fonctionnant assez comme un buddy movie classique. Aussi je pense qu'il a bien dû se marrer en voyant une bonne partie du scénar se dérouler en Grande Bretagne.

     

    Benji (Simon Pegg) en pleine infiltration

     

     

    D'ailleurs il est marrant de voir que pour jouer une Anglaise ils aient choisi une actrice suédoise. Au fond on s'en fout, elle joue correctement, elle est fraîche et on dirait qu'elle sort d'une énième adaptation foireuse de Hitman.

     

    Ilsa Faust (Rebecca Ferguson) en pleine attaque sexy

     

    En fait j'ai pas grand chose à dire sur le film, c'est joué correctement, écrit à peu près correctement, avec des scènes d'action correctes et c'est tout. Tout est tellement carré que ça en devient assez fade jusqu'à la fin assez sobre pour correspondre aux modèles actuels (loin de la surenchère finale du premier par exemple). Ca manque clairement de folie et c'est bien dommage. C'est limite si ça ne me fait pas regretter la fin WTF du 3ème. En fait  non.

    En bref: si on omet le fait qu'il y ait zéro prise de risque au niveau parti pris (James Bond ressemble de plus en plus à Jason Bourne et Ethan Hunt de plus en plus à James Bond), que le scénar est parfois un peu limite (on va pas spoiler la fin mais Baldwin est... "marrant comme d'hab", et puis Tom Cruise qui fait le canard alors que ses potes sont en danger), le film est plutôt sympa. Ce n'est même pas un plaisir coupable mais un pop-corn movie qui remplit correctement son cahier des charges avec ce qu'il faut d'action (Tom Pouce réalise lui-même ses cascades, argument de vente du film), de sexy, de suspense, d'exotisme (le Maroc en mode Aladin, lol) et de "non réflexion" pour satisfaire le spectateur de base. Perso je suis bon public, je prends.

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