• Plus j'écris et plus je m'enlise. Plus je regarde un roman que je ne parviens pas à terminer. Le temps passe et je n'en vois pas la fin. Pire, j'en viens à me demander s'il en vaut vraiment la peine. Je le réécris et me rends compte d'un problème d'ordre dramaturgique: un ressort, indispensable car il fait basculer le récit,  utilisé à 2 reprises. Comme un con je n'avais même pas capté en écrivant. Et même au delà de ce problème. Je me demande: est-ce que l'histoire en elle-même mérite les pages que j'ai noircies? N'aurait elle pas simplement du se réduire à une nouvelle? Je voulais écrire un roman court à partir d'une histoire simple et dénuée d'enjeux complexes et multiples. Pourtant il a fallu que je me perde en route en considérations philosophiques et existentielles. Il faut dire que le sujet s'y prête: la vie.

    Plus je réfléchis et plus je me dis que quelque part il fera les pages qu'il doit faire. Je parle de ce dont j'ai envie et j'aborde les thèmes relatifs au sujet. J'ai bientôt fini le premier jet. Il va falloir le retravailler. On verra ce qu'il va donner mais une chose est sûre, je l'assumerai à 100% avec ses défauts et ses qualités.

     

    En parallèle j'ai entamé une petite nouvelle que j'espérais courte mais qui commence à faire quelques pages. Bref je la posterai bientôt j'espère.

    Wait n see...

     

     

     

     

     

     

     

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    Résumé Allociné:

    Au début des années 60, en pleine guerre froide, Agents très spéciaux - Code U.N.C.L.E. retrace l'histoire de l'agent de la CIA Solo et de l'agent du KGB Kuryakin. Contraints de laisser de côté leur antagonisme ancestral, les deux hommes s'engagent dans une mission conjointe : mettre hors d'état de nuire une organisation criminelle internationale déterminée à ébranler le fragile équilibre mondial, en favorisant la prolifération des armes et de la technologie nucléaires. Pour l'heure, Solo et Kuryakin n'ont qu'une piste : le contact de la fille d'un scientifique allemand porté disparu, le seul à même d'infiltrer l'organisation criminelle. Ils se lancent dans une course contre la montre pour retrouver sa trace et empêcher un cataclysme planétaire.

     

     

    Passée la très sympathique introduction, digne de Terminator et très efficace au demeurant, le contexte est installé. On est en pleine guerre froide, à l'époque où toute la terre craignait une troisième guerre mondiale (donc atomique). Je ne connais pas la série d'origine (enfin j'ai du tomber dessus étant petit) mais bon le parti pris est posé. Au rendez-vous:voyage, exotisme, danger, humour, glamour et trahison. Comme un 007 époque Sean Connery quoi.

     

     

     

     Ouais d'accord la série originale avait pas l'air très glamour (enfin y avait Robert Vaughn quand même donc c'est la classe), d'ailleurs je viens de découvrir qu'Illya Kouriakine était interprété par David McCallum alias Ducky dans NCIS. Néanmoins on est en 2015 quand même alors il a une meilleure tête aujourd'hui.

     Illya Kouriakine version 2015 (Arnie Hammer)


    Bon déjà pour le glamour on repassera vite fait. Henry Cavill est impeccable et puis j'aime bien cet acteur mais même tirée à 4 épingles, son imposante silhouette de culturiste dénote avec la classe qu'il est censé insuffler au film (il a un dos l'enculé). Dommage parce que pour le reste il est au top.

     

     Napoleaon Solo (Henry Cavill) en mode Nicky Larson

     

    En fait de classe, le Ruskov n'a pas besoin de l'être vu qu'il est ruskov (lol). Enfin comme il a été bien éduqué il est quand même plus raffiné que la moyenne. D'ailleurs je sais pas combien mesure Armie Hammer mais le mec a une demie tête de plus que Cavill qui ressemble déjà à une armoire (normal, c'est superman). Sérieux à certains moments je pensais à Baki en matant le film tant les 2 semblent gonflés aux hormones, un peu comme imaginer Christopher Reeves et Ryan Gosling mesurant 2m et avec les bras de The Rock. Pour ceux qui ne savent pas ce qu'est Baki, bah c'est ça:

     

    Un truc avec des mecs démesurément imposants et musclés qui passent leur temps à se foutre (salement) sur la gueule.

     

    Heureusement qu'il y a Alicia Vikander et tout un tas de figurantes pour ajouter une touche féminine et un peu sexy au truc.

     

    Gaby Teller (Alicia Vikander), prolo allemande et espionne "malgré elle"

     

    Au niveau de la mise en scène Guy Ritchie est toujours aussi lourdingue (pour changer). En effet il soule toujours autant avec ses tics formels à la Tarantino (presque toutes les séquences sont envahies de musique et de ralentis façon clip), essaie de nous sortir des  clins d'oeil au ciné des 60's façon OSS117 du riche, la palme revenant à une séquence renvoyant directement à la Dolce Vita au détour d'une fontaine (parce qu'on est à Rome tu vois).

     

    Les agents spéciaux en mode Dolce Vita (la classe)

     

     En ce qui concerne l'histoire en elle-même est assez classique et étoffée pour qu'on passe un moment correct

    En tout cas une chose est sure: les Italiens passent pour des gros pédés.  Mais bon y a rien de choquant à ça lol. Suffit de les voir jouer au foot pour se rendre compte qu'ils sont pas tous comme dans Gomorra (remarque purement gratuite ouais). En fait ce qu'il y a de marrant c'est qu'on dirait que Guy Ritchie avait un compte à régler avec les Italiens. Les héros sont Ricains, Ruskov et Allemands en pleine guerre froide mais les méchants sont des nazis à 99,9% italiens lol. Ca fait pourtant un moment qu'il est plus avec Madonna mais quand on voit la gueule de la vamp on est en droit de se demander s'ils ont tourné la page.

     

    Napoleon Solo et Victoria Vinciguerra (Elisabeth Debicki) aka la pétasse de service

     

     Allez on s'en tape, y aura que les Italiens que ça fera chier à la limite. La fin laisse évoquer le début d'une franchise (encore une...), normal pour une adaptation de série en même temps. Ce sera juste la 2ème pour le réal après Sherlock Holmes. Pour conclure, le film est sympa et sans grande surprise, comme la plupart des films d'espionnages récents, et se laisse voir sans déplaisir. Et puis y a Hugh Grant donc c'est forcément bien (j'assume à 100%). C'est déjà pas si mal après tout.

    Bon divertissement.

     

     

     

     

     

     

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  • Je cherchais un bon film, je suis tombé dessus, et je me suis dit que je ne connaissais pas très bien Sautet.

     

     

     

    En fait de Claude Sautet je n'ai vu que Nelly et Mr Arnaud avec Serrault et Béart qui est très bien.

     

     

    Le trailer

     

     

     

    Malgré qu'il s'agisse d'une bande d'amis, l'histoire est clairement centrée sur Vincent. Heureux quinquagénaire  en apparence (quadra en fait), il est aujourd'hui aux prises avec un divorce, une affaire qui périclite dangereusement mais s'efforce de garder le sourire et la tête haute malgré les déboires qui s'accumulent. Autour de Vincent, de François et de Paul c'est toute une bande d'amis que l'on retrouve toujours unis bon gré mal gré, en dépit du temps et de tous les problèmes que chacun peut rencontrer dans sa propre vie.

     

     Vincent (Yves Montand), aux prises avec une énorme dette

     

     

    Il y a Vincent donc, mais aussi François (Michel Piccoli), l'homme qui a réussi mieux que tous les autres au point d'avoir changé sans s'en être rendu compte. Heureux sans l'être, amoureux d'une femme qui ne l'aime plus depuis longtemps et le méprise ouvertement.

     

    Paul (Serge Reggiani) et François (Michel Piccoli)

     

     

    Et puis il y a Paul et Jean, à la fois acteurs et spectateurs des drames vécus par leurs amis. Et eux aussi confrontés à leurs propres problèmes, existentiels ou non. Des problèmes ordinaires en somme. Il y a une dimension sociale et très humaine dans le cinéma de Sautet. Autour de ces personnages on ressent les difficultés ordinaires, les problèmes financiers, les histoires d'amours contrariées, de celles où on se demande ce qui n'a pas fonctionné. Les périodes où on fait le point sur ce qu'on a fait et ce qu'on est devenus. Et Sautet le fait très bien, tout en subtilité à travers des petits moments de la vie comme ces parties de campagne, ces anniversaires, tous les petits événements qui permettent parfois d'oublier les tourments ou bien au contraire de les affronter.

     

    Catherine (Stéphanie Audran), éternel amour de Vincent

     

    Côté interprétation, on est dans le haut de gamme avec un Yves Montand, un Michel Piccoli, un Serge Reggiani et une Stéphanie Audran excellents comme à leur habitude. Et il est intéressant de voir un Depardieu tout aussi excellent et crédible dans son rôle de boxeur (et avec un physique d'athlète ha ha)

     

    Jean (Depardieu), sur le point de livrer le combat de sa vie

     

    Le seul reproche que je pourrais faire au film est d'avoir un peu moins étoffé le personnage de Reggiani par rapport aux autres. Auteur aux prises avec une crise existentielle liée à un syndrome de la page blanche de longue date, on s'attarde finalement assez peu sur lui hormis lors d'une scène où Sautet montre bien qu'au moins il a ce que les deux autres n'ont pas: un mariage réussi.

    Bref le film est doté d'une excellente mise en scène, d'une interprétation sans faille où chacun des protagonistes crève l'écran, d'une musique excellente signée Philippe Sarde (fidèle collaborateur de Sautet).

     

    Le thème du film

     

    Drôle, touchant, humain, ce  magnifique film est avant tout un hymne à l'amour, à l'humanité et à l'amitié malgré le temps qui passe. Un très très beau film qui m'a particulièrement touché.

     Vais me faire les autres tiens. Ah oui et il est dispo sur le Tube.

     

     

     

     

     

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    Résumé: Suite à une catastrophe d'origine inconnue, le monde a donné naissance à une nouvelle race d'humains aux facultés sur-développées appelés "indexés". Ergastrum est une ville perdue où règne la pègre et les gangs. C'est là que vivent Worick Arcangelo et Nicolas Brown, respectivement humain et indexé, deux hommes de main vivant de travaux en tous genres pour le compte de divers clans bien que n'appartenant à aucun d'entre eux. Leur petite vie assez minable bascule le jour où le tandem croise la route d'Alex Benedetto, une jeune prostituée venant d'arriver en ville.

     

     

     

     

    Gangsta c'est un peu le genre d'anime dont le sujet est assez commun dans le monde du manga. En effet c'est plus ou moins le même que Black Bullet ou encore l'excellent Darker Than Black, à savoir qu'un événement a devasté une partie de la ville / du pays / du monde et que suite à ça des humains "modifiés" sont apparus. Doté de pouvoirs, ou bien surpuissants ils sont à l'instar des mutants du Pr Xavier, rejetés par la plupart des humains "normaux" du fait de leur différence et de leur dangerosité.

      

     

    La plaque d'indexé indiquant son rang et son état civil

     

     

     

    Encore comme dans Black Bullet les héros sont un tandem composé d'un humain normal et d'un modifié (ici appelé indexé, ou crépusculaire ou encore twilight selon le contexte et la version). Heureusement pour nous la comparaison s'arrête là. Loin d'être  une énième connerie pour enfant/ados comme le manga précité, Gangsta affiche d'entrée de jeu ce cible en nous présentant deux mecs (un borgne et un sourd muet), hommes à tout faire pour la pègre dans une ville ravagée par la criminalité et la pauvreté. Et direct l'anime annonce la couleur en nous montrant une prostituée en train de passer à la casserole dans une ruelle normal. Bref c'est cru.

     

     

     Nicolas, un indexé de rang maximum

     

     

    Ce qu'il y a de bien dans cet anime c'est qu'une fois passé l'image habituelle de deux héros classes, on découvre leur lourd passif et ce qu'ils sont finalement en vrai: des paumés. Entre un gigolo devenu borgne à l'adolescence (au passage d'une scène bien glauque), un crépusculaire rejeton d'un soldat et d'une prostituée élevé comme un chien, et une putain perdue sans son mac, il y a de quoi faire.

     

     

    Alex, ex prostituée tourmentée par le fantôme de son proxo

     

    Au niveau graphique c'est pas mal, un peu inégal selon les épisodes mais le chara design est sympa (les perso sont cools, Alex est un fantasme graphique: les fesses de Beyoncé, les seins de... j'ai pas d'exemple, je suis plus fesses que seins, enfin bref les seins au top, et le reste à l'avenant). Mais surtout cet anime (qui n'est ni le plus violent, ni le plus sombre que j'ai pu voir) possède une vraie personnalité (tant graphique qu'au niveau de l'histoire) et c'est tout à son honneur.

     

     

     

     

    Bon il y a des petits défauts comme toujours. Il y a un côté un peu caricatural au niveau des clans mafieux, l'histoire s'emballe un peu trop à la fin comme souvent chez les Japs, des petits trucs mais ça n'entâche en rien le plaisir de mater l'anime sachant que les personnages sont assez bien fouillés (mention spéciale à Nicolas qui fait de l'ombre à tout le reste) et que le contexte mafia, drogue, criminalité, surhommes etc est bien sympa. Et puis la bande son est réussie et se colle parfaitement à l'anime. Evidemment vue la description on va éviter de conseiller ça à un marmot dopé à Titeuf et aux Pokemon hein.

    La série vient de se terminer mais vu comme elle finit ils ont intérêt à sortir une 2ème saison.

     

    Bonne série.

     

     

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    Oui, il s'agit bien du film de Boorman. Je me souvenais vaguement l'avoir vu à 8 ans en VHS et j'en avais aucun souvenir à part une vague image d'un chevalier qui baisait en armure. Depuis ça m'avait intrigué. Il est des images comme ça qui restent en mémoire sans qu'on sache trop pourquoi...

     

     

     

    Regarder  Excalibur c'est se préparer à une expérience assez unique où le magnifique (les plans hypnotiques sont légions) côtoie le cheap, où le magique côtoie le kitsch (un peu seulement). C'est assez étrange en fait. L'histoire en elle-même est assez fournie. Elle s'étend sur la création de l'épée sacrée jusqu'à la guerre qui succède à la quête du Graal.

     

     

    Merlin (Nicol Williamson, excellent), un énigmatique magicien

     

    Très beau visuellement, le film bénéficie des très beaux décors naturels propres à l'Irlande et à la lumière très très diffuse qui ajoutent à l'aspect onirique du film. Ainsi le film est rempli de plans magnifiques et de séquences iconiques telles que cette main fantomatique de la Dame du Lac sortant de l'eau en brandissant Excalibur, qui renforce direct l'aura mythique autour de l'épée mais aussi de l'histoire en elle-même.

     

     Excalibur et la Dame du Lac

     

     

    Pourtant y a quelques trucs qui m'ont un peu gêné. En fait les acteurs sont anglais, donc très bons, mais le film est très écrit, voire trop écrit, ce qui m'a un peu fait penser à du théâtre filmé par instants (ce qui est assez injuste compte tenu de la beauté du film). J'ai trouvé la mise en scène aussi un peu trop statique parfois. En fait j'avais quelquefois aussi à l'esprit Sacré Graal des Monty Python) en le matant donc forcément ça aide pas. Heureusement que j'ai zappé et que je suis totalement entré dans le film.

     

     

    Arthur (Nigel Terry) et Guenievre (Cherie Lunghi) sur le point de se marier

     

     

    Il faut savoir que Boorman a porté ce projet depuis longtemps et qu'il envisageait un film de près de 4h. Aussi lorsque les studios ont sérieusement amputé le budget et lui ont demandé d'écourter la durée, il a dû couper le scénario un peu ou il le pouvait et a géré un tournage étendu sur un mois à peine. Autant dire qu'avec de tels impératifs il s'est sacrément bien démerdé.

     

     

     

    Apparemment le film a été fraichement accueilli par la critique à sa sortie, certains ne comprenant pas où Boorman voulait en venir (il est vrai qu'Arthur n'est pas tout à fait le héros du film), mais il a acquis un certain statut de film culte au bout de quelques années pour devenir le petit classique qu'il est aujourd'hui.

     

    Personnellement même si je trouve le film trop court compte tenu de l'histoire (certains passages sont assez expédiés comme la jeunesse et l'avènement d'Arthur en tant que roi, les chevaliers de la table ronde assez anecdotiques),  Excalibur reste un excellent film de fantasy à la fois graphique (il est beau), épique (le thème reprenant le célèbre Carmina Burana de Carl Orff y est pour beaucoup), vénéneux, et aux enjeux dramatiques intéressants qui mérite amplement son statut en ce qui me concerne. Et puis il est quand même doté d'une distrib 3 étoiles: Helen Mirren, Nicol Williamson, Cherie Lunghi (Mission), Patrick Stewart (professeur Xavier) et enfin Gabriel Byrne (Miller's Crossing, Usual Suspect) et Liam Neeson qui faisaient leurs premiers pas.

     

    Gros film.

     

     

     

     

     

     

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