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    Parce que la réalité dépasse parfois (souvent) la fiction, voici un docu dont un pote m'avait parlé et qui est dispo sur le Tube qui plus est.

     

     

     

     

    Ce superbe documentaire d'1h20 (oui oui 1h20) nous montre un sicario, un tueur à la solde des cartels donc, nous raconter son parcours au sein du cartel de Juarez.

     

    Ciudad Juarez, dans l'état de Chihuahua et fief du cartel du même nom

     

    Sur ses 20 ans d'activité il nous parle (toujours masqué) de son intégration dans la mafia dès le lycée comme passeur, puis de son intégration à l'école de police, et enfin de son rôle d'homme de main jusqu'à sa disgrâce. Aujourd'hui il est recherché et un contrat de 250 000 dollars a été mis sur sa tête.

     

     

    Perso il y a quand même un petit truc qui me chiffonne: comment un journaliste peut-il retrouver un mec que les cartels recherchent en lui mettant 250000$ sur la tête?

    Toujours est-il que le bonhomme est loin d'être avare en détail concernant son boulot et les méthodes des narcos même les plus sordides (le passage avec les voleurs de voitures fait froid dans le dos).

    A travers son histoire, il nous livre un constat édifiant sur la violence dont font preuve les cartels (avec de nombreuses descriptions de tortures à l'appui) et surtout son influence sur la société mexicaine toute entière à tel point que la police et le monde politique sont gangrénés au plus haut point par une corruption généralisée (il incrimine directement les ministres du gouvernement).

     

    Ciudad Juarez est devenue l'une des villes les plus dangereuses au monde avec plus de 5000 morts en quelques années. Pas besoin d'illustrer le propos il suffit d'aller sur Google image pour avoir une idée de l'horreur (y a des trucs bien crades).

     

     

    Très bon documentaire qui fait froid dans le dos.

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  • Bon fuck les mafieux Ruskov et Ritals. En ce moment je suis dans un trip latino. Mais comme j'ai vu Scarface (le "remake" avec Pacino) 20 fois au moins, Miss Bala et Sin Nombre, on va plutôt parler de la série du moment.

     

     

     

    Résumé: la série raconte l'émergence du trafic de drogue en Amérique du Sud, plus précisément en Colombie à travers l'histoire du baron de la drogue Pablo Escobar, et de sa traque par l'agent Murphy de la DEA.

     

     Le trailer VOSTFR

     

     

    Ca me soule toujours un peu les trucs comme ça où pour des raisons évidentes d'identification, on nous fout un Américain au centre d'une histoire dans laquelle il n'a en vrai joué aucun rôle. Je parle par exemple de ça:

     

     

     

    Parce que la vie d'Escobar n'est pas assez intéressante pour le public américain (donc occidental) de base, il faut forcément introduire un Ricain pour centrer l'histoire autour de lui avec le vrai personnage en arrière plan. Comme si on faisait un film sur Ben Laden mais à travers le mec qui à été son voisin parce qu'il est européen. Après tout, un mec qui fait la guerre à l'état, qui fait sauter des avions c'est pas assez intéressant...

    Je trouve la démarche assez triste même si compréhensible au niveau commercial. Après c'est peut-être un procès d'intention et le film est bien. On a réussi à faire de bons films comme ça (Le Dernier Roi d'Ecosse) mais bon c'est pas l'approche qui m'attire le plus.

     

    Cette série donc utilise la même recette mais avec plusieurs différences de taille.D'une part l'agent Murphy a réellement existé et a contribué à la chute du parrain. D'autre part, et c'est très important, l'Amérique latine a été mise à l'honneur et ce à plusieurs niveaux. Tout d'abord le casting évidemment qui bien qu'hétéroclite (brésilien, mexicain, portoricain, colombien...) est latino dans sa quasi totalité à l'exception du héros, de sa femme, de l'ambassadeur et 4-5 autres intervenants. De plus, le tournage s'est déroulé en Colombie. Mais surtout on sent une réelle volonté d'apporter un point de vue fidèle et très sud américain sur le narcotrafic. D'ailleurs si la série se nomme Narcos c'est quelle se concentre sur l'homme fort de l'émergence de ce trafic (Escobar donc) mais également sur les à-côté (cartel de Cali, genèse au Chili, rapport avec les organisations terroristes, consommation aux US, guerre froide etc). Il y a aussi une volonté de rappeler le rôle très intrusif des States sur la politique du pays, ce qui finit par déboucher sur des aberrations. D'ailleurs et pour en revenir à ce que je disais même si le narrateur est l'agent Murphy, le vrai héros de la série est bien Pablo Escobar.

     

    L'agent Murphy (Boyd holbrook), entouré de Javier Pena (Pedro Pascal) et Carillo (Maurice Compte), une brochette de tough guys

     

     

     Apparemment très documentée, et très bien écrite, Narcos nous montre une Colombie faible et aux mains des puissants aristocrates d'un côté et des cartels de l'autre. Avec une facture hybride entre un traitement quasi documentaire, utilisant même des images et vidéos d'archives, et un traitement policier plus conventionnel, elle nous fait découvrir avec brio le portrait d'un homme ambigu, très intelligent, très brillant et très charismatique qui s'est élevé au rang de 7ème richesse mondiale selon Forbes et qui ne doit sa chute qu'à sa mégalomanie et sa paranoïa.

    Côté distribution c'est curieux comme choix d'avoir pris Wagner Moura, acteur brésilien célèbre chez nous pour avoir joué dans le film Troupe d'Elite de Jose Padilha (c'est un de ses acteurs fétiches). En même temps Jose Padilha est le producteur executif et show runner de Narcos. Ceci explique donc cela. D'ailleurs, bien que l'action ne se situe pas dans les favelas de Rio, Jose Padilha reprend le procédé narratif qui a fait le succès de Tropa d'Elite, à savoir une introduction musclée, la voix off du héros qui raconte comment on en est arrivé là durant la majeur partie du show (de manière déstructurée, principalement en flashback).

     

     Pablo Escobar (Wagner Moura, qui n'a pas pris autant de kilo que le vrai)

     

     

    Concernant Moura, qui jouait un haut gradé de la BOPE (le GIGN brésilien, version escadron de la mort donc) du film précité, il trouve ici un rôle à contre emploi en Pablo Escobar. Et bien qu'il ait dû prendre 20kg et apprendre l'espagnol pour le rôle (apparemment ça s'entend un peu), sa prestation est assez énorme et tout en nuance. Aussi on ne sait jamais vraiment ce que Pablo pense, s'il va être mesuré ou péter un câble.

     

    Côté interprétation, en plus de Moura on est dans le top du top au niveau du reste de la distrib.

    Si Robert Boyd Holbrook est convaincant dans le rôle de l'agent Steve Murphy, il se fait largement éclipser, non seulement par Moura qui vampirise l'écran, mais également par le reste du casting. A commencer par Pena, Gustavo et Poison.

     

    Gustavo (Juan Pablo Raba), charismatique cousin et bras droit de Pablo

     

    On retrouve également la toujours belle gosse Stéphanie Sigman qui a été révélée avec Miss Bala (encore un gros film sur les cartels d'ailleurs), excellente dans le rôle de la vénéneuse Victoria Velez, une journaliste véreuse (apparemment inspiré Virginia Vallejo, qui a été la maîtresse d'Escobar).

     

    Valeria Velez (Stephnie Sigman), maîtresse et chargée de communication de Pablo

     

    De toute façon les femmes sont malgré tout à l'honneur. Et qui dit Amérique latine dit forcément "beautés". En plus de Stephanie Sigman, on peut donc y voir Gabriela de la Tarza et surtout Paulina Gaitan qu'on a pu voir dans le très bon film Sin Nombre sur le MS13, et qui récupère ici le rôle de la jeune épouse de Pablo.

     

    Pablo et sa femme (Paulina Gaitan)

     

     

    Et enfin, ça me fait toujours plaisir de retrouver l'inénarrable Luis Guzman alias "tête de phacochère", acteur  récurrent chez De Palma et chez Soderbergh dans le rôle de Gacha, un des fondateurs du cartel de Medellin et psychopathe de son état.

     

     Gacha (Luis Guzman), confondateur du cartel de Medellin cruel et totalement imprevisible.

     

     

    Les seuls reproches que je pourrais faire à la série sont une densité très (trop) importante. En effet les événements qui sont décrits sur les 10 épisodes se déroulent sur une quinzaine d'années, ce qui ne se fait pas ressentir au visionnage. Ceci implique qu'on se perd parfois au niveau des situations, du moins qu'énormément de protagonistes entrent en jeu, que de nombreuses informations sont fournies, et que certaines séquences se déroulent des années plus tard sans la moindre ellipse. De la même manière on s'attarde assez peu sur le développement du cartel en tant que tel et c'est un peu comme s'ils avaient contrôlé le trafic mondial du jour au lendemain, et on s'attarde peu ou pas sur certains événements importants (l'importance de Griselda Blanco, la guerre avec le cartel de Cali). Mais ce qu'on perd en nuance on le gagne en intensité. Et à ce niveau la série se déroule sans temps mort. Les séquences clés et les moments chocs se succèdent à un rythme élevé.

     

    En résumé: avec Narcos, Netflix continue sur sa lancée la production de séries ambitieuses et nous a fourni un programme très très bon (et qui ne verse ni dans le glauque, ni dans le surfait) et comme j'aimerais en voir plus souvent perso.

    Incontournable 2015.

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    Y a des fois je ne sais pas pourquoi je vais voir certains films...

     

     

     Résumé:

     

    A la fin du 19è siècle aux Etats Unis, une jeune bouffonne rêve d'être la nouvelle Mary Shelley. Ceci-étant, elle tombe amoureuse d'un beau brun ténébreux, anglais, sans le sou et énigmatique. A la mort de son père, elle hérite du pactole et part emménager en Angleterre dans le domaine de son époux, Crimson Peak.

     

     

    Le trailer (sisi c'est vrai)

     

     Franchement je n'ai pas grand chose à dire sur ce film. Je ne suis déjà pas fan de Guillermo Del Toro et de ses délires baroques/ rococo qui ne vont nulle part. Je n'avais déjà pas kiffé le Labyrinthe de Pan, oeuvre soit-disant mature qui m'avait soulé comme pas permis, mais alors celui-là...

     

     

     

    Le terrible domaine de Crimson Peak

     

    Alors oui l'image est belle (encore heureux), c'est léché, graphique etc. Néanmoins côté histoire c'est le vide intersidéral. Aucun enjeu dramatique, rien. On suit une gamine un peu nian nian qui rêve de prince charmant (comme toutes les femmes) et son évolution foireuse ainsi qu'un complot foireux dont je n'ai personnellement rien eu à foutre. Ca avance c'est chiant on a les clichés avec l'héroïne niaise comme pas permis, le prétendant au passé obscur (en plus vu la gueule qu'il a le mec, il est parfait en dieu fourbe Loki dans Thor et Avengers mais pour inspirer la confiance on a vu meilleure gueule), le gentil amoureux, la moche, mystérieuse et effrayante belle-soeur brune, les corbeaux. Alors OK il a voulu faire son hommage à Edgar A. Poe mais franchement je m'en serais bien passé.

     

    Thomas (Tom Hiddleston) et Lucille Sharpe (Jessica Chastain), "tueurs nés"?

    Le vrai pb du film en plus d'une histoire réduite à sa plus simple expression et de sa non dramaturgie, c'est que Del Toro ne sait pas sur quel pied danser. Au départ "film d'épouvante pour enfants" (avec les CGI de rigueur), le film se termine dans un déferlement de violence assez inattendu en ce qui me concerne, et un peu déplacé.

     

     

    Edith Cushing (Mia Wasikowska), gentille héroïne d'un conte sans morale

     

     

    Ce qui me gêne avec Del Toro, c'est pas tant l'imagerie un peu relou (quand même) mais toujours de bonne facture, mais surtout qu'il s'obstine à écrire lui-même ses scénars, assez vides de sens et d'un minimalisme presque dérangeant. C'est pas mauvais, juste inintéressant. Aussi là, c'est pareil: l'image est soignée (je le redis) et ça vaut mieux pour un film d'époque à budget, les acteurs sont très bons même si moyennement crédibles du fait de la caractérisation caricaturale de leurs personnages, mais c'est tout. Il y a de la forme mais pas de fond. Et la forme sans fond, très peu pour moi.

    Je ferai probablement l'impasse sur le prochain sauf si comme là j'ai rien d'autre à mater.

     

    Next!!!

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  • J'ai découvert ce groupe qui a visiblement cartonné grâce à un pote donc voilà

     

     

     

    Pour la bio on repassera, je sais juste qu'ils sont canadiens, qu'ils sont ensemble depuis le CE2/CM1 environ (... c'est mignon on va dire) et qu'ils ont sorti leur premier album l'année dernière.

    En fait, s'ils sont devenus assez connus c'est en partie grâce à leur morceau Real Hero figurant sur la BO de Drive:

     

     

    A l'époque j'avais pas trop accroché, n'ayant pas adoré le film, et c'est toujours pas mon morceau préféré du groupe.

    La retro new wave, sous genre dans lequel ils s'inscrivent parmi pléthore de groupes dont Prayers (plus ou moins) justement, c'est une mouvance qui tend à faire du son électro pop aux sonorités et influences totalement tournées vers ce qui a fait la gloire des 80's: la new wave certes mais aussi la funk, les synthés, le fluo, Madonna, Cindy Lauper toutes ces conneries qui ont bercé mon enfance.

     

     

    90% des références de ce clip c'est mon enfance bordel! Même si j'aimais pas le son je l'aurais aimé de force vu les clins d'oeil nostalgiques (Automan merde! On doit être 3 en France à s'en souvenir de ce truc). D'ailleurs le comique est qu'ils doivent être trop jeunes pour avoir connu ça en plus. Bon ils ont aussi d'autres clips plus conventionnels et aussi cools:

     

     

     

     

    En général, j'adhère pas trop à ces délires de "copie vintage" à outrance jusque dans les clichés, mais là bizarrement je kiffe. Je sais pas, même si certains sons se ressemblent un peu je trouve que leur album est un petit bijou dans son genre. Peut-être aussi parce que j'ai envie d'écouter des trucs enjoués aussi. C'est vraiment le genre de sons qui mettent bien et de bonne humeur et roulant sur le périph à 2h du mat' ou au coucher du soleil.

     Et puis j'ai toujours kiffé Madonna période Like a Prayer (j'adore cet album) auquel un son comme celui-ci renvoie furieusement:

     

     

     

     

    Bref, je kiffe. Reste à savoir comment ils vont évoluer car le genre est voué à une durée de vie encore plus courte que la New Wave. En attendant profitons comme d'hab du présent et du très bon album et du EP qu'ils ont à leur actif.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Bon ne me demandez pas pourquoi j'ai lu ça (déjà qu'on me demande rien en général). Je l'ai lu c'est tout. Bien que je ne sois pas spécialement fan de la littérature pour ado, j'avais mes raisons alors je l'ai lu. Point.

     

     

    Résumé:

     

    Eliott, 12 ans, est un garçon en apparence comme tous les autres. Jusqu’au jour où il découvre un sablier magique qui lui permet de voyager dans un monde aussi merveilleux que dangereux : Oniria, le monde des rêves. Un monde où prennent vie les milliards de personnages, d’univers, et toutes les choses les plus folles et les plus effrayantes rêvées chaque nuit par les êtres humains. Collégien ordinaire le jour, Eliott devient la nuit, parmi les rêves et les cauchemars qui peuplent Oniria, un puissant Créateur, qui peut faire apparaître tout ce qu’il souhaite par le simple et immense pouvoir de son imagination. En explorant Oniria pour sauver son père, plongé depuis plusieurs mois dans un mystérieux sommeil, Eliott est finalement confronté à son extraordinaire destin. Car Eliott est l’ « Envoyé » : il doit sauver le Royaume des rêves, menacé par la sanglante révolution des cauchemars.

    (Source: lecture academy)

     

     Trailer du livre (sisi, on est en 2015 les mecs!)

     

    Bon comme on peut le constater l'histoire est somme toute assez classique. Un enfant malheureux, un monde fantastique, un élu, une quête, un voyage initiatique. Rien de nouveau sous le soleil quoi. Surtout que le gamin n'est pas spécialement charismatique (un jeune très ordinaire). Alors dans la masse grouillante des livres pour ados qui pululent chaque jour un peu plus suite au succès des Harry Potter et dans une moindre mesure des Twilight, Hunger Games, Divergente etc qu'est-ce qui différencie celui-ci des autres? Aucune idée à vrai dire. Je crois quand même que les trucs ricains précités s'adressent à un public un peu plus vieux (15 à 20 piges environ). En fait comme j'y connais que dalle je vais déjà éviter de le comparer ce sera mieux. 

     

    Comme j'ai dit l'histoire en elle-même est assez classique, mais là où elle se démarque c'est dans la représentation du monde fantastique (le monde des rêves donc) et dans son fonctionnement. La différence entre les habitants du monde des rêves (Oniriens), de l'avatar des personnes qui rêvent (mages), de celles qui peuvent interagir dans leurs propres rêves (créateurs) est pas mal.  Tout comme le système des portes qui permet de passer d'une "zone de rêve" à une autre, j'ai trouvé ça assez original et bien tourné.

     

    Un des nombreux décors d'Hédonis, la capitale d'Oniria

     

    Après ça reste une écriture relativement simple, destinée à être accessible au plus grand nombre et pas à dégoûter les enfants de la lecture. C'est pas du Proust quoi. Ca m'a d'ailleurs un peu perturbé au début mais bon finalement on s'y fait. D'ailleurs c'est vraiment un truc qui peut se lire en 2 jours franchement. Enfin moi je l'ai lu en 3 mois mais je lis lentement, je lisais un autre bouquin en parallèle et d'autres trucs qui ont fait que.

     

    Sinon ça reste mignon et plein de péripéties, le héros étant embarqué dans une aventure au croisement entre Alice au Pays des Merveilles et le Magicien d'Oz (surtout d'ailleurs) et Histoire Sans Fin. A la limite le seul reproche que je pourrais faire est un début un peu long et poussif avec l'enfant malheureux au possible et la vilaine belle-mère. Mais bon on passe vite à autre chose pour entrer dans le vif du sujet. Et puis le bouquin contient quelques jolies illustrations.

     

    Pour résumer ça reste un bon petit bouquin à offrir à ton petit frère ou ton fiston entre 10 et 14 ans max, je pense. Allez je vais me faire les autres.

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